Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Romance, Romance historique

Le club des survivants, tome 2 : Un mariage surprise de Mary Balogh

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Éditeur : J’ai lu
Pages : 384 pages
Parution : 20 Mai 2015
Tome : 02/07
Format: Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

C’est l’émoi à Barton Coombs, où le vicomte Darleigh est de retour après avoir été blessé à la guerre. Le pauvre garçon a perdu la vue. Aussitôt un complot s’organise chez ses voisins, les March. Leur fille Henrietta est en âge de se marier, le vicomte est riche, il ne reste plus qu’à les réunir, quitte à organiser un petit traquenard. Ce plan sournois sera déjoué par la cousine de Henrietta, la discrète Sophia, qui vit chez les March en tant que parente pauvre. La sanction est immédiate : elle est jetée à la rue. Mais le vicomte s’émeut du sort de cette jeune personne si droite, à qui il doit une fière chandelle. Et il lui propose un bien étrange arrangement…

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Mon avis:

Ce second tome est consacré à Vincent Hunt, le vicomte Darleigh. Aveugle depuis un lourd accident lors des guerres napoléoniennes, sa famille a pris l’habitude de le surprotéger et souhaite lui trouver une femme pour qu’elle s’occupe de lui. Ne supportant plus leur comportement, le jeune homme prend la fuite, pour se réfugier dans un petit village qu’il a connu enfant. Mais l’arrivée du vicomte ne passe pas inaperçu, et les villageois ont aussi tous une idée en tête… abuser de lui. Sophia, qui assiste à ces complots, ne compte pas les laisser faire, mais à quel prix…

Membre du club des survivants, j’ai déjà pu faire connaissance avec Vincent dans le premier tome. Son personnage m’a d’ailleurs interpellé piur son humour et sa joie de vivre. C’est donc avec grand bonheur que j’ai pu enchainer ma lecture et en connaitre plus sur son histoire.

Même si Sophia et Vincent sont assez différents, ils ont tout de même un point commun: tous les deux sont opprimés par leur famille. Sophia est la parente pauvre que les March ont dû accueillir. Elle est plus considérée comme une servante et bonne à tout faire. Quant à Vincent, il ne peut disposer de sa propre vie, sa famille décidant tout pour lui. Dès les premières lignes, il y a forcément une image qui nous vient en tête, celle de Cendrillon et de son prince. Un couple qui est souvent repris dans la littérature sentimentale, qu’on finit par oublier au fil des pages pour se concentrer vraiment sur nos personnages principaux, leurs passés et leurs avenirs à construire. Attachants et courageux, on les suit dans leur combat. Le récit est très bien amené. Certes un peu calme, mais cela ne nous empêche pas de nous sentir immerger avec Sophia et Vincent.

Une seconde partie qui m’a conquise et qui montre le talent de narration de Mary Balogh.

 

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Romance, Romance historique

Le club des survivants, tome 1 : Une demande en mariage de Mary Balogh

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Éditeur : J’ai lu
Pages : 384 pages
Parution : 15 Avril 2015
Tome : 01/07
Format: Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

Au domaine de Penderris, on soigne les corps et les âmes blessés. C’est ici qu’on accueille les valeureux officiers rescapés des guerres napoléoniennes. Et si lord Trentham, récemment anobli pour ses faits d’armes, a la chance d’être valide, son traumatisme n’en est pas moins profond. Désormais, il a un titre à transmettre, et doit donc se marier. Or quelle femme voudrait de lui alors qu’il se déteste lui-même ? Peut-être cette jeune veuve, lady Muir. Elle aussi a eu son lot de souffrances, mais c’est une lady raffinée, tandis que lui n’est qu’un rustre. Et il a beau être fou d’elle, un monde les sépare.

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Mon avis:

Découverte d’une nouvelle saga écrite par Mary Balogh qui se penche sur les traumatismes de la guerre, qu’ils soient physiques ou morals. On fait ainsi la rencontre de Hugh, devenu Lord Trentham suite à un exploit sur le champ de bataille. Il en garde de nombreuses blessures, non dans sa chair mais dans son âme. Invité chez ses amis pour leurs retrouvailles annuelles, il vient en aide à une jeune femme qui vient de faire une chute sur la plage. Lady Muir, jeune veuve, est alors en visite chez une amie. Les échanges entre eux sont plus qu’explosifs. Hugh n’aime pas les aristocrates qui sont trop guindés à son goût, et Gwen trouve son sauveur brut et froid. Forcé à se côtoyer, ils vont devoir apprendre à se connaitre et des surprises arriveront…

L’auteure aborde une thématique intéressante, et j’ai déjà hâte d’en savoir plus sur les autres anciens habitants de Penderris. Gwendoline est un personnage attachant, qui a subi plusieurs pertes récemment. Issue de la haute société et ayant une bonne éducation, elle n’hésite tout de même pas à sortir des rangs, surtout avec les propos soutenus par Hugh. Venant du monde des affaires, il ne veut pas avoir affaire à la noblesse, même s’il en fait partie dorénavant. Ancien militaire, il est renfermé sur ses idées et lui même. En convalescence au domaine, ils vont devoir se supporter, tout en comparant leur monde pas si différent, pour ensuite se retrouver sur Londres. Même si un certain nombre de clichés sont là, j’ai passé un bon moment avec ce premier tome. Nos héros vont devoir apprendre à vivre et accepter leur passé pour réussir à se reconstruire. Rafraichissants, sincères et amusants, j’ai grandement apprécié leurs échanges !

Pour information, on retrouve le début de l’histoire de certains personnages, dans les préquels de la saga des Bedwyn soit “Une nuit pour s’aimer” et “Le bel été de Lauren”.

note 3,5 étoiles

Classique, Littérature anglaise (Angleterre), Livres

Une femme d’imagination et autres contes de Thomas Hardy

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Éditeur : Le Livre de Poche
Pages : 168 pages
Parution : 11 Mars 2015
Tome : 01/01
Format: Poche
Genre: Classique, Historique
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L’histoire:

Dans le sud-ouest de l’Angleterre , au début du XIXe siècle, quatre destins de femmes meurtries par l’amour : amour impossible pour un soldat étranger, amour ensorcelé pour un violoniste de village, amour refusé par un fils trop rigide, amour rêvé pour un homme jamais rencontré…

Comme dans Tess d’Urberville et Jude l’obscur, Thomas Hardy conte à merveille dans ces courts textes les tourments de l’âme féminine et la brutalité d’une société où le sentiment n’a pas sa place.

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Mon avis:

Dans ce recueil, nous découvrons quatre nouvelles de Thomas Hardy, quatre désillusions amoureuses de femmes du XIXe siècle : Phyllis, Sophy, Caroline et Ella

Dans la première, “Le hussard mélancolique de la légion germanique”, l’auteur nous conte la rencontre amoureuse entre une jeune fille déjà promise en mariage et un soldat en garnison. Le choix devra se faire entre le cœur et la raison…

Dans “Le veto du fils”, on assiste au refus absolu d’un fils qui ne souhaite pas que sa mère se remarie, considérant le prétendant en dessous de sa classe sociale.

“Le violoneux des contredanses” raconte la passion d’une femme pour un musicien sans trop de scrupules, et ses malheureuses conséquences.

Enfin, avec “Une femme d’imagination”, c’est l’histoire d’une femme mariée qui devient folle d’un poète qu’elle ne connait que par ses mots.

Ce n’est pas la première fois que je lis les écrits de Thomas Hardy, et autant dire que je suis toujours aussi fan de sa plume. Même si je n’ai pas forcément accrochée à toutes les histoires qui nous sont contées, on passe tout de même un bon moment. Mais il faut se rappeler qu’avec l’auteur nous n’avons pas toujours le droit à des happy end !

Les personnages sont très approfondit et les intrigues prenantes. On se retrouve face à des convenances sociales et morales qui entravent le destin de beaucoup de femmes de cette époque.

note 3,5 étoiles

Littérature française (France), Livres, Mes coups de cœur, Romance, Romance historique

Passions Londoniennes, L’intégral de Aurélie Depraz

Passions Londoniennes (L'intégrale) de Aurélie Depr

Éditeur : Autoédité
Pages : 722 pages
Parution : 18 Juin 2021
Tome : 01/01
Format: Broché
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

L’intégrale de la trilogie Passions Londoniennes en un seul volume !

Trois romances historiques de style « Régence », trois voyages au cœur de l’Angleterre du début du XIXe siècle… et trois histoires d’amour qui vous transporteront, aux côtés d’Alexander, de Jay et de James, des bals, salons mondains et autres plaisirs aristocratiques de Mayfair aux dangers des bas-fonds de l’East End, des grandes réceptions au palais Saint James aux pires cachots de la prison de Newgate, des verts pâturages du Kent aux paisibles campagnes du Somerset, et du théâtre de Drury Lane au pavillon royal de Brighton !

TOME 1 : Alexander
Londres, 1819

Le comte d’Ashford est furieux. En mourant, le colonel Shaheedan l’a investi d’une mission… dont il se serait bien passé ! Bon sang, il a bien autre chose à faire que de jouer les dames marieuses !
En plus, il déteste les débutantes ; et avec elles, tout ce qui a trait, de près ou de loin, à l’idée même du mariage. Seigneur, pourquoi fallait-il donc que cela tombe sur lui ? Lui, jouisseur, séducteur, célibataire endurci et grand détracteur de l’institution du mariage ?
D’autant que rien, rien ne semble devoir venir l’aider dans cette détestable besogne… et que, s’il n’y prend pas garde, cette mission de confiance pourrait fort bien se retourner contre lui… venir saboter jusqu’aux fondements mêmes de son existence… et jusqu’à ses convictions les plus solides…
Alexander : quand sentiments, principes, idéaux et attirances entrent en conflit… au temps des unions de convenance.

TOME 2 : Jay
Londres, 1819

Jay Stenson a tout bâti de ses mains. Né dans la rue, au cœur des quartiers londoniens les plus pauvres, il a su s’élever dans la société à la seule force du poignet et finir à la tête d’un véritable empire industriel.
Pourtant, il est une chose que son argent, jusqu’à présent, n’a pas su acheter : le bonheur de sa sœur, la très jeune Elisa. Prêt à tout pour l’intégrer (malgré elle s’il le faut) aux milieux huppés qu’il fréquente désormais et l’aider à se lancer dans la vie, il décide de faire appel à une jeune aristocrate. La mission de cette dernière : éduquer Elisa et en faire une lady. Une vraie. À son image.
Mais la belle Amanda Keat, elle aussi, a de graves problèmes à résoudre. Quant à ses vues sur le monde, elles sont bien loin de celles de ce roturier de Stenson…
Jay : quand les classes sociales du début du XIXe siècle se rencontrent, se repoussent et s’attirent, au temps de la Première Révolution Industrielle…

TOME 3 : James
Angleterre, 1819

Aylana est désespérée. La vie de son frère John, vulgaire roturier, ne tient plus qu’à un fil, et la seule solution qu’il lui reste est d’en appeler à la clémence du roi… et à l’aide d’un de ses plus fidèles compagnons de débauche : James Eastlake. James Eastlake, qui traîne derrière lui une réputation exécrable et, surtout, qui n’acceptera jamais de l’aider, au vu du différend qui les a opposés quelques années plus tôt… Malheureusement, Aylana n’a guère le choix. Elle ira donc à Londres, elle trouvera cet homme et elle le suppliera d’intercéder en sa faveur… quel que soit le prix à payer.
James : quand, par amour pour son frère, une jeune femme innocente se retrouve propulsée dans les bras d’un dangereux libertin… et jusqu’aux pieds mêmes du dévoyé roi d’Angleterre.

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Mon avis:

Quand une trilogie que tu as déjà lue sort en intégral, c’est forcément l’occasion de la relire à nouveau ! D’autant plus quand c’était un coup de cœur !

C’est donc avec grand plaisir que je me replonge dans la lecture de cette trilogie, qui nous emmène en pleine saison londonienne, à l’époque de la régence.

A chaque tome, nous faisons la connaissance de l’un des membres de ce trio de célibataires endurcis et infernales :
       – Alexander Hemsworth, héritier du titre familial, ancien combattant et libertin notoire;
       – Jay Stenson qui comparé à ses amis, n’est pas un homme de la noblesse. C’est à la sueur de son front qu’il a réussi à s’en sortir des bas fond de Londres.
      – James Eastlake, un jeune noble qui aime le luxe et les femmes

Ce que j’aime avant tout dans cette trilogie, ce sont les nombreuses références historiques que nous glissent l’auteure (les guerres napoléoniennes, les colonies, la vie dans les différents quartiers londoniens…) On apprend beaucoup sur l’époque du XIXème siècle et bien entendu, on se régale. Les intrigues sont très rythmées, que ce soit par les échanges entre les personnages ou les retournements de situations. De très belles romances que j’ai adoré, et que j’ai apprécié redécouvrir. 

Si vous aimez les romances historiques, ou que vous avez lu ou vu la saga des Bridgerton, alors lancez-vous ! Un gros coup de cœur que je ne peux que recommander.

note 5 étoiles

 

Ma chronique du tome 1

Ma chronique du tome 2

Ma chronique du tome 3

 

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Romance, Romance historique

Une saison à Longbourn de Jo Baker

Une saison à Longbourn de Jo Baker

Éditeur : Le Livre de Poche
Pages : 456 pages
Parution : 1 Avril 2015
Tome : 01/01
Format: Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier. À l’étage inférieur veillent les domestiques. Figures de l’ombre dans Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des personnages à part entière qui, du matin au soir,
astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons.

Et pendant que les cœurs s’emportent à l’étage, ce que les domestiques font au secret de leur cuisine n’appartient qu’à eux… Une histoire d’amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de ressurgir.

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Mon avis:

Des austeneries, soit des réécritures des œuvres de Jane Austen, il y en a une petite collection aujourd’hui dont j’en ai lu certaines. Ici, Jo Baker avec “Une saison à Longbourn” nous offre un nouveau point de vue. On se retrouve dans l’univers de “Orgueil et Préjugés”, mais on peut dire du côté des coulisses.

Dans cette intrigue, nous découvrons donc les dessous du quotidien des occupants de la maison Bennet : soit des propriétaires et de leurs cinq filles à marier, mais aussi des domestiques. Et ce sont ces derniers qui guident notre chemin. On fait la connaissance de Mr et Mrs Hill qui sont au service de la famille depuis des années, Sarah la femme de chambre, Polly la jeune bonne, et James le tout nouveau valet. Tout ce petit monde se lève aux aurores avant le famille, pour que tout soit prêt dès leur réveil. Et autant dire qu’il y a des surprises…

Ce roman nous apporte un peu d’originalité comparé aux autres austeneries. A travers l’œuvre de Jane Austen, on en découvre plus sur le quotidien et le dur labeur des gens de maison. Entre rallumer le feu, nettoyer les cuisines, préparer les repas, brosser les chevaux, lessiver, cureter, repasser, servir… les tâches n’en finissent pas. Malgré le peu de répits qu’ils ont, et le peu de reconnaissance, il y a aussi des histoires d’amour… On y parle également de thèmes forts comme l’esclavage et le sort des domestiques, ou l’impact des guerres napoléoniennes. On s’attache aux personnages, et on se laisse surprendre par les secrets et les non-dits. Deux mondes se côtoient, avec des préoccupations et des conditions bien différentes. Et comme dans “Orgueil et préjugés”, ici c’est principalement Sarah qui tient les rênes du récit.

Une lecture sympathique, qui fait penser à la série télé Downton Abbey, qui m’était justement en lumière les deux milieux.

note 3,5 étoiles

Littérature américaine (Etats-Unis), Livres, Mes coups de cœur, Romance, Romance historique

Les rebelles d’Oxford, tome 1 : Panique chez les Montgomery de Evie Dunmore

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Éditeur : J’ai lu
Pages : 416 pages
Parution : 5 Mai 2021
Tome : 01/??
Format: Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

1879. Brillante mais sans le sou, Annabelle a été admise à l’université d’Oxford grâce à une bourse offerte par une ligue de suffragettes. En contrepartie, elle doit rallier à leur cause le duc de Montgomery. Une véritable gageure. Soutien des conservateurs, Sebastian a une vision archaïque de la gent féminine. Pour autant, Annabelle ne s’attendait pas qu’il lui demande d’être sa maîtresse. Elle s’en étouffe d’indignation.
Comment ose-t-il ? Femme libre et indépendante, elle ne risque pas d’accepter pareille proposition ! Mais c’est oublier un peu vite que ce redoutable séducteur possède un charme irrésistible…

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Mon avis:

Annabelle Archer est une fille de pasteur qui vit chez son cousin depuis la mort de ses parents. Récemment admise à l’Université d’Oxford grâce à une bourse d’étude, elle arrive à convaincre son cousin de la laisser partir étudier. Mais les contreparties seront nombreuses. En plus d’assister aux cours, elle devra travailler pour lui envoyer de l’argent, et aussi soutenir et participer aux actions des suffragettes. Et c’est justement lors de l’une de ces actions militantes, qu’elle fait la connaissance du Duc de Montgomery, à qui elle tient tête. Une mission lui est alors confiée, se renseigner sur les opposants et essayer de les convaincre. Montgomery en fait partie, en étant conseiller stratégique de la campagne des Torys et écouté de Sa Majesté. En compagnie de deux autres suffragettes Hattie et Catriona, elle se rend sur son fief. Et autant dire que la tâche va se révéler bien compliquée… 

J’ai grandement aimé les personnages d’Annabelle et de Sébastien, et très vite je me suis attachée à eux. Le contexte de l’intrigue est aussi très intéressant, et l’auteure connait bien son sujet. J’ai apprécié d’avoir au cours de ma lecture, dans les commentaires, des références concernant des personnes réels qui ont soutenus la cause, des textes de lois qui sont évoqués, et pleins d’autres informations sur la société britannique du XIXème siècle. Il y a d’ailleurs aussi une double page en fin d’ouvrage parlant un peu plus de sujet. Mais revenons à notre couple atypique, qui est prêt à tout pour défendre leur idée. Forcément deux personnes aussi vif d’esprit et ne se laissant pas marcher sur les pieds, ça créent des étincelles. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on est servi en joutes verbales. Annabelle ne se laisse pas démonter, comme lors d’un diner protocolaire, qui m’a bien fait rigoler. Mais aussi ce prêt de livres entre Sébastien et Annabelle, où chaque titres d’ouvrages laissaient passer un message. Les dialogues sont aussi rythmés, tout comme l’intrigue qui nous réserve de sacrés rebondissements et surprises. On ne s’ennuie pas une seule seconde, et même si sur la fin, on se retrouve dans une situation “je t’aime, moi non plus” qui peut être énervant, il y a tout de même un sens à ce rejet. 

Je suis bien contente que les éditions J’ai lu ont publié dans leur collection “Regency” cette auteure. Il s’agit de son premier livre qui a été traduit en France, et j’espère qu’il en sera de même pour les autres. Evie Dunmore a écrit deux autres romans à la suite de ce premier tome. Je suis bien curieuse de découvrir la suite des aventures des suffragettes ! Le second tome est justement consacré à Lucie Tedbury et Lord Ballentine que l’on aperçoit dans ce roman. Peut-être pourra-t-on le lire prochainement en français !?

En bref, une romance historique que j’ai adoré pour son contexte et ses personnages. Une première découverte de cette auteure, qui me donne envie de continuer mon parcours avec elle. Je ne peux que vous conseiller cet ouvrage.

note 5 étoiles

 

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Romance, Romance historique

Le petit défaut de Lady Rotherham de Mary Balogh

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Éditeur : J’ai lu
Pages : 288 pages
Parution : 5 Mai 2021
Tome : 01/01
Format: Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

Célibataire endurci et fieffé libertin, le marquis de Kenwood enchaîne les conquêtes dans la plus grande insouciance. Lors d’une soirée un peu trop arrosée au White’s, ses amis parient cinq cents guinées qu’il ne pourra pas séduire Diana Ingram, jeune veuve ravissante mais aussi froide qu’un glaçon. Jack relève le défi avec l’arrogance qui le caractérise. Nulle femme ne saurait lui résister. Et si la belle est prude, la victoire n’en sera que plus délectable. Pourtant, dans l’ombre, quelqu’un s’amuse à tirer les ficelles, et le don Juan pourrait bien être pris à son propre piège…

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Mon avis:

Jack, le marquis de Kenwood est connu pour sa réputation dans tout Londres, aucune femme ne lui résiste. Ses amis le mettent alors au défi de séduire et de mettre dans son lit, une jeune veuve qui n’est pas passée inaperçue lors de sa première saison londonienne, il y a 4 ans. Très belle, Diana Ingram est aussi connue pour sa réserve et sa pudeur. Elle a épousée un jeune pasteur, frère de son ami Ernie, qui regrette bien que ce soit le nom de sa belle-sœur qui a été cité. Invité à l’anniversaire du Comte de Rotherham, les voilà en route vers une nouvelle aventure qui va leurs réserver bien des surprises…

Voilà une intrigue quelque peu banale, avec un coureur de jupon qui se voit lancer un défi de séduire une jeune femme en dehors de Londres, lors d’une partie de campagne, où une dame marieuse est aussi présente. Mary Balogh a d’ailleurs déjà développé ce sujet dans un précédent roman, mais je me suis tout de même laissée prendre au jeu. On finit par s’attacher à nos héros et on comprend d’où vient leur réputation. En plus du couple Diana-Jack, on en suit d’autres, ce qui donne un peu de dynamisme au roman. Diana n’est pas prête à céder, elle a dû caractère comme Jack. Même si j’avoue, j’aurais aimé encore plus de joutes verbales entre eux. Finalement, ce qui m’a le plus gênée, c’est la fin qui arrive très rapidement alors que certains points n’ont pas été développés.

En bref, un bon moment de lecture détente avec une intrigue classique, mais qui ne restera pas gravée.

note 3,5 étoiles

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Romance, Romance historique

Une partie de campagne de Mary Balogh

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Éditeur : J’ai lu
Pages : 320 pages
Parution : 5 Mai 2021
Tome : 01/01
Format: Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

Recherche gouvernante, discrète, bonne éducation. Le Tout-Londres est en émoi. Pourquoi Anthony, marquis de Staunton, a-t-il publié cette étrange petite annonce ? En réalité, le jeune homme cherche une épouse. Pour faire enrager son père qu’il déteste, il a décidé de convoler avec la femme la plus ordinaire qu’il pourra dénicher. Mlle Charity Duncan, qui se présente, fera parfaitement l’affaire. Terne, effacée… une vraie petite souris ! En échange d’une rente à vie, elle accepte de se marier et d’être présentée à la famille d’Anthony, lequel compte ensuite l’expédier à la campagne pour ne plus jamais la revoir. Du moins le croit-il…

 

Mon avis:

Ce roman fait partie de la nouvelle collection “Regency” que vient de lancer les éditions J’ai lu. Avec une couverture illustrée par Magalie Foutrier, la maison d’édition nous propose de nous plonger dans l’époque de la régence anglaise, dans le sens le plus large du terme, soit de 1795 à 1837, où de nouvelles idées et changements s’apprêtent à révolutionner la société.

Anthony Earheart se voit contraint de rentrer au domaine familiale. Et il ne compte pas le faire seul. Il publie ainsi une annonce dans la presse pour embaucher une gouvernante discrète et effacée. Mais son rôle sera tout autre, il compte passer un contrat avec elle et l’épouser. Au cours des entretiens, il voit en Charity Duncan la personne parfaite pour cette tâche. Quelconque, elle n’ose même pas le regarder dans les yeux. La jeune fille finit par accepter sa proposition, et se marie avec lui en échange d’une belle rente et d’un domaine. Mais sa petite souris grise insignifiante se révèlera être toute autre chose…

L’intrigue est pour le moins originale, et comme les héros on se laisse prendre au jeu. Charity ne connait rien de la personne d’Antony, et c’est une fois mariée qu’elle découvre qu’elle est devenue marquise. Même si ce contrat la gêne, c’est aussi une belle opportunité. Avec son frère, elle doit travailler afin de subvenir aux besoins de sa famille. Une fois la scène jouait, elle pourra rentrer chez elle, et son frère épouser celle qu’il aime. Mais en attendant, elle doit incarner son rôle d’épouse auprès de cette famille si froide et insensible. D’une nature toute autre, notre héroïne arrive à faire dénouer les langues et resurgir les émotions. Anthony ne s’attendait pas à ça de sa part, et son séjour auprès de sa famille s’annonce bien différent. Et des surprises, il va en avoir ainsi que des révélations et des explications, dont ont bien besoin ses proches.

Comme à son habitude, Mary Balogh nous embarque par ses mots dans un autre monde. Au fil des pages, on découvre nos personnages, leurs caractères et surtout leurs passés. Même si on ne comprend pas tout de suite leurs réactions, l’auteure nous en donnent les clés au fur et à mesure. Cette lecture n’est pas un coup de cœur, mais j’ai tout de même passé un très bon moment, et d’ailleurs je le recommande. Je suis curieuse de découvrir les autres romans de cette collection.

note 4,5 étoiles