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Top 10 – Meilleures séries historiques espagnoles et italiennes

 

On connait tous les belles productions que les anglais peuvent faire en terme de films et séries d’époque, mais si on changeait de pays, et qu’on découvert ensemble ce que font les italiens et les espagnols. Après le succès de “Las Chicas del cable” soit Les demoiselles du téléphone, l’idée m’est venue de vous présenter d’autres séries produites par ces derniers. 

Allez en route !

 

ESPAGNE

Grand Hotel

Grand HotelCette série nous emmène à Cantaloa en 1905, où le charmant Julio est engagé comme domestique au prestigieux Grand Hôtel. En réalité, il vient enquêter sur la mystérieuse disparition de sa sœur employée comme gouvernante. Très vite, il tombe amoureux d’Alicia, la belle héritière du palace, promise au sombre Diego. Tous deux vont découvrir qu’au Grand Hôtel, personne n’est ce qu’il paraît être…

Une série qui mêle disparitions, mystères, amours impossibles et rebondissements, au cœur de l’aristocratie espagnole du XXème siècle.

Lien de ma chronique sur cette série

 

Les demoiselles du téléphone

Les demoiselles du téléphoneCette série raconte l’histoire d’une compagnie qui a changé la manière de voir les médias de communication à travers le monde. Dans les années 20, le téléphone a changé la manière de communiquer des gens. C’est une histoire qui parle du fait que ces nouveaux médias modifient la société. Ces standardistes partagent les secrets, les amours, les peines des interlocuteurs…

Lien de ma chronique sur cette série

 

Tiempos de Guerra

Tiempos de guerraCette série se passe en pleine guerre du Rif entre l’Espagne et le Maroc. Elle est donc inspirée de faits rééls. On entre dans le quotidien d’un groupe d’infirmières. De tous âges et issues de la haute société, elles sont envoyées par la reine Victoria Eugenia au chevet de soldats blessés au sein de l’hôpital de Melilla. Le 29 juillet 1921, en pleine guerre du Maroc, la duchesse de Victoria arrive avec un groupe d’infirmières pour stabiliser l’hôpital de la Croix Rouge.

Romance, guerre et lutte des classes rythment la série.

Retrouvez ma chronique sur cette série prochainement sur le blog

 

Mais aussi sur le blog Tierra de Lobos, L’espionne de Tanger inspiré du roman de María Dueñas, Alta Mar; ou encore La cathedral del mar, El Capitan, Águila Roja, El corazón del océano, Velvet…

 

 

ITALIE

Elisa di Rivombrosa

Elisa di RivombrosaCette série raconte la passion entre le comte Fabrizio Ristori et Elisa Scalzi sur un fond de complots politiques, de jalousies, d’intrigue amoureuses et de combats dans l’Italie du XVIIIe siècle. C’est également une excellente peinture sociale de l’époque. 
L’intrigue se situe dans le cadre du Royaume de Piémont-Sardaigne, sous le règne du roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne ainsi qu’au Royaume de Naples dans un grand nombre de lieux différents (Palais royaux, châteaux, parcs, milieux urbains, paysages ruraux, villages, ports…). L’ensemble des saisons (soit 2 au total, et une suite) forme une véritable saga de la dynastie des Ristori di Rivombrosa entre 1767 et 1800.
La série est librement inspiré du roman de Samuel Richardson, Pamela ou la vertu récompensée

Lien de ma chronique sur cette série, et sa suite

 

Terra Ribelle

Terra RibelleOn pourrait qualifier cette série de “romantic-western”. Nous nous retrouvons plongé dans la “Maremma” (un région rurale de la Toscane) au milieu du XIXème siècle. Andrea et Iacopo sont des amis depuis leur enfance et on grandit ensemble. Le premier est le fils d’une servante et l’autre le fils du propriétaire terrien. Ils tombent amoureux de la même femme, Elena, dont la soeur Luisaa été promise en mariage à Iacopo par le père des deux jeunes femmes. En effet, celui-ci, malgré son titre de conte est tombé en disgrâce financière (en raison d’une malversation financière de sa banque …), et afin d’éponger ses dettes, il se voit dans l’obligation de donner sa fille aînée en mariage à Iacopo. 

Cette série traite également de l’injustice entre riches et pauvres, des droits des femmes à une époque où leurs droits étaient fortement limités. ou elles étaient également traitées comme marchandises d’échange (des sujets toujours d’actualité malheureusement). 

Lien de ma chronique sur cette série

 

La dama velata

La dama velataCette série se passe au début du XXème siècle, Clara Grandi est une jeune comtesse rejetée par sa famille et qui se voit contrainte par son père, d’épouser Guido Fossà, don juan au passé trouble. Bien des mystères en découlent de cette union, mais surtout le passé qui a tenu Clara loin de sa famille, et les complots sombres qui en sont responsable.

A travers cette série, on suit l’évolution des règles sociales strictes qui évoluent vers un fonctionnement plus moderne.

Lien de ma chronique de cette série

 

Sissi, la naissance d’une impératrice

Sissi, la naissance d'une imperatriceOn connait tous la version de Sissi avec Romy Schneider, et on peut dire que rien que de réussir à passer après cette fabuleuse actrice, ça vaut le détour ! Ici une autre vision nous est proposée, sous forme d’une mini série qui met l’accent sur la véritable histoire de Sissi et ses difficultés à s’intégrer, mais aussi avec sa famille, ses enfants et la politique.

Lien de ma chronique de cette mini-série

 

La Baronessa di Carini

La baronessa di CariniCette série est inspirée d’une légende sicilienne. On suit l’histoire de Laura qui est donnée en mariage au baron de Carini, Don Mariano La Grua, un homme violent et autoritaire. La vie de la jeune baronne semble destinée au malheur jusqu’à la rencontre avec Luca Corbara, un jeune noble qui arrive en Sicile, à la recherche de ses origines grâce à un médaillon sur lequel est inscrit un nom de provenance mytérieuse : Vernagallo.

Lien de ma chronique de cette mini-série

 

Mais aussi sur le blog Il falco e la colomba inspiré du roman de Stendahl, La freccia nera inspiré du roman de Robert Louis Stevenson; ou encore Les Médicis : Maîtres de Florence, Anna Karenine avec Vittoria Puccini… et prochainement Leonard de Vinci avec Aidan Turner 

Séries

The English Game (Netflix)

The English Game

Acteurs: Edward Holcroft, Kevin Guthrie, Charlotte Hope, Niamh Walsh, Craig Parkinson, James Harkness
Réalisateur : Julian Fellowes
Audio : Français
Durée : 6 × 58 minutes
Genre: Historique, Romance, Drame

 

L’histoire:

Angleterre, années 1870. Deux footballeurs issus de classes sociales différentes tissent des liens qui contribueront à démocratiser un sport alors réservé à l’élite.

 

Mon avis:

Je commencerais cet avis par, “je ne pensais pas que j’allais autant apprécier!”. N’étant pas spécialement fan de foot, et ne connaissant même pas les règles, c’est plus la curiosité qui m’a poussé à regarder cette série. La présence de Julian Fellowes (créateur de la série Downton Abbey) à la direction y a joué aussi. Hé bien autant dire, ce fut une belle surprise !

Plongeons en 1879 en Angleterre, où les débuts du football moderne en est à ses balbutiements. L’équipe de Darwen, constituée d’ouvriers d’une filature de coton du Nord de l’Angleterre, se qualifie pour la première fois en quart de finale de la Coupe d’Angleterre. Pour tenter de battre les aristocrates des Old Etonians, qui règnent sans partage sur ce jeu comme sur ses règles, le propriétaire de l’équipe embauche deux joueurs écossais, contrevenant ainsi au principe d’amateurisme fixé par la Fédération. C’est le début d’une professionnalisation qui est très mal acceptée par l’aristocratie, comme par les travailleurs encore non rémunérés dans ce contexte de crise du coton qui affecte le pays et son industrie. Par la popularité de ce sport, on suit le destin parallèle de deux joueurs légendaires, Lord Arthur Kinnaird et Fergus « Fergie » Suter, qui nous raconte aussi l’opposition entre classes sociales.

Ce n’est donc pas qu’une série sur le ballon rond. Julian Fellowes traite un sujet important de lutte des classes, où les deux personnages principaux en sont chacun un représentant. Voilà pourquoi cette série a su me passionner. Dans ce cadre romanesque, la dimension sociétaire est très bien décrite et exploitée. On évoque le syndicalisme, le patronat, les grèves, le sort des filles-mères, l’alcoolisme, les femmes battues, les différences de condition de vie… Le scénario est vraiment prenant, les costumes sont sublimes, même les tenues de sport !

Voici donc une mini série que je ne peux que vous conseiller de voir. Elle est actuellement disponible sur Netflix, et est composée de six épisodes. En tout cas, ce fut une belle surprise pour moi !

 

note 4,5 étoiles - série

Littérature américaine (Etats-Unis), Séries

Le cœur a ses raisons (When Calls the Heart)

Le cœur a ses raisons (When Calls the Heart)

Acteurs: Erin Krakow, Paul Greene, Lori Loughlin
Réalisateur : Michael Landon Jr.
Audio : Français
Durée : 60 × 60 minutes
Genre: Historique, Romance, Drame
Lien Amazon – Saison 1

L’histoire:

Elizabeth Thatcher, une jeune institutrice, entreprend un voyage vers l’Ouest. Issue d’une bonne famille, elle va découvrir Coal Valley, une ville minière habitée principalement par des veuves et des enfants, à cause d’un coup de grisou qui a coûté la vie à beaucoup d’hommes. Elizabeth va vite entrer en conflit avec le seul policier de la ville, qui a été envoyé à Coal Valley pour la protéger. Touchée par le destin des habitants, elle mettra tout son cœur pour aider les veuves et orphelins menacés d’expulsion…

 

Mon avis:

Le cœur a ses raisons est une série télévisée américaine, basée sur la série de roman du même nom écrite par Janette Oke. Disponible sur Netflix, je viens de finir la première saison.

On fait la connaissance d’Elizabeth Thatcher, une jeune femme de bonne famille en quête de liberté et d’indépendance. Elle quitte sa famille pour devenir institutrice dans une ville minière. Il est vraiment qu’avec ce scénario, j’ai pensé à un film et une série adapté aussi de roman: Under the Greenwood Tree, qui raconte l’histoire d’une institutrice dans un village d’ouvrier, et Poldark pour le contexte de la mine. Mais autant dire qu’avec une production de la Hallmark, on est très loin des productions de ITV et de la BBC, où le contexte historique et social sont quelque peu délaissés ici. A vrai dire, je m’y attendais un peu, au vu de leur production de téléfilm. Il y a tout de même un épisode où les femmes prennent la place des hommes dans la mine, qui m’a plu. Tout de même pas assez développé, et il y avait matière. Mais bon, ce n’est pas la spécialité de la production. Il est vrai que je serais aussi curieuse de découvrir les romans, afin de savoir s’ils sont plus engagés, mais n’existant pas en français, ça ne sera point possible. Je dirais que j’ai tout de même passé un bon moment à visionner cette première saison, qui est certes légère, mais divertissante. Cette série me fait penser aussi à une autre que je regardais enfant, pour l’ambiance : Docteur Quinn.

Je compte continuer par curiosité, et voir ce que la suite réserve. Connaissez-vous cette série, et l’avez-vous regardé ?

 

note 3 étoiles

Séries

Le Bazar de la Charité

Le Bazar de la charité

Acteurs: Audrey Fleurot, Julie de Bona, Camille Lou, Gilbert Melki, Josiane Balasko, Stéphane Guillon, Victor Meutelet
Réalisateur : Alexandre Laurent
Audio : Français
Durée : 8 × 52 minutes
Genre: Historique, Romance, Drame

 

L’histoire:

Paris, 4 Mai 1897. Un incendie dévastateur détruit en quelques minutes le Bazar de la Charité, l’édifice abritant une manifestation caritative très courue, faisant plus de 120 morts, essentiellement des femmes de la haute société et leur personnel. A cette occasion, trois femmes, Adrienne De Lenverpre, Alice De Jeansin, et sa bonne Rose Rivière voient leur destin bouleversé. Usurpation d’identité, amours interdites, changement radical de vie, émancipation, cette mini-série nous plonge dans la société parisienne de la fin du 19e siècle, en suivant le destin romanesque de ses trois héroïnes.

 

Mon avis:

Cette mini série revient sur le drame qu’a marqué Paris en 1897, l’incendie du Bazar de la Charité, qui a fait plus de cent-vingt morts.

Alors qu’aristocrates et bourgeois se pressent dans les couloirs du Bazar de la Charité, où une vente de charité a lieu, le destin de trois femmes de milieux différents, est bousculé. En moins d’une demi heure, le bâtiment n’est plus que cendres, suite à la surchauffe du cinématographe. Au fil des épisodes on suit l’histoire de ces trois femmes, dont l’une avait pour projet un divorce qui déplaît au plus haut point à son mari, une autre doit se marier pour sauver sa famille, et la troisième devait partir en Amérique avec son conjoint pour un nouveau départ.

Le scénario proposé est intéressant, et met ainsi en lumière une terrible tragédie dont on parle peu, et qui a touché majoritairement des femmes, dont des personnes très célèbres, comme la sœur de l’Impératrice d’Autriche, Sissi. Du côté du casting, j’ai particulièrement aimé la prestation de Julie de Bona, qui interprète Rose Rivière, une des trois héroïnes, grièvement blessée dans l’incendie. Son duo avec Josiane Balasko était convaincant. J’ai d’ailleurs apprécié revoir cette dernière. Les lieux de tournage sont très beaux, ainsi que les costumes. Mais malheureusement ceux-ci ne sont pas finit. A l’époque, les femmes ne sortaient pas cheveux nus, on ne s’embrassait pas en pleine rue, et que dire des dialogues beaucoup trop contemporains… Sans pour autant utiliser un langage soutenu, un effort aurait pu être fait. Certains mots comme “c’est dégueulasse” ou “putain” auraient pu être évités. L’histoire se passe au XIXème siècle, et pas au XXIème siècle ! A part ses écarts, j’ai tout de même passé un bon moment à la découverte de cette mini-série.

Note pour les âmes sensibles, sachez que le premier épisode est consacré à l’incendie, où l’on voit donc des pauvres femmes brûler, et se faire écraser ou bousculer par les messieurs. Et autant dire que les scènes sont bien réalistes, j’en ai eu les frissons. Vous pouvez commencer par l’épisode 2, elle seront certes à l’hôpital et certaines crieront, mais plus de scènes où elles brûlent…

3,5 étoiles

Séries

Carnival Row (Prime Video)

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Acteurs : Orlando Bloom, Cara Delevingne, Tamzin Merchant
Réalisateurs : René Echevarria, Travis Beacham
Audio : Anglais, Français
Durée : 416 minutes
Genre: Drame, Fantastique, Policier

 

 

L’histoire:

Dans un monde fantastique à l’époque victorienne, où les créatures mythologiques doivent cohabiter avec les humains, le détective Rycroft Philostrate et une fée réfugiée du nom de Vignette Stonemoss vivent une dangereuse relation au cœur d’une société de plus en plus intolérante.

 

Mon avis:

Carnival Row nous plonge dans un univers mélangeant streampunk et créatures fantastiques, avec au commande Cara Delevingne et Orlando Bloom. On comprend assez vite que l’un des sujets principaux concerne le racisme et l’immigration. Dans ce monde où se côtoie fées, centaures, faunes, pucks… et humains, la tension est à son comble. L’intolérance envers les créatures fantastiques ne fait qu’augmenter, et c’est dans ce contexte que nos héros se retrouvent: Vignette, une fée et Philo, un humain. Ce dernier est détective, et enquête sur le meurtre d’une fée.

Ce qui m’a décidé de regarder cette série, c’est déjà de pouvoir retrouver Orlando Bloom à l’écran, mais aussi cet univers victorien et fantastique. Dès le premier épisode, nous entrons directement dans l’action. L’histoire de nos héros nous est dévoilée au fur et à mesure, nous jonglons ainsi entre passé et présent. Un Jack l’éventreur est à l’oeuvre dans la ville, où une guerre raciste entre différentes espèces règne. Les humains se sentent supérieurs face aux créatures, et le montrent bien. Beaucoup de mystère et de secret rythment l’intrigue, on met ainsi du temps à découvrir qui sont vraiment nos héros, et leur lien. Et Philo n’est pas au bout de ses surprises. L’enquête sur ses meurtres est difficile, et en plus elle semble mener jusqu’à lui…

L’esthétique des images est bien travaillée, et nos créatures superbes. Même si je suis un peu déçue par les fées. Autant elles sont superbes en vol, mais quand elles sont au sol, on dirait que leurs ailes sont des bouts de tissus très fragiles… Du côté des acteurs, Orlando Bloom a su me convaincre à nouveau. Un peu moins Cara Delevingne, mais elle forme un très beau duo avec Orlando Bloom.

En résumé, Carnival Row est une bonne série, qui mêle histoire d’amour, fantasy et meurtres ! Je suis curieuse de découvrir la suite.

4 étoiles - série

Littérature américaine (Etats-Unis), Séries

Le livre perdu des sortilèges (A Discovery Of Witches)

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Studio : Koba Films
Acteurs : Matthew Goode, Teresa Palmer, Edward Bluemel, Louise Brealey
Réalisateurs : Alice Troughton
Audio : Anglais, Français
Durée : 336 minutes
Sortie : 12 juin 2019
Genre: Fantastique, Adaptation de roman
Lien Amazon

 

L’histoire:

D’APRÈS LA SAGA FANTASTIQUE DE DÉBORAH HARKNESS

La brillante historienne Diana Bishop est une sorcière en déni de ses origines. Lorsqu’elle trouve par mégarde un ancien manuscrit dans la bibliothèque d’Oxford, elle comprend qu’un danger pèse, tant sur les vampires que sur ses semblables. Sur son chemin, elle croise Matthew Clairmont, un énigmatique vampire.
Ces deux derniers vont  former une alliance invraisemblable afin de découvrir leurs origines à travers  ce livre magique et s’assurer qu’il ne tombe pas entre de mauvaises mains. Mais la naissance de leurs sentiments amoureux risque de bouleverser les tabous ancestraux et de secouer la paix fragile qui règne entre ces créatures surnaturelles.

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Mon avis:

Adaptée de la trilogie de Deborah Harkness, Le livre perdu des sortilèges, A Discovery of Witches est une série fantastique qui nous fait découvrir un monde où vivent humains, vampires, sorciers et démons.

Dès les premières minutes, j’ai tout de suite été captivée par cette série. Le couple principal dégage beaucoup de charisme, et est très convaincant. D’ailleurs un très bon casting compose cette série. Matthew Goode (The Crown) et Teresa Palmer (Tu ne tueras point) incarnent les personnages principaux, aux côtés d’Alex Kingston (Doctor Who) et Owen Teale (Game of Thrones).

Le scénario est très bien monté, et on retrouve la magie des livres. J’ai d’ailleurs bien envie de les relire. Pour les fans de la trilogie, je ne serais pas vous dire si la série est fidèle à 100% à la trilogie, ça fait trop longtemps que je les ai lus, mais en tout cas je me suis souvenue de certain points au fil des épisodes. Pour ceux qui vont découvrir l’histoire, même si elle peut faire penser un peu à Twilight, je vous rassure, pour ceux qui en ont besoin, nous en sommes loin. L’histoire a une identité bien à elle. Ce que j’ai aussi aimé dans la série, c’est que ce n’est pas surfait en effets spéciaux. C’est simple, et ça fait du bien. J’ai apprécié aussi ce rapport avec l’Histoire, et ces superbes lieux qu’on découvre: la ville d’Oxford, un très beau château français et bien sûr Venise.

Et c’est avec grande impatience que j’ai hâte de découvrir la suite en image? Vu qu’en effet la série a été renouvelée pour une saison 2 et 3, au vu de son succès.

4,5 étoiles - série

Séries

Alta Mar (Netflix)

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Acteurs : Ivana Baquero, Alejandra Onieva, Jon Kortajarena, José Sacristán, Eloy Azorín, Felix Gomez et Tamar Novas
Réalisateur : Gema R. Neira, Ramón Campos
Audio : Français, Espagnol
Durée : 400 minutes
Genre: Drame, Romance, Historique

 

L’histoire:

Sur un paquebot de luxe reliant l’Espagne au Brésil dans les années 1940, deux sœurs découvrent de troublants secrets de famille après une série de morts mystérieuses.

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Mon avis:

Actuellement disponible sur Netflix, cette série espagnole est très prometteuse. Une saison 2 est d’ailleurs commandée, et j’ai déjà hâte de découvrir la suite.

Composée de 8 épisodes, on suit l’aventure de deux jeunes femmes, Carolina et Eva, qui embarquent pour une traversée transatlantique direction l’Amérique du Sud. Les deux sœurs sont très différentes niveau caractère, mais inséparables. Accompagnées de leur oncle, leur père et mère n’étant plus de ce monde, Carolina s’apprête à célébrer son mariage sur le navire. Mais dès la première journée, un meurtre est commis. Une femme aurait été jetée par dessus bord, et il s’agit de celle que les sœurs ont recueillit et offert leur aide. Un meurtrier est sur le bateau, l’enquête peut commencer.

Comme à leur habitude, les espagnols nous font de très bonnes séries. Dès les premières minutes nous sommes happées par l’histoire, et on ne décroche plus. J’ai bien aimé la mise en scène de la bande d’annonce, qui nous fait penser au jeu Cluedo ! Et quel plaisir de retrouver Eloy Azorin, de Grand Hôtel, dans un rôle bien différent. Bien que son personnage aime bien jouer lui aussi. Les actrices principales sont très convaincantes dans leurs jeux, elles mènent la bar. Un coup de cœur pour le personnage d’Eva, qui est une femme très indépendante et têtue. Je l’ai aimé dans son rôle d’enquêtrice auprès de Nicolas. Concernant l’histoire, elle est très bien mené, et nous tient en haleine. Même si on a quelques doutes, je ne m’attendais pas du tout au dénouement de cette fin de saison. J’ai d’autant plus hâte de savoir la suite. Il va déjà falloir attendre la fin du tournage. Donc un moment, sniff. J’apprécie ce mélange entre Titanic, Les crimes de l’orient express et Agathe Christie, avec au programme: secrets de famille, lutte des classes, meurtres, enquêtes et amour. Une très bonne série que je vous invite à découvrir, si ce n’est pas déjà fait !

note 4,5 étoiles - série

 

Séries

Victoria

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Studio : Koba Films
Acteurs : Jenna Coleman, Tom Hughes, Catherine H. Flemming
Réalisateur : Daisy Goodwin
Audio : Français, Anglais
Durée : 832 minutes
Genre: Drame, Romance, Historique
Lien Amazon Saison 1 et Saison 2

 

L’histoire:

1837. Énergique, la jeune Victoria est en rupture avec l’éducation stricte donnée par sa mère, la Duchesse de Kent, et son odieux beau-père. Ses premières années de règne sont un combat permanent et émaillées de nombreux scandales. La sagesse du Lord Melbourne, son Premier ministre, est d’un rare réconfort mais leur complicité fait parler à Buckingham. Le ténébreux Albert lui est alors présenté…

 

Mon avis:

Après avoir vu un nombre incalculable de fois le film Victoria, les jeunes années d’une reine, j’avais en mémoire un certain nombre de scènes qu’on allait forcément retrouver. La prestation d’Emily Blunt, qui incarne Victoria dans le film m’a particulièrement marqué, mais autant dire que Jenna Coleman est aussi très convaincante dans ce rôle. J’ai donc enchaîné les épisodes et les deux saisons avec grand plaisir.

On découvre ainsi les premiers pas de Victoria, couronnée en 1838 à l’âge de 18 ans. Elle se retrouve du jour au lendemain à la tête d’un pays, et dans un monde essentiellement masculin. La jeune reine va devoir s’affirmer et se battre pour se faire respecter, mais aussi préserver son intimité. Créée par Daisy Goodwin, qui s’est basée sur les journaux intimes de la reine pour écrire son scénario, on suit un certain nombre d’événements historiques qui ont apporté changement au Royaume-Uni: l’industrialisation, les trains à vapeur, l’éclairage au gaz, et les peurs liées à ces révolutions technologiques. Mais aussi des événements difficiles comme la guerre, ou la famine en Irlande.

La saison 3 est actuellement diffusé sur ITV, j’ai doublement hâte de découvrir la suite de cette série, qui nous propose de magnifiques décors et costumes. Mais aussi de retrouver cette société en pleine mutation par les avancées qui arrivent à grands pas.

Seule petite note, j’aurais aimé que la rencontre entre Victoria et Albert dure un peu plus longtemps. On est quand même sur un format série, j’aurai donc préféré que ça ne se fasse pas qu’en un seul épisode, et aussi rapide.

4 étoiles - série