Jeunesse, Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Mes coups de cœur

La fille renard et la merveilleuse boutique sur pattes de Andy Sagar

La fille renard et la merveilleuse boutique sur pattes de Andy Sagar

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 336 pages
Parution : 14 septembre 2023
Tome : 01/??
Genre: Jeunesse, Fantasy

 

L’histoire:

L’aventure et la magie se cache dans chaque tasse de thé !

Felicity Fox n’est pas une fille ordinaire. Elle est née avec des oreilles de renard qui la condamnent à travailler dans un cirque, seule, sans famille ni personne pour lui dire d’où elle vient. Alors, quand un mystérieux corbeau albinos lui apprend qu’elle est en réalité une estrangeline , mi-humaine mi-sorcière, Felicity Fox n’hésite pas : elle s’évade – quitte à tout perdre. Mais elle commet une énorme erreur, en signant un pacte avec l’ensorcelant Maître Chantepleure. Ce dernier est prêt à tout pour que Felicity Fox rejoigne son royaume… celui des Défunts !
Heureusement, Felicity Fox est recueillie par Mlle Dumpling. Dans le salon de thé ambulant de cette adorable sorcière, entre théière-tortue volante et décoctions de plantes rares, la jeune fille découvre peu à peu ses pouvoirs. Et peut-être un moyen de rompre le pacte maléfique…

Car il n’est rien qui ne puisse être résolu par une bonne tasse de thé magique, une part de gâteau enchanté, et une grande louche de magie !

 

Mon avis:

Felicity Fox est une jeune fille de 12 ans pas comme les autres. Dotée d’oreilles de renard , elle a été abandonnée dans un cirque avec un simple livre “Le recueil de poche des créatures fantastiques”. Mal traitée, elle est enfermée dans une cage en permanence. Un jour, elle rencontre un corbeau ou plutôt un compagnon nommé Madrigal. Il lui apprend qu’elle est une sorcière ou plutôt un estrangelin pour être restée trop longtemps loin de la magie. En quelques secondes, il la libère de sa cage et l’aventure peut commencer. Sur son passage, elle croise très vite un être malfaisant, le roi démoniaque. Cette rencontre va lui laisser des traces, mais heureusement elle ne sera pas toute seule bien longtemps…

Arrivée à la boutique sur pattes, un salon de thé, un monde d’enchantement s’ouvre à Felicity. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un bâtiment perché sur les pattes de flamant rose et qui se déplace. A l’intérieur des mets fabuleux et des théières attirent son attention : caramels du courage, muffins de la joie, oolong d’oracle, ginseng réjouissant… Elle découvre aussi que les fées existent, les gobelins, les trolls… en soit tous les êtres présentés dans son livre. Accueillie par Mlle Dumpling, une sorcière de thé, elle va l’aider à découvrir ses pouvoirs et à se libérer du sortilège qu’on lui a lancé.

Dès les premières pages, je me suis sentie comme emportée dans cet univers tellement merveilleux. Je me suis retrouvée enfant quand j’ai lu pour la première fois Harry Potter, et surtout la découverte du chemin de travers et toutes ses boutiques impressionnantes. Felicity est attachante. Après des années de souffrance, on espère qu’elle va enfin retrouver sa liberté et comprendre qui elle est. Au sein de la boutique sur pattes, elle va faire la rencontre de plusieurs personnes qui vont la soutenir, comme Jack qui est aussi un estrangelin.

L’auteur a créé un environnement immersif. L’intrigue est rythmée et accompagnée de quelques rimes très bien placées. De rebondissements en rebondissements, on souhaite nous aussi aider Felicity et comprendre comment elle en est arrivée là. J’ai grandement apprécié les noms des tisanes et leur pouvoir. J’aimerais bien boire un méli-mélo de jasmin et voler ! Les noms des personnages sont aussi très drôles : Mr Lestragon, le jardinier; Mimolusque, le diablotin; Pochepourrie, le gobelin; Bettie la Braise, la dragonne… Autant dire que l’on rigole bien pendant cette aventure. On retrouve aussi de beaux messages sur la tolérance, les différences, la confiance, le dépassement de soi. L’héroïne en sort grandit et je suis curieuse de lire le prochain tome de cette saga prometteuse.

En bref, un premier tome auprès d’une héroïne exceptionnelle et dans un monde de magie qui m’a enchanté. Je vous le recommande !

note 5 étoiles

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

De larmes et d’écume de Stéphane Michaka

De larmes et d'écume de Stéphane Michaka

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 400 pages
Parution : 8 Juin 2023
Genre: Historique

 

Résumé :

Une des énigmes les plus obsédantes du XIXe siècle !

Un naufrage légendaire.
Une jeune femme disparue.
Une enquête haletante.
Un voyage inoubliable…

Londres, 1884. Le jeune ” Spotty ” Finch fait ses premiers pas à la City auprès de Basil Huntley, un enquêteur obsédé par les naufrages. Quand un vieux corsaire leur apporte le journal d’une passagère clandestine de la Mary Celeste, goélette retrouvée douze ans plus tôt sans personne à bord, la tentation de résoudre l’énigme est irrésistible. D’autant que cette passagère pourrait bien être Elsie, l’amour de jeunesse de Basil… L’enquête commence, et le récit nous embarque dans une traversée inoubliable.
Entre amour impossible, aventure maritime et enquête palpitante, l’histoire de Spotty, Basil et Elsie ne laissera personne indemne !

(Inspiré de faits réels)

 

Mon avis :

A 17 ans, James Finch dit Spotty s’apprête à passer un entretien avec Basil Huntley pour rejoindre l’Atlantic Mutual, une des plus grosses compagnies d’assurances maritimes anglaises. Embauché au bureau des enquêtes, le nom de la Mary Celeste rend soudainement livide son patron. Et pour cause, voilà 11 ans que cette goélette a été retrouvée au large des Açores sans aucun de ses passagers. Le mystère reste entier et personne n’a encore réussi à l’élucider.

Et pour Basil , cette enquête lui tient particulièrement à cœur. Il pense connaitre Elsie MacKentrick qui serait la passagère clandestine à bord de ce bateau. Mais comment après leur rencontre aurait-elle pu être dans ce navire qui partait des Etats-Unis ? Toutes les histoires horribles racontées sur Elsie sont-elles vraies ? Pourquoi ce bateau dérivé sans ses occupants, alors qu’il était toujours en état de naviguer ?… De nombreuses questions sans réponses demeurent. Spotty compte bien aider Basil a enfin savoir la vérité. Encore faut-il qu’elle soit accessible…

Pendant toute cette enquête, l’auteur sait nous tenir en l’haleine. On alterne entre le présent en compagnie de Spotty et de Basil, aux souvenirs d’enfance de Basil et avec le journal de bord de la passagère clandestine. Guidé par des dates et une police d’écriture, on ne se perd pas. Le rythme est donné dès les premières pages. On se sent captivé par l’histoire. Les personnages sont aussi attachants. Plus j’en savais sur Elsie (par les souvenirs de Basil et par ses écrits), plus la jeune fille m’impressionnait par sa force de conviction et de caractère. Au fil des pages, on souhaite nous aussi en savoir plus sur ce qui est arrivé à la Mary Celeste.

D’ailleurs, ce roman s’inspire d’une histoire vraie. Cette goélette fait partie d’un de ces fameux navires que l’on appelle “les vaisseaux fantômes”. On retrouve de nombreuses références véridiques dans la narration, comme sa découverte par le bateau Dei Gratia, l’audience à Gibraltar et même la présence d’un grand romancier, qui m’a surpris et qui est vrai.

En bref, un très bon roman d’aventure qui m’a séduit et que je ne voulais plus lâcher !

Littérature anglaise (Angleterre), Séries

La folle aventure des Durrell (The Durrells in Corfou)

La folle aventure des Durrell The Durrells in Corfou

Acteurs : Keeley Hawes, Milo Parker, Josh O’Connor, Daisy Waterstone, Callum Woodhouse, Lucy Black…
Réalisateur : Simon Nye
Genre: Historique, Comédie

 

L’histoire:

En 1935, après la mort de son mari et des problèmes financiers, Louisa Durrell décide de déménager de Bournemouth jusqu’à l’île grecque de Corfou avec ses quatre enfants. Des changements vont alors devoir s’opérer au sein de cette famille qui va voir sa vie bouleversée du jour au lendemain.
Adaptée de l’autobiographie Trilogie de Corfou de Gerald Durrell

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Mon avis:

A Bournemouth, en Angleterre, Louisa Durrell se sent dépassée. Veuve, les difficultés financières s’acculent et ses quatre enfants ne l’aident pas. Son plus jeune fils est même sur le point de se faire renvoyer de son école. Se soûlant de plus en plus, elle ne peut laisser sa famille s’écrouler. Sur un coup de tête, elle décide de déménager sur l’ile de Corfou, en espérant un nouveau départ et avenir.

Dans une ancienne villa à rénover où il n’y a pas d’électricité, les Durrell doivent prendre leur marque. Accompagnée par un villageois, les enfants de Louisa ne sont toujours pas au rendez-vous pour l’aider. L’ainé, Lawrence, veut devenir écrivain. Leslie est passionné d’armes à feu et tire à tout va. Margo est plus intéressée par les hommes de l’île, que par se trouver un travail. Et le benjamin Gerald est captivé par les animaux, au point de créer un véritable zoo dans la maison.

Au fil des épisodes, c’est un plaisir de suivre cette famille. On retrouve l’humour typiquement britannique, des paysages envoutants et de superbes costumes d’époque. Ponctué de nombreux rebondissements, souvent inattendus, on ne peut que rigoler face à cette famille rebelle et attachante.

Abordant le ton léger et loufoque de la trilogie de Gerald Durell (le benjamin de la famille), la nature et les animaux détiennent une place importante dans la narration. On y aborde aussi la mort, le deuil, l’injustice et l’homosexualité.

En soit, une série drôle et décalée où le dépaysement et le rafraichissement sont garantis.

note 4 étoiles

Historique, Littérature anglaise (Angleterre), Livres

Les tribulations d’une cuisinière anglaise de Margaret Powell

Les tribulations d'une cuisinière anglaise de Margaret Powell

Éditeur : Payot
Pages : 288 pages
Parution : 7 Mai 2014
Genre: Historique

 

Résumé :

Dans l’Angleterre du début des années 1920, la jeune Margaret rêve d’être institutrice, mais elle est issue d’un milieu modeste et doit entrer en condition. De fille de cuisine, elle devient rapidement cuisinière, un titre envié parmi les gens de maison. Confinée au sous-sol de l’aube à la nuit, elle n’en est pas moins au service de ceux qu’on appelle Eux, des patrons qui ne supporteraient pas de se voir remettre une lettre par un domestique autrement que sur un plateau d’argent. Elle saura leur tenir tête et rendra souvent son tablier pour améliorer ses conditions de travail, jusqu’à ce qu’elle trouve enfin, sinon le prince charmant, du moins le mari qui l’emmènera loin des cuisines des maîtres.

Grâce à son franc-parler aux antipodes des récits de domestiques anglais trop parfaits, ce témoignage paru en 1968 a valu la célébrité à Margaret Powell (1907-1984). Quarante plus tard, il a inspiré le scénariste de «Downton Abbey» alias Julian Fellowes.

 

Mon avis:

Ce roman autobiographique retrace la vie de Margaret Powell, de son enfance à Hove (près de Brighton) jusqu’à sa soixantaine. Son père était artiste peintre et sa mère faisait des ménages. En tant qu’ainée de la famille, elle s’occupait souvent de ses frères et sœurs. Même si sa famille avait peu d’argent, certains divertissements étaient possibles occasionnellement: jeux, cirque, cinéma… Une fois son brevet des collèges obtenu à 14 ans, elle aurait bien voulu continuer l’école.

Pour faute de moyens financiers, elle commença rapidement à faire des ménages et enchaina divers emplois. Avec l’aide de sa mère, elle entra finalement en condition et devient fille de cuisine dans une grande maison. Enchainant les places, elle a connue différents employeurs et monta en garde en tant que cuisinière.

Ce que j’ai aimé avec ce témoignage, c’est qu’il se lit aisément. On a l’impression que Margaret est là avec nous et qu’elle nous raconte directement son histoire. Et quelle aventure ! Les nombreux témoignages nous font prendre conscience des conditions de vie et des différences entre “Eux” (les gens d’en haut) et les gens d’en bas. Dans une même maison, la frontière est énorme. Elle nous raconte de nombreuses anecdotes saugrenues de tâches quotidiennes à réaliser, comme repasser des lacets… Ces collègues ne sont pas épargnés, et on ne peut que rigoler de commentaires en commentaires.

Le texte est très bien écrit et on s’imagine facilement l’environnement qui nous est décrit. La multitude de souvenirs qu’elle nous confie, font à la fois rire et peuvent être aussi révoltant. Je retiens par exemple cet aristocrate qui les faisait descendre en pleine nuit pour toucher leurs bigoudis, en échange d’une pièce…

Elle m’a regardée comme si j’étais quelque chose de pas tout à fait humain. Elle n’a pas prononcé un mot, elle est juste restée là, à me regarder. Elle avait visiblement du mal à croire que quelqu’un comme moi pouvait marcher et respirer. Je me suis dit : “qu’est-ce qu’il y a ? j’ai mon bonnet, mon tablier, mes bas noirs, mes chaussures…Je n’arrivais pas à trouver ce qui n’allait pas. Finalement elle a articulé :
“Langley, vous ne devez jamais, jamais vous m’entendez, sous aucun prétexte, me tendre quoique ce soit avec vos mains; toujours sur un plateau d’argent.

Mais il est vrai qu’une fois une grande partie du roman lu, la redondance s’installe. On rigole beaucoup moins, même si le récit reste intéressant.

En soit, une lecture très agréable avec de nombreuses notes d’humour et qui nous ouvre les portes de la domesticité anglaise au début du XXème siècle.

note 3,5 étoiles

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

Sous une pluie d’étoiles de Laura Wood

Sous une pluie d'étoiles de Laura Wood

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 320 pages
Parution : 11 Mai 2023
Genre: Jeunesse, Historique

 

Résumé :

Dans la grise Angleterre des années 1930, Bea a grandi en se rebellant contre les conventions de l’époque, tout en sachant qu’un jour elle épousera un homme choisi par ses parents – quelqu’un d’assez riche pour tenir la famille éloignée du besoin. Mais elle aspire à tellement plus : l’aventure, le frisson, le voyage, et peut-être même l’amour.
Quand l’occasion se présente de passer l’été en Italie avec son oncle bohémien et son fiancé, c’est un tout nouveau monde qui s’offre à Bea – un monde qui inclut Ben, un jeu artiste aussi beau qu’arrogant. C’est la guerre entre eux, jusqu’à cette nuit où un défi est lancé : seront-ils capables de mettre leurs différends de côté et avoir la parfaite idylle estivale ?
Leurs amis s’occupent avec joie de fixer les règles de ce pacte, et Bea et Ben sont au moins d’accord sur un point : ils ne doivent et ne peuvent sous aucun prétexte tomber amoureux…
Un chaud et long été de baisers et bêtises commence, mais le mauvais temps et les nuages de tempête arrivent en Europe : il est temps de rentrer à la maison. Chaque été doit toucher à sa fin – mais pour Bea, cela pourrait n’être en réalité que le début…

 

Mon avis:

Dans un manoir sombre, quelque peu lugubre et envahi de rats, Béatrice rêve de liberté. Mais ses parents voient les choses différemment. Sa place doit être auprès d’un mari. Son caractère trop exubérant doit être maitrisé, tout comme sa passion pour les sciences. C’est totalement inacceptable pour eux. Lors d’une énième soirée, elle se fait remarquer par son discours qui choque l’assemblée. C’est décidé, ses parents l’envoi en Italie auprès de son oncle Leo, qui sera chargé de la recadrer…

Mais autant dire que chez Leo et Filomena, les bonnes manières anglaises ne sont pas si présentes que ça. La Villa di Stelle accueille de nombreux artistes (sculpteur, peintre et dramaturge). Ces deux mois vont permettre à Béatrice de changer, de s’éveiller et de se découvrir. Mais sûrement pas comme le souhaitaient ses parents ! Et tant mieux pour notre jeune héroïne.

Après le monde de la littérature, du théâtre, place maintenant à l’art et la science. Béatrice peut rappeler Freya de Sous des flocons d’argent. On ressent sa passion, son enthousiasme et sa force de caractère. Elle souhaite étudier, avoir un emploi et non rentrer dans un moule dépassé. Depuis quelques années les femmes travaillent, elle aspire à faire de même et avoir son indépendance. La vie que mène son oncle est comme un rêve. Adieu les règles absurdes, elle peut enfin s’exprimer et être entendue.

Très vite, elle fait une rencontre. Et il faut dire que leurs premières minutes ensemble sont quelques originales ! Ben lui fait d’ailleurs remarquer plusieurs fois. Cela ne va pas les empêcher de développer une amitié, qui ira même jusqu’à une belle parenthèse estivale. Puisque oui, Béatrice devra retourner en Angleterre et Bénédicte continuer ses œuvres d’art.

La plume de Laura Wood m’enchante de plus en plus. Ce roman est tellement envoutant. On se croit nous aussi sous le soleil italien, en compagnie d’artistes en herbe. Le contexte historique est beaucoup plus que lors des précédents romans. Dans un climat d’entre deux guerres, on parle de Mussolini, d’Hitler, de fascisme, de répression envers les juifs… Cet ajout m’a beaucoup plu.

Pour information, ce roman est totalement indépendant des deux précédents. On ne retrouve aucun des personnages, même cités.

En bref, une très belle romance historique au cœur des années 30 où l’on suit l’émancipation d’une héroïne étonnante.

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

Sous des flocons d’argent de Laura Wood

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 384 pages
Parution : 4 Mars 2021
Genre: Jeunesse, Historique

 

Résumé :

Plongez à la suite de Freya dans l’univers fascinant de l’aristocratie anglaise entre spectacle, charme, volupté… et mystère !

1931. Freya quitte sa ferme natale des Cornouailles. À dix-huit ans seulement, elle décide de suivre ses rêves d’enfant et de devenir comédienne. Dans le train qui la conduit à Londres, elle fait la rencontre de Kit, un jeune auteur en herbe. Leur complicité est immédiate et il lui propose d’intégrer sa compagnie de théâtre. Freya voit déjà son avenir tout tracé… Entre glamour et vie sur les planches, elle se sent enfin à sa place. Pourtant, au gré des tournées, un amour éclot, bouleversant tous ses plans. La magie de la scène cache parfois une réalité tout autre…

 

Mon avis:

Tout comme sa sœur ainée Lou, que l’on a pu découvrir dans le roman Sous un ciel d’or, Freya a le goût de l’aventure. Sans rien dire, elle quitte sa famille pour Londres. Interprétant son rôle jusqu’au bout, c’est dans des habits de fugitive qu’elle fait la connaissance de Kit dans le train. Il est justement régisseur d’une troupe de théâtre qui s’apprête à partir en tournée en Angleterre. Cette nouvelle rencontre va lui permettre de réaliser son rêve, en lui réservant tout de même quelques surprises.

Embauchée en tant qu’assistante couturière, Freya se mêle à de grandes stars et admire chaque soir les représentations. Une expérience qui lui permet d’en découvrir plus sur le théâtre et ses coulisses. La concurrence est dure pour monter sur scène, se faire une place et avoir la reconnaissance pour son talent.

Au cours du récit, on découvre une héroïne qui va s’épanouir. Entre la nativité, la prise de conscience et la remise en question, Freya grandit. Son impulsivité et son dynamisme m’a finalement permis de m’attacher à elle. En début d’ouvrage, elle parait assez hautaine. Elle se montre déterminée et prête à tout pour réaliser son rêve. Le métier de comédienne l’anime depuis sa tendre enfance.

L’auteure arrive parfaitement à nous faire ressentir son enthousiasme. Comme pour le premier roman, on se croirait avec Freya voyageant de villes en villes, de représentations en représentations. Il est d’ailleurs très agréable de voir un certain nombre d’auteurs et d’œuvres classiques cités. Après tout, il s’agit de “L’importance d’être constant d’Oscar Wilde” qui est interprété par la troupe.

Pour information, ce livre peut être lu indépendamment. Même si on retrouve les personnages de Lou et de Robert, en début et fin d’ouvrage. Des renseignements déjà expliqués dans le premier roman, le sont à nouveau dans celui-ci.  J’ai tout de même apprécié en savoir plus sur nos héros précédents.

En bref, un bon moment de lecture où l’on suit l’évolution d’une héroïne qui va se révéler.