Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

Sous une pluie d’étoiles de Laura Wood

Sous une pluie d'étoiles de Laura Wood

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 320 pages
Parution : 11 Mai 2023
Genre: Jeunesse, Historique

 

Résumé :

Dans la grise Angleterre des années 1930, Bea a grandi en se rebellant contre les conventions de l’époque, tout en sachant qu’un jour elle épousera un homme choisi par ses parents – quelqu’un d’assez riche pour tenir la famille éloignée du besoin. Mais elle aspire à tellement plus : l’aventure, le frisson, le voyage, et peut-être même l’amour.
Quand l’occasion se présente de passer l’été en Italie avec son oncle bohémien et son fiancé, c’est un tout nouveau monde qui s’offre à Bea – un monde qui inclut Ben, un jeu artiste aussi beau qu’arrogant. C’est la guerre entre eux, jusqu’à cette nuit où un défi est lancé : seront-ils capables de mettre leurs différends de côté et avoir la parfaite idylle estivale ?
Leurs amis s’occupent avec joie de fixer les règles de ce pacte, et Bea et Ben sont au moins d’accord sur un point : ils ne doivent et ne peuvent sous aucun prétexte tomber amoureux…
Un chaud et long été de baisers et bêtises commence, mais le mauvais temps et les nuages de tempête arrivent en Europe : il est temps de rentrer à la maison. Chaque été doit toucher à sa fin – mais pour Bea, cela pourrait n’être en réalité que le début…

 

Mon avis:

Dans un manoir sombre, quelque peu lugubre et envahi de rats, Béatrice rêve de liberté. Mais ses parents voient les choses différemment. Sa place doit être auprès d’un mari. Son caractère trop exubérant doit être maitrisé, tout comme sa passion pour les sciences. C’est totalement inacceptable pour eux. Lors d’une énième soirée, elle se fait remarquer par son discours qui choque l’assemblée. C’est décidé, ses parents l’envoi en Italie auprès de son oncle Leo, qui sera chargé de la recadrer…

Mais autant dire que chez Leo et Filomena, les bonnes manières anglaises ne sont pas si présentes que ça. La Villa di Stelle accueille de nombreux artistes (sculpteur, peintre et dramaturge). Ces deux mois vont permettre à Béatrice de changer, de s’éveiller et de se découvrir. Mais sûrement pas comme le souhaitaient ses parents ! Et tant mieux pour notre jeune héroïne.

Après le monde de la littérature, du théâtre, place maintenant à l’art et la science. Béatrice peut rappeler Freya de Sous des flocons d’argent. On ressent sa passion, son enthousiasme et sa force de caractère. Elle souhaite étudier, avoir un emploi et non rentrer dans un moule dépassé. Depuis quelques années les femmes travaillent, elle aspire à faire de même et avoir son indépendance. La vie que mène son oncle est comme un rêve. Adieu les règles absurdes, elle peut enfin s’exprimer et être entendue.

Très vite, elle fait une rencontre. Et il faut dire que leurs premières minutes ensemble sont quelques originales ! Ben lui fait d’ailleurs remarquer plusieurs fois. Cela ne va pas les empêcher de développer une amitié, qui ira même jusqu’à une belle parenthèse estivale. Puisque oui, Béatrice devra retourner en Angleterre et Bénédicte continuer ses œuvres d’art.

La plume de Laura Wood m’enchante de plus en plus. Ce roman est tellement envoutant. On se croit nous aussi sous le soleil italien, en compagnie d’artistes en herbe. Le contexte historique est beaucoup plus que lors des précédents romans. Dans un climat d’entre deux guerres, on parle de Mussolini, d’Hitler, de fascisme, de répression envers les juifs… Cet ajout m’a beaucoup plu.

Pour information, ce roman est totalement indépendant des deux précédents. On ne retrouve aucun des personnages, même cités.

En bref, une très belle romance historique au cœur des années 30 où l’on suit l’émancipation d’une héroïne étonnante.

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

Sous des flocons d’argent de Laura Wood

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 384 pages
Parution : 4 Mars 2021
Genre: Jeunesse, Historique

 

Résumé :

Plongez à la suite de Freya dans l’univers fascinant de l’aristocratie anglaise entre spectacle, charme, volupté… et mystère !

1931. Freya quitte sa ferme natale des Cornouailles. À dix-huit ans seulement, elle décide de suivre ses rêves d’enfant et de devenir comédienne. Dans le train qui la conduit à Londres, elle fait la rencontre de Kit, un jeune auteur en herbe. Leur complicité est immédiate et il lui propose d’intégrer sa compagnie de théâtre. Freya voit déjà son avenir tout tracé… Entre glamour et vie sur les planches, elle se sent enfin à sa place. Pourtant, au gré des tournées, un amour éclot, bouleversant tous ses plans. La magie de la scène cache parfois une réalité tout autre…

 

Mon avis:

Tout comme sa sœur ainée Lou, que l’on a pu découvrir dans le roman Sous un ciel d’or, Freya a le goût de l’aventure. Sans rien dire, elle quitte sa famille pour Londres. Interprétant son rôle jusqu’au bout, c’est dans des habits de fugitive qu’elle fait la connaissance de Kit dans le train. Il est justement régisseur d’une troupe de théâtre qui s’apprête à partir en tournée en Angleterre. Cette nouvelle rencontre va lui permettre de réaliser son rêve, en lui réservant tout de même quelques surprises.

Embauchée en tant qu’assistante couturière, Freya se mêle à de grandes stars et admire chaque soir les représentations. Une expérience qui lui permet d’en découvrir plus sur le théâtre et ses coulisses. La concurrence est dure pour monter sur scène, se faire une place et avoir la reconnaissance pour son talent.

Au cours du récit, on découvre une héroïne qui va s’épanouir. Entre la nativité, la prise de conscience et la remise en question, Freya grandit. Son impulsivité et son dynamisme m’a finalement permis de m’attacher à elle. En début d’ouvrage, elle parait assez hautaine. Elle se montre déterminée et prête à tout pour réaliser son rêve. Le métier de comédienne l’anime depuis sa tendre enfance.

L’auteure arrive parfaitement à nous faire ressentir son enthousiasme. Comme pour le premier roman, on se croirait avec Freya voyageant de villes en villes, de représentations en représentations. Il est d’ailleurs très agréable de voir un certain nombre d’auteurs et d’œuvres classiques cités. Après tout, il s’agit de “L’importance d’être constant d’Oscar Wilde” qui est interprété par la troupe.

Pour information, ce livre peut être lu indépendamment. Même si on retrouve les personnages de Lou et de Robert, en début et fin d’ouvrage. Des renseignements déjà expliqués dans le premier roman, le sont à nouveau dans celui-ci.  J’ai tout de même apprécié en savoir plus sur nos héros précédents.

En bref, un bon moment de lecture où l’on suit l’évolution d’une héroïne qui va se révéler.

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

Sous un ciel d’or de Laura Wood

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 384 pages
Parution : 4 Mars 2021
Genre: Jeunesse, Historique

 

L’histoire:

1929. Lou, dix-sept ans, vit dans une ferme des Cornouailles. Elle est fascinée par la magnifique demeure des Cardew, vide depuis des années. Écrivaine en herbe, elle y passe des après-midi seule, en cachette, à lire et à se rêver membre de la prestigieuse famille qu’elle épie dans les revues mondaines.

Quand, à la faveur de l’été, les propriétaires investissent les lieux, Lou est soudain transportée dans le monde luxueux et pétillant de l’aristocratie anglaise. Au centre, un frère et une sœur époustouflants, dont elle devient de plus en plus proche.

Tandis qu’un amour inattendu s’éveille en elle, Lou découvre que le champagne, le jazz et le charleston cachent de sombres secrets.

 

Mon avis:

Juin 1929, la jeune Lou assiste au mariage de sa sœur Alice. Elles ont toujours été très proche et se confiaient tout. Une nouvelle page est à écrire et ce n’est pas facile quand on a plus de repères. Comme elle l’a souvent fait, elle va se ressourcer dans la maison abandonnée des Cardew. Cette famille noble la fascine. Faisant souvent la couverture des journaux, elle et Alice connaissent tout ce qui est dit d’eux. Sauf que cette fois, la maison n’est pas vide…

Admirant les fastes et excès de cette fête qui se déroule sous ses yeux, elle finit par se faire repérer par Robert Cardew. Quelque peu impertinente, elle entre en conversation avec lui. Elle apprend qu’il a lu le début de son roman, qu’elle a oublié dans la maison. Ce moment marque le début d’une rencontre surprenante, qui ne s’arrête pas là. Bien que Lou est issue d’un village de pêcheur et que Robert et sa sœur Caitlin viennent de la grande capitale, une amitié se crée. Sous des airs de charleston, de jazz et accompagnés de superbes robes et de grandes quantités d’alcool, des secrets bien enfuis se dévoilent au fur et mesure.

Dès les premières pages, on est comme happé par l’ambiance. On souhaite être au côté de Lou, qui a la chance d’assister à ces fêtes et de côtoyer tous ces aristocrates. J’ai tout de suite aimé le personnage de Lou qui se cherche. Elle ne souhaite pas avoir le même parcours que sa sœur Alice. Avec le soutien de sa famille, Lou souhaite avoir la possibilité de découvrir le monde et de s’affranchir. A la fois une critique de cette époque où l’opulence régnait, un certain nombre de sujets engagés sont évoqués: émancipation des femmes, inégalités ethniques et sociales, homosexualité…

En bref, un roman divertissant qui nous emmène en Cornouilles à l’époque de l’âge d’or, ainsi qu’à la rencontre d’une adolescence en quête de sa destinée.

Jeunesse, Littérature anglaise (Angleterre), Livres

Harry Potter, illustrée, tome 5 : Harry Potter et l’Ordre du Phénix de J. K. Rowling, Jim Kay et Neil Packer

Éditeur : Gallimard
Pages : 576 pages
Parution : 27 Octobre 2022
Tome : 05/07
Genre: Jeunesse, Fantasy

 

L’histoire:

À quinze ans, Harry s’apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s’il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n’a jamais été aussi anxieux. L’adolescence, la perspective des examens importants en fin d’année et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d’une véritable lutte de pouvoir. La résistance s’organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours…

 

Mon avis:

C’est toujours avec une grande émotion que je me replonge dans la saga Harry Potter qui m’a accompagnée de mes années primaires jusqu’au lycée ! Une aventure livresque qui m’a vue grandir et qui m’a aussi fait aimer la lecture ! Avec ce cinquième tome, illustré pour la dernière fois par Jim Kay, un tournant nous attend. La magie a certes un côté éblouissant, mais cache aussi une certaine noirceur. On quitte d’ailleurs le quatrième tome sur un évènement difficile qui marquera nos apprentis sorciers, et bien plus.

L’histoire commence bien entendu à Privet Drive, où Harry doit supporter son oncle, sa tante et son cousin. Lors d’un concours de circonstance, il se fait repérer par le ministère de la magie. Il peut bien sûr compter sur ses amis et de nouvelles connaissances pour le soutenir et l’aider. Et c’est dans cette atmosphère lourde et sombre que des complots et des rassemblements se préparent. L’Ordre du Phénix se reconstitue, l’Armée de Dumbledore se crée, Dolores Ombrage surveille et prend le pouvoir en devenant grande inquisitrice…

Ayant regardé un certain nombre de fois les films, je me doutais que j’avais forcément oublié des passages. Les romans se faisant de plus en plus long, de nombreuses scènes n’y apparaissent pas ou des rebondissements sont simplifiés voir modifiés. Ce qui m’a le plus marqué, c’est le changement de caractère de nos personnages principaux, qui sont parfois agaçants et énervants. Adieu l’enfance, place à la crise d’adolescence et tout ce qui s’en suit ! L’insolence, la jalousie, le début de la sexualité, la personne qui a envie de rien faire et qui s’apitoie sur son sort… On souhait tellement secouer Harry, Ron et Hermione, alors que d’autre se révèle, comme Neville. De nouveaux personnages très attachants entrent en scène, comme Luna Lovegood et Nymphadora Tonks. On en découvre d’ailleurs plus sur elles dans le roman.

Pour les illustrations, elles sont principalement réalisées par Jim Kay. Neil Packer a produit quelques petites insertions, voir des doubles pages de texture. Il est vrai que leur style n’est pas le même. Je me demande ce que ça va donner pour les deux derniers tomes, surtout les personnages. Pour coller à l’histoire, des pages sont complètement noires, ce qui peut dérouter. On sait ainsi à quoi s’attendre. Il y a toujours de très belles créations qui m’émerveillent. A noter, que des fois le texte n’est pas toujours très lisible. Toutefois, cela arrive rarement.

Encore une fois, un très beau livre qui me remémore ma première découverte de l’œuvre, et certaines scènes de son adaptation au cinéma.

 

Classique, Jeunesse, Littérature anglaise (Angleterre), Livres

Alice au Pays des Merveilles suivi par De l’autre côté du miroir, illustré de Lewis Carroll et MinaLima

Éditeur : Flammarion
Pages : 320 pages

Parution : 19 octobre 2022
Genre: Classique, Jeunesse

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L’histoire:

 

Mon avis:

C’est toujours un plaisir de redécouvrir de grands classiques de la littérature jeunesse, grâce à ses sublimes éditions mises en scènes par le studio MinaLima. Et, c’est autour d’Alice de nous conter ses aventures. Alors qu’elle s’ennuie et que sa sœur est plongée dans la lecture de son livre, elle voit passer un lapin. Cela n’est pas surprenant de prime abord. Pourtant, celui-ci a les yeux roses, parle et se met à sortir une montre à gousset. La course poursuite commence alors vers un pays merveilleux…

Il s’agit de ma seconde lecture, et j’avouerai qu’encore une fois, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages principaux. Ce n’est que mon avis, vu qu’en soit c’est très bien écrit et j’ai passé tout de même un bon moment. L’épopée que vit Alice est des plus rocambolesques et pas toujours si merveilleuse. Certaines situations peuvent être effrayantes, mais la jeune fille ne se laissent pas déstabiliser pour autant. Quand la conclusion arrive, on l’apprécie doublement pour elle, et cela démontre le grand talent imaginaire de son auteur, Lewis Carrol.

Les illustrations et les animations confirment à nouveau la force qu’on Miraphora Mina et Eduardo Lima pour nous émerveiller. Autant dire qu’elles ont participées à m’offrir une lecture des plus agréables.

– Ma chère Alice, dans les jardins de la mémoire, dans le palais des rêves, c’est là que nous nous retrouverons.
– Mais le rêve, ce n’est pas la réalité…
-Qui peut dire où commence l’un et où s’arrête l’autre?

PS: Retrouvez bientôt sur mon compte Instagram un réel des premières pages !

 

Mes chroniques des autres livres illustrés et animés par le studio MinaLima

Peter Pan

Le magicien d’Oz

Le livre de la jungle

Blanche Neige et autres contre de Grimm

Harry Potter tome 1

Harry Potter tome 2

Bande dessinée, Classique, Littérature anglaise (Angleterre), Littérature espagnole (Espagne), Livres

Un chant de Noël de Jose Luis Munuera

Éditeur : Dargaud
Pages : 80 pages
Parution : 10 Novembre 2022
Genre: Historique

 

L’histoire:

Londres, 1843.
Tous les habitants, les mieux lotis comme les plus démunis, s’apprêtent à fêter Noël.
Tous, à l’exception de Scrooge. Aux yeux de cette riche commerçante, insensible au malheur des autres comme à l’atmosphère de liesse qui baigne la cité, seuls le travail et l’argent ont de l’importance.
On la dit radine, égoïste et mesquine. Elle préfère considérer qu’elle a l’esprit pratique. Et tandis que les festivités illuminent la ville et le cœur de ses habitants, Scrooge rumine sa misanthropie…
Une nuit, des esprits viennent lui rendre visite. Ils l’emmènent avec eux, à la rencontre de la jeune fille qu’elle était, quelques années plus tôt, lorsque la cupidité n’avait pas encore rongé son cœur. Mais aussi à la découverte de celle qu’elle aurait pu devenir si elle avait choisi la voie de la bonté…

 

Mon avis:

Inspiré d’Un chant de Noel de Charles Dickens, cette bande dessinée est une belle surprise. On fait la connaissance du célèbre Scrooge qui n’aime pas Noel, et cette fois-ci notre héros de l’histoire est en fait une femme.

Pour elle, les fêtes de Noel, ce ne sont que des sornettes et une perte de temps. Elle accorde tout de même à son employé sa journée. De retour chez elle, Scrooge se fait prendre au piège par trois esprits, qui vont lui faire revivre son passé et son futur possible.

Très bien réalisé, le texte nous enchante tout comme les illustrations. La froideur de Scrooge ne nous empêche pas d’être attaché à elle. Surtout quand on parcourt son passé, et que l’on comprend pourquoi elle en est arrivé là. Même si des libertés sont prises, on retrouve l’esprit du conte original de Dickens. Ce personnage que l’on pense si haissable, ne l’est finalement pas tant que ça. Les apparences peuvent être trompeuses !

Une superbe adaptation que j’ai adoré découvrir et que je ne peux que vous conseiller.