Littérature américaine (Etats-Unis), Livres, Romance, Romance historique

Les rebelles d’Oxford, tome 2 : La réputation perdue de lord Ballentine de Evie Dunmore

Éditeur : J’ai lu
Pages : 576 pages
Parution : 2 Février 2022
Tome : 02/??
Format: Poche
Genre: Romance, Historique
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L’histoire:

Les femmes au pouvoir !
Féministe, lady Lucinda est considérée à Londres comme une provocatrice et une dévergondée. Mais elle s’en moque, car elle vient d’acquérir l’une des principales maisons d’édition de la ville. Une arme redoutable pour diffuser ses revendications et préparer un coup d’éclat contre le Parlement. Or, elle découvre qu’une partie du capital est détenue par son ennemi de toujours, le sulfureux lord Ballentine. Bon prince, celui-ci accepte de lui céder sa part. Toutefois, sa générosité a un prix : une nuit avec elle. Le mufle !

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Mon avis:

Voilà plusieurs années que Lucie vit seule à Oxford, étant devenue un poids pour sa famille à cause de ses idées progressistes. Engagée en faveur de l’égalité homme femme, elle est à la tête d’un mouvement de suffragettes. Elle vient d’acquérir la maison d’édition London Print afin de faire passer des messages pour le droit des femmes. Mais elle découvre qu’elle n’est pas la seule actionnaire et que son associé n’est d’autre que Lord Tristan Ballentine, un coureur de jupon qu’elle a connu enfant. Cette révélation l’indigne, mais elle ne compte pas se laisser faire…

Lucy est une jeune femme qui est prête à tout pour défendre la cause des femmes et leur liberté. Mise à l’écart de la société et décriée comme indigne, cette forte tête se veut incorruptible. Avec un groupe d’amies, elles se rassemblent quotidiennement pour trouver de nouvelles idées et suivre les projets en cours. Par ses actions, elles aident de nombreuses femmes, dont certaines en détresse. Alors, quand Lord Ballentine lui met des bâtons dans les roues, la tension monte. Comment ce débauché peut mettre son plan en difficulté et lui proposer un chantage aussi révoltant. Sans le savoir, Tristan en subit un aussi de la part de son père, et autant dire qu’il est ignoble. 

J’ai aimé cette romance tenue pour une héroïne féministe, même si je l’ai trouvé trop entêtée pour changer à un moment de l’histoire si rapidement. Lord Ballentine, reste fidèle à lui-même. On s’attache à son personnage en découvrant son passé difficile: son enfance et son retour de la guerre en Afghanistan, qu’ils l’ont profondément marqué. La première partie peut être assez longue pour enfin nous surprendre avec des rebondissements. 

Des grands noms de femmes engagées sont citées, comme Mary Wollstonecraft, Mary Shelley (femmes de lettres), Ada Lovelace (pionnière de la science informatique), Elizabeth Garrett Anderson (première femme médecin)… Ou des références à des ouvrages connus comme Oliver Twist de Charles Dickens. D’ailleurs, on apprend que l’auteure s’est inspiré d’un poème et d’échange de lettres pour créer Lucie; et pour Tristan d’artistes militants menés par Oscar Wilde.

En bref, une romance historique qui a su me charmer avec des personnages intéressants et qui met en valeur des actions féministes.

 

Bande dessinée, Littérature française (France), Livres

Le temps des mitaines, tome 2 : Cœur de renard de Loïc Clément et Anne Montel

Éditeur : Dargaud
Pages : 80 pages
Parution : 10 Juillet 2020
Tome : 02/03
Format: Album
Genre: Jeunesse
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L’histoire:

C’est l’été au village des Mitaines et l’ambiance n’est plus ce qu’elle était. Il faut dire qu’en découvrant son super pouvoir le candide Arthur est devenu très imbu de lui-même. Personne ne peut plus le supporter, surtout Kitsu, la jolie renarde, avec qui il fait son stage chez des horticulteurs, au bord de la faillite. Réussiront-ils à les sauver ?

 

Mon avis:

C’est avec plaisir que nous retrouvons pour ce second tome, nos cinq amis : l’ourson Arthur, l’escargot Gonzague, la renarde Kitsu, la luciole Willo et la souris Pélagie. Alors que l’école est finie, place aux stages en entreprise et bien d’autres aventures !

L’heure a sonné pour la fine équipe de découvrir le monde du travail et d’avoir une première expérience professionnelle. Pélagie a rejoint la maman d’Arthur dans sa pâtisserie, Willo part aux archives de la ville, Gonzague va découvrir le métier de facteur, et Kitsu et Arthur vont travailler dans l’horticulture. Mais notre renarde n’est pas ravie de faire équipe avec l’ourson. Celui-ci a pris la grosse tête depuis qu’il a enfin découvert ses pouvoirs. Pour lui, il a été le héros qui a résolu cette fameuse affaire de disparition. Autant dire que cela ne plait pas, et même sa mère a repéré son changement de comportement. Attendant qu’il revienne à la raison, ses amies se désolent du sort du couple d’horticulteur criblé de dettes. La grande distribution leur met trop de pression et il n’arrive plus à s’en sortir. Un sujet bien d’actualité, où l’on oublie les producteurs locaux qui s’engagent dans des spirales sans fin… Mais comme l’union fait la force, un challenge est à relever pour aider ces personnes dans le besoin.

Bien plus moralisateur et engagé que le précèdent tome, nos héros prennent conscience du monde dans lequel ils vivent. La magie et le côté enfantin est moins présent dans ce tome, qui met en avant une critique de notre société de consommation. Même si l’intrigue est beaucoup plus courte que la précédente, tous les éléments sont là pour nous faire passer un bon moment de lecture. Des valeurs fortes telles que l’entraide et l’amitié sont démontrées comme étant primordiales. A la fin de l’ouvrage, on découvre les éléments qui ont inspiré la création des personnages. Certains font références à notre culture, et d’autres plus personnelles pour l’auteur et l’illustratrice.

J’aime beaucoup le duo que font Loïc Clément et Anne Montel. Ils sont complémentaires et nous offrent une parfaite alchimie entre la narration et les illustrations. Encore une fois, c’est avec émerveillement que j’ai tourné chaque pages, et en plus ils se cachent des éléments à découvrir !

Jeunesse, Littérature américaine (Etats-Unis), Livres

L’Éléphant du magicien de Kate Di Camillo et Yoko Tanaka

Éditeur : Tourbillon
Pages : 251 pages
Parution : 11 Février 2010
Tome : 01/01
Format: Broché
Genre: Jeunesse
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L’histoire:

Comment croire à l’incroyable et permettre à l’extraordinaire de se produire?
Quand une diseuse de bonne aventure installe sa tente sur la place du marché de la ville de Baltese, le jeune orphelin Peter Augustus Duchêne sait ce qu’il veut lui demander : “Ma soeur vit-elle encore ? Et si oui, comment puis-je la retrouver ?”
L’énigmatique réponse de la voyante (“l’éléphant. L’éléphant te conduira jusqu’à elle”) déclenche une série d’évènements tellement remarquables, tellement improbables que Peter se demande s’il n’est pas en train de rêver. Pourtant tout est réel… absolument tout.

 

Mon avis:

Nous faisons la connaissance de Peter, qui a promis à la mort de sa mère de prendre soin de sa petite sœur Adèle, tout juste née. Mais la guerre va les séparer. Depuis, il ne cesse de se demander si elle est réellement morte à la naissance, comme on lui dit, ou si elle est toujours en vie…

Onirique, poétique et des fois mélancolique, l’auteure nous offre une très belle histoire d’amour qu’un frère peut avoir envers sa sœur. L’ambiance créée nous fait presque rêver et on s’imagine avec facilité les aventures que vit Peter. Retrouver un éléphant pour qu’un miracle se produise… La mission paraît bien improbable, et pourtant… Finalement, c’est même bien plus que va trouver notre héros.

Même si je note quelques longueurs, j’aime beaucoup la plume de Kate Di Camillo. Pleine de tendresse et humoristique, on passe un bon moment de lecture. Je compte bien découvrir d’autres de ses romans.

Pour accompagner notre lecture, de sublimes illustrations en noir et blanc réalisées par Yoko Tanaka nous émerveillent. On retrouve bien la magie du texte. La précision des traits et tous ces détails m’ont donné envie de m’arrêter plusieurs secondes avant de tourner les pages !

Il est vrai que cette histoire colle très bien à l’adaptation signée Netflix. Juste pour info, il y a plus de personnages dans le roman.

Album, Classique, Jeunesse, Littérature danoise (Danemark), Livres

Poucette de Hans-Christian Andersen et Marco Mazzoni

Éditeur : Albin Michel Jeunesse
Pages : 64 pages
Parution : 7 Novembre 2018
Tome : 01/01
Format: Album
Genre: Jeunesse, Classique
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L’histoire:

Pas plus haute qu’un pouce, Poucette est une petite fille née dans une tulipe. Elle va de mésaventure en mésaventure, jusqu’au jour où elle rencontre une hirondelle malade et la soigne. Reconnaissante, celle-ci lui propose de l’emmener aux pays chauds…
Bien que Poucette soit petite, seule et sans défense, elle a bon cœur. C’est son aptitude à la compassion qui va lui ouvrir les portes du bonheur…

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Mon avis:

Née d’un grain d’orge donné par une sorcière à une femme désirant un petit enfant, Poucette voit le jour dans une belle fleur aux couleurs rouges, jaunes et vertes. Charmante et bienveillante, de multiples aventures contre son grès vont lui arriver, et elles seront parfois merveilleuses.

Ce conte très poétique signé Hans-Christian Andersen nous offre une belle histoire qui est loin d’être tranquille pour notre héroïne. Kidnappées à de nombreuses reprises, elle fera tout de même de belles rencontres. Entre le crapaud, les petits poissons, le papillon blanc, le hanneton, la souris, l’hirondelle, la taupe… tout un monde s’ouvre à elle. Au fil de son parcours, de jeune fille on la voit devenir une femme.

L’histoire m’a certes fait passer un bon moment, mais les illustrations encore plus. Dès que je tournais les pages, autant dire que mes yeux étaient plus attirés par le travail graphique que le texte ! Dessinée aux crayons de couleur, Poucette prend vie grâce à Marco Mazzoni. Je ne connaissais pas cet artiste. Son talent m’a émerveillé. J’aime le fait que l’on sent la métamorphose du personnage dans les traits de crayon et les représentations. Magnifique !

Littérature américaine (Etats-Unis), Livres

Les monologues du vagin de Eve Ensler

Éditeur : Denoël
Pages : 112 pages
Parution : 8 Septembre 2005
Tome : 01/01
Format: Poche
Genre: Théâtre
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L’histoire:

“J’ai décidé de faire parler des femmes, de les faire parler de leur vagin, de faire des interviews de vagins… Et c’est devenu ces Monologues… Au début, ces femmes étaient un peu timides, elles avaient du mal à parler. Mais une fois lancées, on ne pouvait plus les arrêter. Les femmes adorent parler de leur vagin.”

Depuis leur parution aux Etats-Unis en 1998, Les Monologues du vagin ont déclenché un véritable phénomène culturel : rarement pièce de théâtre aura été jouée tant de fois, en tant de lieux différents, devant des publics si différents… Mais que sont donc ces Monologues dans lesquels toutes les femmes se reconnaissent ? Il s’agit ni plus ni moins de la célébration touchante et drôle du dernier des tabous : celui de la sexualité féminine. Malicieux et impertinent, tendre et subtil, le chef-d’œuvre d’Eve Ensler donne la parole aux femmes, à leurs fantasmes et craintes les plus intimes.

 

Mon avis:

Parler de sexualité féminine et du corps féminin reste un sujet tabou à tout âge et dans de nombreuses cultures. Une vingtaine de monologues nous livrent les témoignages de nombreuses femmes en donnant la parole à leurs vagins, leurs émotions et leurs histoires.

D’un texte à l’autre, on peut rigoler, être horrifié, être émue ou se reconnaitre. De la jeune femme qui découvre son corps, qui a ses premières règles, qui découvre comment se faire plaisir, qui a ses premières relations sexuelles… aux examens gynécologiques et à la mise au monde d’un premier enfant, il y a un certain nombre de témoignages qui nous parlent personnellement. Mais il y a aussi ceux qu’on ne souhaiterait ne jamais connaitre…  Les violences sexuelles et les mutilations génitales sont nombreuses. Aujourd’hui, les chiffres sont toujours aussi choquants (à lire ci-dessous).

Ces monologues sont certes courts, certains juste une page, mais des messages divers et variés sont passés. J’ai grandement apprécié cette lecture, qui a pu me révolter par moment. Entre humour, poésie, fait véridique, j’ai aimé le changement de style d’écriture que nous offre l’auteure. L’avant propos rédigé par Gloria Steinem est tout aussi intéressant.

Je ne peux que vous recommander cet ouvrage, qui nous livre un ode à la féminité, à la découverte du corps féminin, engagé et féministe. A mettre entre toutes les mains !

  • Quelques chiffres des violences sexuelles et mutilations génitales en 2021 en France 
  • 94 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de viols et/ou de tentatives de viol sur une année. Parmi elles, 62 000 déclarent avoir subi au moins un viol. 9 victimes sur 10 connaissent l’agresseur. (Source: INSEE)
  • 77 000 victimes mineures et majeures de violences sexuelles ont été enregistrées par les services de police et de gendarmerie en 2021 (plaintes, signalements, constatations transmis à l ’autorité judiciaire).
    Plus de la moitié (57 %) des victimes de violences sexuelles connues des forces de sécurité sont mineures. Parmi elles, 8 sur 10 sont des filles.
    Depuis 2017, le nombre de victimes de violences sexuelles (viols, agressions sexuelles
    et harcèlement sexuel sur personnes mineures et majeures) enregistrées sur une année
    par les forces de sécurité a doublé. (Source: Ministère de l’Intérieur)
  • 125 000 femmes adultes ont subi des mutilations sexuelles (Estimation des années 2010) Une loi a été votée le 11 décembre 2013 pour la condamnation pénale des mutilations sexuelles féminines en France et dans le monde. (Source: Santé Publique France)
Bande dessinée, Littérature française (France), Livres

La sentinelle du petit peuple, tome 2 : Les larmes du dragon de Charline Forns, Carbone et Véronique Barrau

Éditeur : Dupuis
Pages : 56 pages
Parution : 7 Janvier 2022
Tome : 02/??
Format: Album
Genre: Jeunesse
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L’histoire:

Élina, qui se prépare à fabriquer un nouveau pot de pommade de fée, découvre avec effroi qu’il lui manque un ingrédient crucial : des larmes de dragon… Et sans cette pommade, impossible pour elle de continuer à voir ses amis du Petit Peuple, dont elle est devenue la gardienne ! Après une discussion avec sa prédécesseure, sa grand-mère Adélaïde, une seule solution se dessine : partir à la chasse au dragon, dans la célèbre forêt bretonne de Brocéliande… Inscrite dans une colonie de vacances explorant ce haut-lieu de la magie, du fantastique et des contes celtiques, Élina, accompagnée du lutin Llyam et de la fée Nelvyna, va se faire de nouveaux amis et apprendre de fascinantes légendes grâce aux monos de la colo ! Mais sans jamais perdre de vue sa mission : trouver ce terrible dragon dont elle a tant besoin…

 

Mon avis:

Elina retourne auprès de sa grand-mère qui est toujours hospitalisée, afin d’obtenir son aide. Un élément est manquant pour réaliser la pommade de fée, et pour pouvoir ainsi rester en contact avec le Petit Peuple. Une nouvelle mission se profile…

Pour cette seconde partie, le monde des contes et légendes arthuriennes s’ouvrent à nous. Au cœur de la forêt de Brocéliande, où notre héroïne est presque en vacances, on se retrouve donc sur les terres de Merlin, Vivianne, Arthur et Lancelot. Bien qu’ils soient juste cités (et c’est dommage), l’action et les rebondissements sont au rendez-vous. Elina et le petit peuple vont devoir se serrer les coudes, pour venir à bout de tous ce qu’ils les attendent.

L’histoire est toujours aussi touchante, que ce soit par rapport au lien qu’elle a avec sa grand-mère, ou avec un nouvel ami rencontré en colo, où elle va jusqu’à lui réaliser son rêve. Les liens familiaux sont à nouveau mis en avant, tout comme l’altruisme et les différences. Toutefois, j’ai trouvé la narration très rapide et un méchant très facilement vaincu.

Les illustrations sont toujours aussi superbes. Je suis particulièrement fan du design du dragon, très précis.

Bande dessinée, Littérature irlandaise (Irlande), Livres

Le fantôme de Canterville de Elléa Bird et Oscar Wilde

Éditeur : Jungle
Pages : 56 pages
Parution : 17 Octobre 2018
Tome : 01/01
Format: Album
Genre: Jeunesse
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L’histoire:

La famille Otis achète un château hanté par un fantôme du nom de sir Simon de Canterville dont les bruits de chaînes terrorisent la région. Mais les rôles s’inversent et ce sont les enfants qui sèment la terreur et tentent de faire fuir le fantôme.

 

Mon avis:

Adaptation en bande dessinée de la célèbre nouvelle d’Oscar Wilde, on retrouve Mr Otis, un ministre américain, à l’aube de son installation avec sa famille dans le château de Canterville Chase. Bien qu’il soit prévenu qu’un fantôme hante les lieux, il n’y croit pas. Enfin, pas tout de suite…

Sir Simon hante le château depuis plus de 300 ans, en raison d’un crime qu’il a commis. Il a toujours réussi à faire fuir les nouveaux arrivants. Mais la venue de cette famille très moderne lui donne de fil à retorde. Entre les parents qui s’adressent à lui comme à une personne vivante, le fil ainé qui est prêt à tout faire pour retirer ses “œuvres”, les jumeaux qui le maltraitent et la jeune fille qui lui montre aucun intérêt, ce n’est pas facile pour lui d’exercer sa mission.

Au fil des pages, beaucoup d’émotions nous font passer un bon moment de lecture. Entre les rires, l’étonnement et la compassion, cette famille et ce fantôme nous surprennent. Les grandes lignes de l’œuvre d’Oscar Wilde sont présentes. Ce qui est dommage, c’est que le texte de la fameuse prophétie est changé. J’aurais apprécié la voir intégrée. Ce que j’ai apprécié et qui donne un plus à cette adaptation, ce sont les dernières pages en fin d’ouvrage. On en apprend plus sur la vie de l’auteur, le contexte historique sur La belle époque et on a même le droit à un quizz sur l’intrigue. Les informations livrées sont parfaites pour un public jeunesse.

Les illustrations réalisées par l’auteure sont très soignées et précises. Une belle découverte.

Bande dessinée, Littérature française (France), Livres

Le temps des mitaines, tome 1 : La Peau de l’ours de Loïc Clément et Anne Montel

Éditeur : Dargaud
Pages : 128 pages
Parution : 24 Janvier 2020
Tome : 01/03
Format: Album
Genre: Jeunesse
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L’histoire:

Dans un monde imaginaire, les aventures et mésaventures d’une bande d’amis dotés de super pouvoirs !
Suspense, enquête, premiers émois, rires, …
Arthur vient d’emménager dans le village des Mitaines. Dès son premier jour dans la nouvelle école, il apprend qu’un élève a mystérieusement disparu. Sa curiosité est piquée, et avec l’aide de ses nouveaux amis, l’amusante Pélagie, l’intrigante Kitsu, le génie de la bande Gonzague et son fidèle compagnon Willo, il se met en tête de trouver le coupable !

 

Mon avis:

Elevé seule par sa mère depuis sa tendre enfance, Arthur s’intègre très vite dans sa nouvelle école. Auprès de l’escargot Gonzague, de la renarde Kitsu, de la luciole Willo et de la souris Pélagie, ils ne comptent pas rester sans rien, face au discours du directeur qui annonce la fugue de leur camarade, Badjer le blaireau. Tout bonnement, ils ne croient pas à une disparition si soudaine et bien trop mystérieuse…

Bien que le scénario commence sur les chapeaux de roues, très vite on se greffe à cette enquête bien orchestrée. Les personnages sont attachants, comme l’univers. Des maisons en conserves, en bocaux, en briques de lait… se côtoient pour nous offrir magie et émerveillement. On retrouve avec nos héros le caractère de jeunes enfants, pré-ado qui se découvrent : les premiers amours, la volonté de s’affirmer comme un adulte et non pas comme un enfant… La mixité est aussi mise à l’honneur avec les différences de chacun. Chaque animal représente une personnalité, et bien plus. Arthur n’a notamment pas encore eu sa première manifestation de pouvoirs magiques et c’est pesant pour lui. L’amitié et l’entraide sont des valeurs fortes et démontrées tout au long de leur recherche. En soit, de beaux messages sont intégrés tout au long de notre lecture.

Les illustrations participent aussi à nous immerger dans cette histoire. Encre de chine et aquarelle, Anne Montel contribue une nouvelle fois à la réussite de cet ouvrage.