Littérature anglaise (Angleterre), Séries

La folle aventure des Durrell (The Durrells in Corfou)

La folle aventure des Durrell The Durrells in Corfou

Acteurs : Keeley Hawes, Milo Parker, Josh O’Connor, Daisy Waterstone, Callum Woodhouse, Lucy Black…
Réalisateur : Simon Nye
Genre: Historique, Comédie

 

L’histoire:

En 1935, après la mort de son mari et des problèmes financiers, Louisa Durrell décide de déménager de Bournemouth jusqu’à l’île grecque de Corfou avec ses quatre enfants. Des changements vont alors devoir s’opérer au sein de cette famille qui va voir sa vie bouleversée du jour au lendemain.
Adaptée de l’autobiographie Trilogie de Corfou de Gerald Durrell

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Mon avis:

A Bournemouth, en Angleterre, Louisa Durrell se sent dépassée. Veuve, les difficultés financières s’acculent et ses quatre enfants ne l’aident pas. Son plus jeune fils est même sur le point de se faire renvoyer de son école. Se soûlant de plus en plus, elle ne peut laisser sa famille s’écrouler. Sur un coup de tête, elle décide de déménager sur l’ile de Corfou, en espérant un nouveau départ et avenir.

Dans une ancienne villa à rénover où il n’y a pas d’électricité, les Durrell doivent prendre leur marque. Accompagnée par un villageois, les enfants de Louisa ne sont toujours pas au rendez-vous pour l’aider. L’ainé, Lawrence, veut devenir écrivain. Leslie est passionné d’armes à feu et tire à tout va. Margo est plus intéressée par les hommes de l’île, que par se trouver un travail. Et le benjamin Gerald est captivé par les animaux, au point de créer un véritable zoo dans la maison.

Au fil des épisodes, c’est un plaisir de suivre cette famille. On retrouve l’humour typiquement britannique, des paysages envoutants et de superbes costumes d’époque. Ponctué de nombreux rebondissements, souvent inattendus, on ne peut que rigoler face à cette famille rebelle et attachante.

Abordant le ton léger et loufoque de la trilogie de Gerald Durell (le benjamin de la famille), la nature et les animaux détiennent une place importante dans la narration. On y aborde aussi la mort, le deuil, l’injustice et l’homosexualité.

En soit, une série drôle et décalée où le dépaysement et le rafraichissement sont garantis.

note 4 étoiles

Historique, Littérature anglaise (Angleterre), Livres

Les tribulations d’une cuisinière anglaise de Margaret Powell

Les tribulations d'une cuisinière anglaise de Margaret Powell

Éditeur : Payot
Pages : 288 pages
Parution : 7 Mai 2014
Genre: Historique

 

Résumé :

Dans l’Angleterre du début des années 1920, la jeune Margaret rêve d’être institutrice, mais elle est issue d’un milieu modeste et doit entrer en condition. De fille de cuisine, elle devient rapidement cuisinière, un titre envié parmi les gens de maison. Confinée au sous-sol de l’aube à la nuit, elle n’en est pas moins au service de ceux qu’on appelle Eux, des patrons qui ne supporteraient pas de se voir remettre une lettre par un domestique autrement que sur un plateau d’argent. Elle saura leur tenir tête et rendra souvent son tablier pour améliorer ses conditions de travail, jusqu’à ce qu’elle trouve enfin, sinon le prince charmant, du moins le mari qui l’emmènera loin des cuisines des maîtres.

Grâce à son franc-parler aux antipodes des récits de domestiques anglais trop parfaits, ce témoignage paru en 1968 a valu la célébrité à Margaret Powell (1907-1984). Quarante plus tard, il a inspiré le scénariste de «Downton Abbey» alias Julian Fellowes.

 

Mon avis:

Ce roman autobiographique retrace la vie de Margaret Powell, de son enfance à Hove (près de Brighton) jusqu’à sa soixantaine. Son père était artiste peintre et sa mère faisait des ménages. En tant qu’ainée de la famille, elle s’occupait souvent de ses frères et sœurs. Même si sa famille avait peu d’argent, certains divertissements étaient possibles occasionnellement: jeux, cirque, cinéma… Une fois son brevet des collèges obtenu à 14 ans, elle aurait bien voulu continuer l’école.

Pour faute de moyens financiers, elle commença rapidement à faire des ménages et enchaina divers emplois. Avec l’aide de sa mère, elle entra finalement en condition et devient fille de cuisine dans une grande maison. Enchainant les places, elle a connue différents employeurs et monta en garde en tant que cuisinière.

Ce que j’ai aimé avec ce témoignage, c’est qu’il se lit aisément. On a l’impression que Margaret est là avec nous et qu’elle nous raconte directement son histoire. Et quelle aventure ! Les nombreux témoignages nous font prendre conscience des conditions de vie et des différences entre “Eux” (les gens d’en haut) et les gens d’en bas. Dans une même maison, la frontière est énorme. Elle nous raconte de nombreuses anecdotes saugrenues de tâches quotidiennes à réaliser, comme repasser des lacets… Ces collègues ne sont pas épargnés, et on ne peut que rigoler de commentaires en commentaires.

Le texte est très bien écrit et on s’imagine facilement l’environnement qui nous est décrit. La multitude de souvenirs qu’elle nous confie, font à la fois rire et peuvent être aussi révoltant. Je retiens par exemple cet aristocrate qui les faisait descendre en pleine nuit pour toucher leurs bigoudis, en échange d’une pièce…

Elle m’a regardée comme si j’étais quelque chose de pas tout à fait humain. Elle n’a pas prononcé un mot, elle est juste restée là, à me regarder. Elle avait visiblement du mal à croire que quelqu’un comme moi pouvait marcher et respirer. Je me suis dit : “qu’est-ce qu’il y a ? j’ai mon bonnet, mon tablier, mes bas noirs, mes chaussures…Je n’arrivais pas à trouver ce qui n’allait pas. Finalement elle a articulé :
“Langley, vous ne devez jamais, jamais vous m’entendez, sous aucun prétexte, me tendre quoique ce soit avec vos mains; toujours sur un plateau d’argent.

Mais il est vrai qu’une fois une grande partie du roman lu, la redondance s’installe. On rigole beaucoup moins, même si le récit reste intéressant.

En soit, une lecture très agréable avec de nombreuses notes d’humour et qui nous ouvre les portes de la domesticité anglaise au début du XXème siècle.

note 3,5 étoiles

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

Sous une pluie d’étoiles de Laura Wood

Sous une pluie d'étoiles de Laura Wood

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 320 pages
Parution : 11 Mai 2023
Genre: Jeunesse, Historique

 

Résumé :

Dans la grise Angleterre des années 1930, Bea a grandi en se rebellant contre les conventions de l’époque, tout en sachant qu’un jour elle épousera un homme choisi par ses parents – quelqu’un d’assez riche pour tenir la famille éloignée du besoin. Mais elle aspire à tellement plus : l’aventure, le frisson, le voyage, et peut-être même l’amour.
Quand l’occasion se présente de passer l’été en Italie avec son oncle bohémien et son fiancé, c’est un tout nouveau monde qui s’offre à Bea – un monde qui inclut Ben, un jeu artiste aussi beau qu’arrogant. C’est la guerre entre eux, jusqu’à cette nuit où un défi est lancé : seront-ils capables de mettre leurs différends de côté et avoir la parfaite idylle estivale ?
Leurs amis s’occupent avec joie de fixer les règles de ce pacte, et Bea et Ben sont au moins d’accord sur un point : ils ne doivent et ne peuvent sous aucun prétexte tomber amoureux…
Un chaud et long été de baisers et bêtises commence, mais le mauvais temps et les nuages de tempête arrivent en Europe : il est temps de rentrer à la maison. Chaque été doit toucher à sa fin – mais pour Bea, cela pourrait n’être en réalité que le début…

 

Mon avis:

Dans un manoir sombre, quelque peu lugubre et envahi de rats, Béatrice rêve de liberté. Mais ses parents voient les choses différemment. Sa place doit être auprès d’un mari. Son caractère trop exubérant doit être maitrisé, tout comme sa passion pour les sciences. C’est totalement inacceptable pour eux. Lors d’une énième soirée, elle se fait remarquer par son discours qui choque l’assemblée. C’est décidé, ses parents l’envoi en Italie auprès de son oncle Leo, qui sera chargé de la recadrer…

Mais autant dire que chez Leo et Filomena, les bonnes manières anglaises ne sont pas si présentes que ça. La Villa di Stelle accueille de nombreux artistes (sculpteur, peintre et dramaturge). Ces deux mois vont permettre à Béatrice de changer, de s’éveiller et de se découvrir. Mais sûrement pas comme le souhaitaient ses parents ! Et tant mieux pour notre jeune héroïne.

Après le monde de la littérature, du théâtre, place maintenant à l’art et la science. Béatrice peut rappeler Freya de Sous des flocons d’argent. On ressent sa passion, son enthousiasme et sa force de caractère. Elle souhaite étudier, avoir un emploi et non rentrer dans un moule dépassé. Depuis quelques années les femmes travaillent, elle aspire à faire de même et avoir son indépendance. La vie que mène son oncle est comme un rêve. Adieu les règles absurdes, elle peut enfin s’exprimer et être entendue.

Très vite, elle fait une rencontre. Et il faut dire que leurs premières minutes ensemble sont quelques originales ! Ben lui fait d’ailleurs remarquer plusieurs fois. Cela ne va pas les empêcher de développer une amitié, qui ira même jusqu’à une belle parenthèse estivale. Puisque oui, Béatrice devra retourner en Angleterre et Bénédicte continuer ses œuvres d’art.

La plume de Laura Wood m’enchante de plus en plus. Ce roman est tellement envoutant. On se croit nous aussi sous le soleil italien, en compagnie d’artistes en herbe. Le contexte historique est beaucoup plus que lors des précédents romans. Dans un climat d’entre deux guerres, on parle de Mussolini, d’Hitler, de fascisme, de répression envers les juifs… Cet ajout m’a beaucoup plu.

Pour information, ce roman est totalement indépendant des deux précédents. On ne retrouve aucun des personnages, même cités.

En bref, une très belle romance historique au cœur des années 30 où l’on suit l’émancipation d’une héroïne étonnante.

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

Sous des flocons d’argent de Laura Wood

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 384 pages
Parution : 4 Mars 2021
Genre: Jeunesse, Historique

 

Résumé :

Plongez à la suite de Freya dans l’univers fascinant de l’aristocratie anglaise entre spectacle, charme, volupté… et mystère !

1931. Freya quitte sa ferme natale des Cornouailles. À dix-huit ans seulement, elle décide de suivre ses rêves d’enfant et de devenir comédienne. Dans le train qui la conduit à Londres, elle fait la rencontre de Kit, un jeune auteur en herbe. Leur complicité est immédiate et il lui propose d’intégrer sa compagnie de théâtre. Freya voit déjà son avenir tout tracé… Entre glamour et vie sur les planches, elle se sent enfin à sa place. Pourtant, au gré des tournées, un amour éclot, bouleversant tous ses plans. La magie de la scène cache parfois une réalité tout autre…

 

Mon avis:

Tout comme sa sœur ainée Lou, que l’on a pu découvrir dans le roman Sous un ciel d’or, Freya a le goût de l’aventure. Sans rien dire, elle quitte sa famille pour Londres. Interprétant son rôle jusqu’au bout, c’est dans des habits de fugitive qu’elle fait la connaissance de Kit dans le train. Il est justement régisseur d’une troupe de théâtre qui s’apprête à partir en tournée en Angleterre. Cette nouvelle rencontre va lui permettre de réaliser son rêve, en lui réservant tout de même quelques surprises.

Embauchée en tant qu’assistante couturière, Freya se mêle à de grandes stars et admire chaque soir les représentations. Une expérience qui lui permet d’en découvrir plus sur le théâtre et ses coulisses. La concurrence est dure pour monter sur scène, se faire une place et avoir la reconnaissance pour son talent.

Au cours du récit, on découvre une héroïne qui va s’épanouir. Entre la nativité, la prise de conscience et la remise en question, Freya grandit. Son impulsivité et son dynamisme m’a finalement permis de m’attacher à elle. En début d’ouvrage, elle parait assez hautaine. Elle se montre déterminée et prête à tout pour réaliser son rêve. Le métier de comédienne l’anime depuis sa tendre enfance.

L’auteure arrive parfaitement à nous faire ressentir son enthousiasme. Comme pour le premier roman, on se croirait avec Freya voyageant de villes en villes, de représentations en représentations. Il est d’ailleurs très agréable de voir un certain nombre d’auteurs et d’œuvres classiques cités. Après tout, il s’agit de “L’importance d’être constant d’Oscar Wilde” qui est interprété par la troupe.

Pour information, ce livre peut être lu indépendamment. Même si on retrouve les personnages de Lou et de Robert, en début et fin d’ouvrage. Des renseignements déjà expliqués dans le premier roman, le sont à nouveau dans celui-ci.  J’ai tout de même apprécié en savoir plus sur nos héros précédents.

En bref, un bon moment de lecture où l’on suit l’évolution d’une héroïne qui va se révéler.

Littérature anglaise (Angleterre), Livres, Young adult

Sous un ciel d’or de Laura Wood

Éditeur : Pocket Jeunesse
Pages : 384 pages
Parution : 4 Mars 2021
Genre: Jeunesse, Historique

 

L’histoire:

1929. Lou, dix-sept ans, vit dans une ferme des Cornouailles. Elle est fascinée par la magnifique demeure des Cardew, vide depuis des années. Écrivaine en herbe, elle y passe des après-midi seule, en cachette, à lire et à se rêver membre de la prestigieuse famille qu’elle épie dans les revues mondaines.

Quand, à la faveur de l’été, les propriétaires investissent les lieux, Lou est soudain transportée dans le monde luxueux et pétillant de l’aristocratie anglaise. Au centre, un frère et une sœur époustouflants, dont elle devient de plus en plus proche.

Tandis qu’un amour inattendu s’éveille en elle, Lou découvre que le champagne, le jazz et le charleston cachent de sombres secrets.

 

Mon avis:

Juin 1929, la jeune Lou assiste au mariage de sa sœur Alice. Elles ont toujours été très proche et se confiaient tout. Une nouvelle page est à écrire et ce n’est pas facile quand on a plus de repères. Comme elle l’a souvent fait, elle va se ressourcer dans la maison abandonnée des Cardew. Cette famille noble la fascine. Faisant souvent la couverture des journaux, elle et Alice connaissent tout ce qui est dit d’eux. Sauf que cette fois, la maison n’est pas vide…

Admirant les fastes et excès de cette fête qui se déroule sous ses yeux, elle finit par se faire repérer par Robert Cardew. Quelque peu impertinente, elle entre en conversation avec lui. Elle apprend qu’il a lu le début de son roman, qu’elle a oublié dans la maison. Ce moment marque le début d’une rencontre surprenante, qui ne s’arrête pas là. Bien que Lou est issue d’un village de pêcheur et que Robert et sa sœur Caitlin viennent de la grande capitale, une amitié se crée. Sous des airs de charleston, de jazz et accompagnés de superbes robes et de grandes quantités d’alcool, des secrets bien enfuis se dévoilent au fur et mesure.

Dès les premières pages, on est comme happé par l’ambiance. On souhaite être au côté de Lou, qui a la chance d’assister à ces fêtes et de côtoyer tous ces aristocrates. J’ai tout de suite aimé le personnage de Lou qui se cherche. Elle ne souhaite pas avoir le même parcours que sa sœur Alice. Avec le soutien de sa famille, Lou souhaite avoir la possibilité de découvrir le monde et de s’affranchir. A la fois une critique de cette époque où l’opulence régnait, un certain nombre de sujets engagés sont évoqués: émancipation des femmes, inégalités ethniques et sociales, homosexualité…

En bref, un roman divertissant qui nous emmène en Cornouilles à l’époque de l’âge d’or, ainsi qu’à la rencontre d’une adolescence en quête de sa destinée.

Jeunesse, Littérature française (France), Livres

La cascadeuse des nuages de Sandrine Beau

Éditeur : Alice Jeunesse
Pages : 151 pages
Parution : 26 Septembre 2016
Genre: Jeunesse, Historique

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L’histoire:

Elise Deroche est la première femme à obtenir son brevet de pilote d’avion en France et à concourir avec les hommes. A l’aube du 20e siècle, les femmes demeurent toute leur vie sous la tutelle de leur père ou de leur époux. Mais, fougueuse et frondeuse, Elise est avant tout une femme libre !

 

Mon avis:

Elise est une jeune femme en quête de liberté et qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, au grand dam de ses parents. Alors, quand l’âge de sa majorité arrive, elle annonce qu’elle sera comédienne, qu’elle va vivre à Paris et étudiera aux Beaux Arts. Elle a tout planifié pour avoir enfin son indépendance et prendre ainsi sa vie en main. Sa rencontre avec son voisin Charles, ne la laisse pas indifférente. Au fil des échanges, il finit par lui montrer son avion: un biplan Voisin. Elise devient alors “la cascadeuse des nuages” et cela ne sera pas au goût de tout le monde…

Vive et impulsive, Elise croit au changement de la place des femmes dans la société. En 1910, les mouvements féministes gagnent de plus en plus en importance. Elle compte ajouter sa pierre à l’édifice en devenant la première femme à obtenir son brevet de pilote. Son compagnon Charles la guide du mieux qu’il peut, en lui inculquant des cours de pilotages. Dino, le mécanicien est ébahit devant les accomplissements de la jeune femme. Et son petit frère Anatole est bien sûr son premier supporter. Mais ces derniers vont devoir s’épauler pour soutenir Elise, qui est victime de médisances et de complots. Elise attire toutefois les curieux qui l’admirent et l’encourage.

Librement inspiré de l’histoire d’Elisa Deroche, j’ai apprécié découvrir cette femme. La construction de la narration est originale. A deux voix, on découvrir d’abord l’histoire grâce à Anatole, puis sous forme de carnet intime avec les mots d’Elise. Cela peut être déroutant au début, d’autant plus que certains évènements peuvent être racontés deux fois. J’ai trouvé le procédé original, mais il ne dynamisait pas l’intrigue parfois lente.

Aussi, j’aurais bien aimé trouver en fin d’ouvrage une biographie et quelques illustrations du biplan. Le livre parle d’un certain nombre de faits qui ont existé. Cela aurait été bien d’avoir toutes ces dates clés.

En bref, une bonne lecture qui nous permet d’en apprendre plus sur Elisa Deroche et sur la vie des femmes au début du XXème siècle

 

Qui était Elisa Deroche, la première femme au monde à avoir obtenu son brevet de pilote-aviatrice ?

Connue sous le pseudonyme de baronne Raymonde de Laroche, Elisa Deroche est une actrice et aviatrice française née en 1882 à Paris.

Le 8 mars 1910, elle entre dans l’Histoire, en obtenant le brevet de pilote N°36 de la part de l’Aéro-Club de France. Charles Voisin, l’un des deux fondateurs du constructeur éponyme, est son professeur et ami intime.

Aviatrice de tous les temps, elle participe à beaucoup de meetings en France qu’à l’étranger. A Saint-Pétersbourg, elle obtient même les félicitations du tsar Nicolas II.

Au fil de sa carrière, elle obtient de nombreux prix et bât des records.