Jeunesse, Littérature française (France), Livres

Contes d’ailleurs et d’autre part de Pierre Gripari

Contes d'ailleurs et d'autre part de Pierre Gripari

Éditeur : Grasset
Pages : 192 pages
Parution : 2 Mai 2012
Genre : Jeunesse

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L’histoire:

Dans ces huit contes inspirés des folklores russe, français, italien ou d’Afrique du Nord, des sorcières côtoient un diable aux cheveux blancs, une petite sœur plus maline que ses frères, une demoiselle scarabée amoureuse, ou encore un bagada farceur…
La fantaisie inimitable de Pierre Gripari s’empare d’histoires d’ici, d’ailleurs et d’autre part, pour le plus grand plaisir de l’imagination !

Prix des Incorruptibles

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Mon avis:

Pierre Gripari est un auteur que j’ai lu quand j’étais enfant, et qui m’a marqué avec notamment le célèbre livre “La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca”. C’est donc avec grand plaisir que je découvre ce recueil de huit nouveaux contes.

On commence l’aventure avec “Mademoiselle Scarabée”, un conte venant d’Afrique du Nord et qui nous propose une bonne entrée en matière. Dès la première page, j’ai explosé de rire ! Très court, juste sept pages, il est très divertissant et tout en rime.
On continue avec “Madame La-terre-est-basse”. Assez court lui aussi, c’est surtout le travail d’écriture qui m’impressionne et les beaux messages passés à travers l’histoire. Une bien belle réalisation.
Ensuite autour de l’histoire du Diable aux cheveux blancs, où j’ai aussi bien rigolé. Le texte est un peu plus long et quel plaisir de le découvrir.
“L’histoire du Bagada” nous emmène en banlieue parisienne dans un petit appartement avec un petit diable farceur. J’avoue avoir moins accrochée à ce conte, puisque finalement à la fin, on ne sait pas ce qu’est un bagada (ou bien je n’ai pas compris !)
On reste en France avec “Le voyage de Saint Déodat”, qui met en sein un village juste avant la seconde guerre mondiale. Le scénario est très original, puisqu’ici ce n’est pas un personnage notre narrateur, mais bien Saint-Déodat, un village de moins de deux mille habitants sur une surface d’un kilomètre. On revisite l’Histoire, les grands noms, les grandes dates, les grands évènements. Il s’agit de mon coup de cœur.
L’aventure continue avec “Petite sœur”, un long conte en plusieurs parties. Celui-ci est plus classique, même si le style de l’auteur lui donne beaucoup de charme. On ne peut pas s’ennuyer avec ses écrits.
L’auteur se met ensuite en scène avec “L’eau qui rend invisible” en référence à un livre que je n’ai pas lu, les Contes de la Folie-Méricourt, où il est question d’une bouteille ou plutôt de son contenu. Tout comme une précédente histoire, je n’ai pas trop accroché alors que j’ai quand même bien rigolé.
Enfin, le recueil s’achève avec un conte russe “Sadko” qui est un cithariste. J’ai grandement aimé connaitre ce musicien. On peut dire ainsi que ce recueil s’achève très bien !

En bref, ce recueil nous offre différent scénario et sujet très bien contés. Quelques illustrations sont aussi présentes, et égayent les histoires. Une bien belle découverte !

note 3,5 étoiles

Album, Littérature ecossaise (Ecosse), Livres

Petit jardin de poésie de Ilya Green et Robert Louis Stevenson

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Éditeur : Grasset Jeunesse
Pages : 32 pages
Parution : 30 Août 2017
Genre: Jeunesse, Poésie

 

L’histoire:

Dans ce nouveau titre de La Collection, les regards de Robert Louis Stevenson et d’Ilya Green se rencontrent délicieusement pour ajouter de la magie à la poésie de
moments enfantins. Avec force et douceur, tendresse et délicatesse, leurs univers donnent corps aux rêves de l’enfance et son pouvoir de voyager en restant immobile.
Un pur délice, à lire, relire, réciter, recréer les yeux fermés…
Pour tous ceux qui ont gardé leur âme d’enfant.

 

Mon avis:

Merci aux éditions Grasset Jeunesse et à Babelio pour cet album.

Il est composé de 11 poèmes écrits par Robert Louis Stevenson, qui nous font retomber dans le monde de l’enfance. On y retrouve des scènes de la vie quotidienne mises en lumières par les rimes de son auteur, mais aussi par des illustrations toutes en douceurs de Ilya Green. J’ai bien aimé ce concept où une palette de 4 couleurs est imposée. Le graphisme est pur, authentique et vivant. On est touché par ses scènes qui nous rappellent des moments clés de notre enfance. Voici un super livre pour les enfants, pour découvrir la poésie en toute simplicité, mais aussi et surtout, avec des thèmes qu’ils connaissent.

Cet album me donne envie de découvrir les autres ouvrages de “La Collection” qui reprend des textes classiques et les met en scène sur le même principe. J’ai vu par exemple, que des textes de Boris Vian ont été adaptés de la même manière.

3,5 étoiles