Sorties culturelles

Palais impérial de Compiègne

DSC03755

Si les origines du Palais de Compiègne remontent au Moyen-Age, c’est à Louis XV et à son architecte Gabriel que l’on doit la transformation et l’agrandissement, qui fait de lui l’un des plus grand château néo-classique français, et un lieu historique qui, aux côtés de Versailles et de Fontainebleau, est l’une des trois plus importantes résidences royales et impériales françaises.

Ancienne résidence d’été de la cour, remise en état après la Révolution sur ordre de Napoléon Ier pour y accueillir sa seconde femme, l’impératrice Marie-Louise, le palais connut aussi des heures de gloire sous le Second Empire. Séjour favori de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, c’est là qu’eurent lieu les fameuses “Séries de Compiègne” qui accueillaient chaque année, les têtes couronnées et les plus grandes figures du tout Paris.

 

cof
DSC03646DSC03651DSC03661DSC03668DSC03672DSC03681DSC03687DSC03700DSC03713DSC03731DSC03733DSC03741

 

 

Le parc du château de Compiègne

dsc03761.jpgdsc03762.jpgDSC03766dsc03771.jpgDSC03773DSC03772

Sorties culturelles

Le château de Seneffe et son musée de l’Orfèvrerie

DSC04148

Le château de Seneffe, situé en Belgique est un château construit au XVIIIe siècle et qui abrite le musée de l’orfèvrerie. 500 objets de la collection d’orfèvrerie sont ainsi mis en scène dans le château.

IMG_20190907_102721IMG_20190907_102746IMG_20190907_103327IMG_20190907_105740IMG_20190907_112758

De style néoclassique, il est construit de 1763 à 1768 pour un homme d’affaires Julien Depestre (devenu comte de Seneffe et de Turnhout en 1767) par l’architecte Laurent-Benoît Dewez.  En 1774, il décède et sa veuve Isabelle Cogels poursuit la réalisation du projet. Leur fils aîné Joseph Depestre partage l’intérêt de ses parents pour le domaine. Il confie l’aménagement du parc à l’architecte Charles De Wailly et au sculpteur Augustin Pajou. Il fait malheureusement de mauvaises affaires et se réfugie à l’étranger. En 1798, les Pays-Bas autrichiens ayant été réunis à la République française, le domaine est confisqué par le gouvernement qui le met en vente. Il passe ensuite de mains en mains, le château est ainsi restauré, puis mis à l’abandon, puis dilapidé. L’État belge finit par l’acquérir en 1969, et décide d’y héberger un musée de l’orfèvrerie de la Communauté française, dont le noyau est constitué par la collection de Claude et Juliette D’Allemagne, à la suite d’une donation.

IMG_20190907_102930IMG_20190907_104546IMG_20190907_104713IMG_20190907_104930IMG_20190907_105248IMG_20190907_105758IMG_20190907_110031IMG_20190907_110945IMG_20190907_110102

Malheureusement comme le château a été dilapidé, ce ne sont que des donations qui l’habitent. Il y a juste les murs et leurs peintures qui sont d’origines, et le magnifique parquet. Je pense que c’est la première fois que je prend un parquet en photo. Vous allez comprendre pourquoi ci-dessous ! D’ailleurs pour la visite, on nous fait porter des chaussons pour ne pas l’abîmer.

IMG_20190907_102911IMG_20190907_103243img_20190907_105230.jpgIMG_20190907_105447IMG_20190907_110000IMG_20190907_112224IMG_20190907_111539

Le château se trouve dans un parc de 22 hectares comprenant une orangerie, un théâtre néoclassique, une volière, un parc à l’anglaise avec un jardin à la française, un étang et une île reliée à la rive par un pont très romantique.

DSC04154DSC04183DSC04165DSC04189img_20190907_134014.jpg

Sorties culturelles

Château d’Attre et l’exposition “Impression de P’art Etre” au siècle des Lumières

953115_1

La château d’Attre est un sublime château du XVIIIème siècle implanté dans un parc de 17 hectares. Le château fut construit sur les fondations d’une ancienne forteresse médiévale, habité par la famille Franeau d’Hyon, Comtes de Gomegnies, chambellans à la Cour des Habsbourgs d’Autriche. Désirant une demeure plus moderne et dans le goût du temps, les propriétaires firent raser la forteresse et combler les douves en 1752.

Celle-ci a d’ailleurs servit de lieu de séjour à l’archiduchesse Marie-Christine d’Autriche (sœur de Marie-Antoinette) et à son mari, Albert de Saxe Teschen, gouverneurs des Pays-Bas. Leur chambre est toujours existante, et n’a jamais été utilisé depuis.

DSC03584

Ce château est un très beau témoignage de l’époque, vu que le mobilier et même les papiers peints sur les murs sont d’origine. De style Louis XV, le château est constitué d’un corps principal encadré de deux ailes. Il est constitué de deux niveaux en grès, pierre calcaire et briques enduites.

Le parc est constitué d’un jardin à l’anglaise et parc forestier, il abrite quelques monuments tels qu’une tour en ruine, un colombier du XVème siècle, un ermitage, la fameuse tour Vignou (dont tout une légende lui est liée), un chalet suisse, un pavillon des bains… ainsi que “le Rocher ” : un grotte artificielle réalisée pour l’archiduchesse pour ses partie de chasse. Construit de 1782 à 1788 avec des pierres, cette étonnante ‘folie’ qui a coûtait bien chère, mesure 24 mètres de haut nécessita le travail de 40 ouvriers. Quatre tunnels mènent le visiteur au cœur du rocher.

A noter aussi que la château a servit de décor pour les films des Visiteurs !

DSC03534DSC03574DSC03570DSC03539

Le château accueille actuellement l’exposition “Impression de P’art Etre” au siècle des Lumières, qui met en valeur des vêtements en papier du XVIIIème siècle. Ils sont d’ailleurs très impressionnants, vu que de loin on ne voit pas que c’est du papier. C’est seulement en s’approchant, qu’on voit que c’est chiffonné, et qu’on est devant une superbe création en papier.

La visite guidée du château est très intéressante, peut être un peu courte. Ma soif de curiosité n’a pas été totalement satisfaite! On visite que quelques ailes du château, vu que celui-ci est toujours habité. Et ce sont de pure merveilles, on ne s’est plus où regarder que ce soit les murs, le mobilier, et même les plafonds ! Par contre on a aucune info sur l’exposition, mais un guide très complet est là pour répondre à nos questions.

DSC03497DSC03501DSC03498DSC03499DSC03504DSC03521rpt

Sorties culturelles

Exposition Chevaliers et Nobles Dames au Château d’Hardelot

56215529_2145946068773948_7761513929783640064_n

Du 9 mars au 2 juin 2019, l’exposition présente des exemples d’habillement seigneurial de 1380 à 1490. Elle comprend à la fois des tenues civiles et des pièces d’équipement militaire. Il y a également de vêtements populaires et bourgeois, ce qui nous montre la diversité sociale de l’époque.

Le vêtement est dès lors un marqueur social très fort : couleurs, ampleurs, matières indiquent dès le premier regard le statut des individus. L’accent est mis sur la transformation des silhouettes, que ce soit dans le vêtement ou les accessoires. A travers la présentation de ces tenues, sont aussi évoquées les caractéristiques et l’évolution des critères esthétiques de cette fin du Moyen Âge.

 

La lingerie

cofcof

Durant le Moyen Age, la propreté du corps dépend de la fréquentation des étuves. Hommes et femmes s’y rendent pour y prendre des bains de vapeur et s’y baigner. C’est également un lieu de détente. Autrefois, les hommes et les femmes pouvaient s’y baignaient ensemble, mais peu à peu les mentalités évoluent. Les seigneurs quant à eux ont leurs propres bains, qu’ils partagent avec leurs hôtes.

La chemise est le premier linge de corps portée par les hommes et les femmes. La tunique est plus ou moins longues, selon le sexe. Les hommes portent aussi des braies, sorte de caleçon.

Le lin est souvent utilisé pour les dessous, le blanc est symbole de propreté et de pureté.

La superposition de vêtement est courante. Pour une femme, il s’agit d’une cotte, quant au homme, il s’agit d’une chausse à plein fond et d’un doublet, sorte de gilet à manche et lacé.

Les vêtements sont un véritable marqueur social, les matières choisies et la couleur indiquent le statut de la personne.

 

L’habillement

cof

mde

Durant la première moitié du XVe siècle, la houppelande est la robe portée pour les hommes et les femmes. C’est un vêtement long et couvrant, double et fourré.

La différenciation des sexes apparaît au XVIe siècle.

mdemdecof

La silhouette masculine est élargie aux épaules, et élancée aux jambes. Les chausses sont moulantes, et le pourpoint ou la jaquette rembourrée avec des manches bouffantes. Seul les hommes sages (savants, âges…) portent la robe.

La silhouette féminine présente un buste menuet un bas de robes épanoui, avec traînes et longues manches, signe de noblesse. La robe à ceinture, ou à tassel apparaît, avec un décolleté en V bordé de soie et de fourrure.

mdemdecof

La coiffe est aussi indispensable, signe de respectabilité et de statut social. En intérieur, on porte le cale, sorte de bonnet en lin blanc, à l’extérieur le chaperon en drap de laine ou étoffe plus fine.

Les femmes portent des coiffes simples, faites de toile de lin ou de chanvre drapée, ainsi que des chaperons. Les atours de tête, structures de fil de métal orné de tissus, pierreries et voile, sont réservés à la noblesse.

 

L’échoppe du tailleur

cof

Chaque client y choisi son tissu puis s’adresse a des artisans spécialisés: chaussetier pour les chausses, couturier ou tailleur pour les robes, pourpointier pour les pourpoints, doubletier pour les doublets.

 

Le chevalier

mdemdemde

Le plus souvent issu de la noblesse, il commence son apprentissage en tant que page dès 7 ans. Vers 20 ans, il est adoubé, reçoit ses armes et une armure des mains de son seigneur.

L’équipement de base est le gambison, sorte de grosse veste épaisse pour parer les chocs. Pour dessus, les plus roches mettent une longue cotte de mailles en métal entrelacés: le haubert. La tête est protégé par un heaume, soit un casque. Des plates, plaques d’aciers, sont aussi fixées sur les bras et jambes. Un grand bouclier complète l’équipement.

Au XIVe siècle, les plates sont intégrés aux armures pas des rivés, c’est l’apparition des armures de plates. Un surcot doublé de lamelles d’acier est aussi ajouté.

 

 

Sorties culturelles

Le château d’Hardelot : Centre culturel de l’Entente Cordiale

DSC00358

Un peu d’Histoire

Ce manoir de style néo-gothique a été construit sur les vestiges d’un château-fort du XIIIe siècle, appartenant aux Comtes de Boulogne. Plusieurs fois malmené et détruit, c’est au XIXème siècle que John-Robinson Whitley décide de faire une nouvelle station balnéaire digne du Touquet-Paris-Plage, dont il est le co-fondateur, afin d’y accueillir la noblesse britannique et française. Le château, devenu manoir, est ainsi réhabilité et devient un lieu mondain, qui sera par la suite cédé à l’Abbé Bouly, puis racheté par la municipalité et le département, pour devenir le “Centre culturel de l’Entente Cordiale”.

Autour du château s’étendent des jardins anglais et un théâtre élisabéthain (qui a reçu l’approbation de la reine Elisabeth II).

smacap_Brightsdr_HDRBsmacap_BrightDSC03315

Place aux pièces intérieurs 

Le salon et le fumoir sont de style néogothique, pièces de convivialité et très cosy. Le fumoir était réservé aux hommes qui s’y retrouvaient après le repas,  pour déguster une liqueur et un bon cigare.

La salle de billard est la salle pièce qui a pu être restauré à son état d’origine.

DSC03334DSC03327DSC03317

Dans le vestibule et la salle à manger, on retrouve un style victorien: parquet anglais, et papier peint à motif. On buste de Victoria et d’Albert sont présent. Sur la table, nous est présenté à gauche un service à la française, et sur la droite à l’anglaise. En France, les dents de fourchettes pointent vers le bas, et la lame du couteau est dirigée vers l’assiette. Les verres sont disposés dans l’alignement du couteau, avec un angle de 45°. En Angleterre, les dents de fourchettes sont disposées vers le haut, comme les cuillères, et les couteaux vers l’extérieur. Les verres sont quant à eux disposés en ligne droite.

DSC03335DSC03351DSC03348DSC03349

Les appartements de John Whitley sont de style art nouveau. Sur le lit est présenté un maillot de bain homme et femme.

DSC03377DSC03374DSC03379

Le cabinet des curiosités est consacré au dernier propriétaire, l’abbé Bouly. ll s’agit de son cabinet de travail qui a été reconstitué avec œuvres d’art et animaux naturalisés.

DSC03389DSC03393

Enfin la bibliothèque est de style néogothique, en référence au donjon médiéval où elle se trouve. Une grande collection d’œuvres de Dickens y sont présentes, ainsi que son buste, en référence aux quatre étés successifs qu’il a passé à Boulogne sur mer.

DSC03371DSC03394DSC03395

Quelques détails sur le mobilier

Sorties culturelles

Le château de Versailles

DSC02636

Classé depuis 30 ans au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO, le château de Versailles constitue l’une des plus belles réalisations de l’art français au XVIIe siècle. Symbole de la gloire de France, Versailles est un complexe de châteaux et palais. Il a été la résidence des plus importants rois de France, et principalement Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.

Le Roi-Soleil a fait appel aux meilleurs architectes de son temps pour construire ces bâtiments imposants et magnifiques, et a sollicité de nombreux peintres pour la réalisation des décors du palais. La Grande Galerie des Glaces et les Grands Appartements du Roi et de la Reine, sont constitué d’une succession d’éléments ayant une magnifique harmonie architecturale et s’étale sur 67 000 m² pour plus de 2 000 pièces.

 

Le parc du Château de Versailles quant à lui s’étend sur plus de 800 ha, dont 90 ha de jardins, et comprend de prestigieux éléments dont, parmi les plus réputés, le Grand Trianon, le petit Trianon, le grand canal, l’orangerie et le hameau de la Reine.

 

J’étais très contente de découvrir enfin ce fabuleux château, mais je suis restée sur ma fin. Je n’ai pas apprécié les boutiques à tout va, qui font vraiment “attrapes touristes”. Par contre le spectacle des grandes eaux musicales restera gravé dans ma mémoire, c’était vraiment fabuleux.

 

Sorties culturelles

Le domaine de Marie Antoinette – Versailles

DSC02556

Pas très loin du célèbre château de Versailles, se trouve le Domaine de Marie-Antoinette qui se compose du Grand Trianon, du Petit Trianon et du Hameau de la Reine, lieux de vies de la reine Marie-Antoinette.

J’ai particulièrement aimé cette visite qui a su garder son authenticité et son charme, contrairement à ce que j’ai ressentie pour Versailles (mais ça c’est une autre histoire, que je vous dévoilerais dans un autre article)

 

Le Grand Trianon
Le Grand Trianon a été construit en 1687 par Jules Hardouin Mansart, pour que Louis XIV puisse fuir les fastes de la Cour et s’y reposer en compagnie de ses dames. A la fois intimiste et raffiné, le palais de marbre rose à l’inspiration italienne respire la poésie.
C’est un vrai havre de paix à deux pas de Versailles. Il m’a particulièrement plu et marqué. J’y retournerais avec grand plaisir.

Le Petit Trianon
Le Petit Trianon est un cadeau de Louis XVI à sa femme Marie-Antoinette. Il a été construit sous Louis XV, pour Madame de Pompadour, par Ange-Jacques Gabriel.  Dissimulé par de longues allées d’arbres, le Petit Trianon dévoile petit à petit ses trésors. C’est à l’intérieur que l’on imagine facilement la vie que devait avoir Marie-Antoinette. On découvre ainsi les salons de jeu et de loisirs, les appartements privés de la Reine et son surprenant cabinet des Glaces mouvantes…

A l’extérieur, on peut admirer la beauté du jardin anglais et le superbe Temple de l’Amour.

DSC02572

 

Le Hameau de la Reine
A côté des Trianon, Marie-Antoinette se fait aussi construire un véritable petit village normand. Onze maisons sont réparties autour d’un grand lac, surmonté d’un phare. Calme et quiétude s’en dégage.

 

Sorties culturelles

La maison et les jardins de Claude Monet à Giverny

DSC02708

Cet été, je suis partie en balade au cœur de l’Impressionnisme, où plus précisément à Giverny et à Vernon.

Je vous fais profiter de quelques uns de mes clichés de ma visite de la maison de Claude Monet et de ses sublimes jardins.

 

MAISON ET JARDINS CLAUDE MONET

C’est l’histoire d’un coup de foudre. Celui de Claude Monet pour Giverny. Alors qu’il est dans le train qui va de Vernon à Gasny, l’artiste aperçoit le village et tombe irrémédiablement sous le charme. En 1883, il y dépose ses bagages, entouré de toute sa famille. Pendant 43 ans, il y vivra heureux et inspiré. Dans la maison au crépi rose qu’il acquiert en 1890, il puise les principaux sujets de ses tableaux. La lumière si particulière de la vallée de la Seine est son moteur.

« Je suis dans le ravissement, Giverny est un pays splendide pour moi » écrira-t-il.

Passionné par le jardinage autant que par les couleurs, il aménage petit à petit le grand jardin. Avec une infinie patience, il plante et sème. Le Clos Normand prendra forme, tout en perspectives, symétries et couleurs. Les plates-bandes et les massifs de fleurs créent des volumes, des profondeurs.

DSC02731

Poussant toujours plus loin l’exploration, il accorde une place de choix à l’eau. Il achète alors le terrain en contrebas de sa propriété, de l’autre côté de la voie de chemin de fer. Dans ce lieu traversé par un petit cours d’eau, le Ru, il fait creuser un bassin réservé à la culture du nymphéa. Au-dessus de ce bassin, un petit pont japonais peint tout en vert devient l’un de ses sujets d’étude de prédilection.

DSC02716DSC02720

La maison devient son atelier, son lieu de vie. La salle à manger est jaune, la cuisine bleue. Au premier étage, sa chambre où le bureau à cylindre et la commode XVIIIème sont toujours là. Son premier atelier, celui où il travailla jusqu’en 1899, résonne encore des vibrations de l’artiste. Sur les murs de la maison, des toiles, des estampes japonaises, de la vaisselle en faïence bleue… Chargée de souvenirs et pleine d’émotion, cette maison a gardé l’âme du maître.

DSC02694DSC02695DSC02703DSC02705

 

L’ANCIEN HÔTEL BAUDY

En 1887, des peintres américains sont en quête d’hébergements sur Giverny. Madame Baudy décide de changer sa buvette-épicerie en hôtel. Ce lieu a vu passer Monet, Cézanne, Rodin, Renoir et toute une colonie américaine. C’est le débarquement avant l’heure. Dans ces lieux, vous retrouverez donc un peu l’histoire du village, des copies de tableaux, une magnifique roseraie et l’ancien atelier de peinture construit dans le jardin par Madame Baudy.

Aujourd’hui, l’Hôtel Baudy est un restaurant qui a gardé une émouvante authenticité. On y déguste une cuisine simple aux accents du terroir dans un cadre qui semble inchangé depuis la grande époque des peintres impressionnistes. A l’intérieur, dans un mélange de souvenirs. A l’extérieur, dans le petit jardin ombragé.

DSC02645.JPG