Sorties culturelles

Exposition Benjamin Lacombe et le Victorien au château d’Hardelot

Du 1er avril au 5 novembre 2023, Benjamin Lacombe met en scène une nouvelle exposition temporaire au Château d’Hardelot. Sur la thématique de l’ère victorienne, il présente les originaux de plusieurs de ses illustrations, concernant les œuvres littéraires d’Alice au pays des merveilles, Les contes macabres, Dorian Gray (à paraitre), l’étonnante famille Appenzell et la Petite Sirène.

 

Comme vous le savez, j’aime partager avec vous mes sorties culturelles. Et ce dimanche 2 avril, j’ai eu l’occasion d’assister au vernissage de l’exposition !

 

Mais avant de vous la présenter, découvrez qui est l’auteur et illustrateur Benjamin Lacombe ?

“Né en 1982, Benjamin Lacombe est un artiste français formé à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD). Auteur, illustrateur et peintre, il est un représentant phare de la nouvelle illustration française et a publié plus d’une trentaine d’ouvrages. Il y développe un univers visuel singulier, dont l’esthétique s’est nourrie d’influences variées, de Tim Burton à Walt Disney, des mangas aux œuvres de la Renaissance italienne. Au château d’Hardelot, il présente une sélection d’illustrations originales, inspirées de l’époque victorienne.”

Si vous souhaitez en savoir plus sur ses ouvrages, cliquez ici pour lire quelques unes de mes chroniques !

 

Maintenant, place à l’exposition “Benjamin Lacombe et le Victorien”

Cette expo temporaire propose un parcours illustrant les œuvres littéraires une par une.

On commence avec la Petite Sirène et une magnifique sculpture du personnage, comme la inventé Benjamin Lacombe. D’ailleurs, de multiples sculptures réalisées par Julien Martinez sont présentes tout au long de notre escapade.

La suite, nous amène à Alice au pays des Merveilles, avec de superbes installations, et les Contes Macabres…

Vient ensuite “l’étonnante famille Appenzell”. Il s’agit d’une œuvre originale écrite par Sébastien Perez.

Et on finit avec Dorian Gray, une nouvelle adaptation qui sortira prochainement.

En bonus, une interview de l’artiste nous explique comment il travaille, son parcours, ses inspirations…

 

L’exposition est très intéressante, d’autant plus que j’admire son travail. C’est même la troisième fois que j’en fais une le concernant !

J’ai adoré pouvoir découvrir comment il dessine, son travail préparatoire et les multiples techniques utilisées (encre de chine, feutres posca, peinture, graphite…). C’est super d’en savoir plus.

 

Si vous êtes intéressé pour visiter l’exposition, voici toutes les infos :

Château d’Hardelot 1 rue de la source 62360 Condette Tél : 03 21 21 73 65

Du mardi au dimanche de 10h à 12h puis de 14h à 18h (durée : 1h)

Tout public

Tarif 3€

Lien pour réserver en ligne

 

Et pour en savoir plus sur le lieu d’exposition, cliquez ici pour accéder à mon article sur le château d’Hardelot

Séries

Secrets of Highclere Castle

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Réalisateur : Vicky Matthews
Audio : Anglais
Durée : 54 minutes
Genre: Documentaire

 

L’histoire:

Célèbre décor de “Downton Abbey”, Highclere Castle a réellement été la demeure d’une famille d’aristocrates servie par une armée de serviteurs.

 

Mon avis:

On connait surtout Netflix pour ces films et séries, mais la plateforme propose aussi des reportages très intéressants. Ce documentaire en est l’exemple. On découvre ainsi les dessous du célèbre manoir, occupé par la famille Crawley dans la série Downton Abbey. Dans la réalité, celui-ci est la résidence historique des comtes de Carnarvon, qui est transmis en héritage de génération en génération, depuis 300 ans.

L’architecture qu’on lui connait aujourd’hui, n’a pas toujours été ainsi. En effet il avait un look beaucoup plus classique, et beaucoup moins remarquable que maintenant. C’est  l’architecte Charles Barry, qui venait alors de reconstruire le palais de Westminster, qui lui donne son style néo-gothique.

Highclere Castle

Le domaine s’étend sur 2000 hectares, où un temple à colonnes, un temple de Diane et, la porte du paradis, y sont cachés.

Les coûts assez exorbitants pour l’entretien de ce domaine, nous sont aussi dévoilé (1 million de dollars par an). Et ça fait plaisir de savoir qu’une série, et sa popularité, a pu aider ses propriétaires à le rénover. Un patrimoine qui ne sera pas perdu, et qui pourra ainsi être admiré encore pendant plusieurs années.

On découvre aussi quelques secrets de tournage de Downton Abbey, et le lien qu’à le créateur de la série, Julien Fellowes, et la famille des Carnarvon.

On nous présente également des personnes qui ont marqué son histoire, comme Lady Almina Carnarvon qui transforma Highclere Castle en hôpital militaire pendant la première guerre mondiale, ou son époux Lord Carnarvon qui a financé les fouilles de la découverte de Toutânkhamon. D’ailleurs, une belle collection d’antiquités égyptiennes sont présentes dans le château.

En bref, un super reportage qui vous fera rêver d’y aller, pour découvrir chaque pièces, ses trésors historiques, les superbes peintures, et les espaces verts.

 

Secrets of Highclere Castle

Sorties culturelles

Palais impérial de Compiègne

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Si les origines du Palais de Compiègne remontent au Moyen-Age, c’est à Louis XV et à son architecte Gabriel que l’on doit la transformation et l’agrandissement, qui fait de lui l’un des plus grand château néo-classique français, et un lieu historique qui, aux côtés de Versailles et de Fontainebleau, est l’une des trois plus importantes résidences royales et impériales françaises.

Ancienne résidence d’été de la cour, remise en état après la Révolution sur ordre de Napoléon Ier pour y accueillir sa seconde femme, l’impératrice Marie-Louise, le palais connut aussi des heures de gloire sous le Second Empire. Séjour favori de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, c’est là qu’eurent lieu les fameuses “Séries de Compiègne” qui accueillaient chaque année, les têtes couronnées et les plus grandes figures du tout Paris.

 

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Le parc du château de Compiègne

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Sorties culturelles

Le château de Seneffe et son musée de l’Orfèvrerie

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Le château de Seneffe, situé en Belgique est un château construit au XVIIIe siècle et qui abrite le musée de l’orfèvrerie. 500 objets de la collection d’orfèvrerie sont ainsi mis en scène dans le château.

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De style néoclassique, il est construit de 1763 à 1768 pour un homme d’affaires Julien Depestre (devenu comte de Seneffe et de Turnhout en 1767) par l’architecte Laurent-Benoît Dewez.  En 1774, il décède et sa veuve Isabelle Cogels poursuit la réalisation du projet. Leur fils aîné Joseph Depestre partage l’intérêt de ses parents pour le domaine. Il confie l’aménagement du parc à l’architecte Charles De Wailly et au sculpteur Augustin Pajou. Il fait malheureusement de mauvaises affaires et se réfugie à l’étranger. En 1798, les Pays-Bas autrichiens ayant été réunis à la République française, le domaine est confisqué par le gouvernement qui le met en vente. Il passe ensuite de mains en mains, le château est ainsi restauré, puis mis à l’abandon, puis dilapidé. L’État belge finit par l’acquérir en 1969, et décide d’y héberger un musée de l’orfèvrerie de la Communauté française, dont le noyau est constitué par la collection de Claude et Juliette D’Allemagne, à la suite d’une donation.

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Malheureusement comme le château a été dilapidé, ce ne sont que des donations qui l’habitent. Il y a juste les murs et leurs peintures qui sont d’origines, et le magnifique parquet. Je pense que c’est la première fois que je prend un parquet en photo. Vous allez comprendre pourquoi ci-dessous ! D’ailleurs pour la visite, on nous fait porter des chaussons pour ne pas l’abîmer.

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Le château se trouve dans un parc de 22 hectares comprenant une orangerie, un théâtre néoclassique, une volière, un parc à l’anglaise avec un jardin à la française, un étang et une île reliée à la rive par un pont très romantique.

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Livres

Elegance of ruins de Laura del C

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Éditeur : Autoédition
Pages : 73 pages
Parution : 7 Décembre 2018
Format: Art Book
Le livre est sur Blurb

 

L’histoire:

Il existe deux manières de visiter le monde : se laisser guider dans les différents sites touristiques ou se lancer à la recherche des lieux oubliés de tous et sortir des sentiers battus. J’ai opté pour la deuxième alternative. L’activité de l’exploration urbaine est particulière, elle consiste à visiter ou infiltrer des lieux fermés au public. Je parcours l’Europe depuis huit ans, sac à dos et appareil photo en main, à la découverte de ces petits bouts d’histoire méconnus et secrets. A travers cet ouvrage voyagez avec moi sans prendre le risque de vous faire voir ou de vous faire prendre.

 

Mon avis:

Voilà depuis quelques années que je suis le travail de Laura, une photographe qui redonne un peu vie à ces monuments oubliés de presque tous. Quand j’ai vu qu’elle avait publié un livre sur ses aventures, j’ai tout de suite sauté le pas pour me le procurer. Je suis certes une grande fan de châteaux, comme vous le savez tous, mais c’est avec autant d’intérêt que j’ai découvert les autres lieux qui nous sont présentés. Au programme: châteaux et manoirs; édifices religieux; pensionnats; véhicules: bus, trains, voitures, et avions; théâtres, cinémas, hôtels et parcs d’attraction. Différentes explorations nous sont ainsi offertes et mises en lumière.

Avant de nous dévoiler ses superbes clichés, on fait un peu plus connaissance avec notre photographe qui nous dévoile un peu son parcours et sa passion. Cette première partie est très intéressante, et nous permet de vraiment être immergée dans son travail, mais aussi de savoir comment elle en est arrivée là. C’est d’ailleurs très intéressant et un point fort, de pouvoir avoir un texte explicatif de certains clichés. Escalade, course poursuite, alarme… l’exploration urbaine n’est pas de tout repos ! Ce que j’ai apprécié aussi dans ma lecture, c’est de savoir ce qu’est devenu le monument. Certains ont été détruis depuis, mais tous n’ont pas eu un sort sinistre (bon ok, très peu)

Maintenant, place aux clichés. Mais comment décrire un travail qui m’émeut autant… Il est vrai qu’à chaque fois, j’ai l’impression d’y être, sans y être pour autant. Je me laisse aller à rêver, comme assez souvent lors de mes visites. Comment la vie était dans ce monument, comment en est-il arrivé là, quelle est son histoire, comment a-t-il pu être oublié… Les images peuvent avoir aussi un côté effrayant, quand on voit notre patrimoine partir en poussière, ou être détruit.

Mais trêve de paroles, voici quelques photos extraites de l’ouvrage !

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Pour en découvrir plus, voici son compte Flickr

 

4,5 étoiles

Sorties culturelles

Château d’Antoing

Château d'Antoing

Le Château d’Antoing est une demeure au style néogothique qui a une riche histoire s’étendant sur plusieurs siècles.

Son architecture originale vient de plusieurs modifications. D’abord une position fortifiée, le “trou d’Antoing” offrant une vue imprenable de Tournai à Mons, il devient au un domaine exclusivement ecclésiastique, abritant des moines de sexe féminin. A la fin du Xe siècle, un chapitre de 14 chanoines leur succède. Ensuite, le Comte de Flandre y installe un homme d’armes pour surveiller le passage du fleuve et au fil des siècles, cet homme devint chevalier, baron et finalement prince. N’ayant point de descendance mâle, le domaine passe à la riche famille de Melun qui va y réaliser d’importants travaux. C’est au milieu du XVIème siècle, qu’une haute tour en briques surmontée d’une échauguette et un manoir de style renaissance hispano-flamand apparaissent, une partie des remparts est aussi détruite. Les troubles politiques et religieux font que le château passe de la famille de Melun à la famille des princes de Ligne, les actuels propriétaires. Au XIX° siècle, Eugène de Ligne décide de rénover le château. Il est redessiné dans le style néo-gothique par le célèbre architecte français Viollet-le-Duc, qui lui donne son petit charme de conte de fée.

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Toujours habité, le manoir ne se visite pas, mais on peut avoir une visite guidée pour découvrir la muraille d’enceinte et le bolwerk; le musée lapidaire avec les gisants et orants des d’Antoing, de Melun et de Ligne; et le donjon avec l’oubliette, la salle des chevaliers et la chambre du seigneur.

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Durant ses siècles, le site a accueilli de grand hommes comme Philippe le Bon, Charles le Téméraire, Maximilien d’Autriche et l’étudiant Charles de Gaulle, lors de l’année scolaire 1907-1908.

 

Et avec un château de cet âge, vous devez bien vous douter qu’il y a une petite légende !!!

La légende du château
Comme bien d’autres, ce château aurait son revenant. Son histoire est la suivante : un jour durant le Moyen Age, la forteresse fut attaquée. Elle fut prise et totalement détruite. Le baron d’Antoing, dont le nom n’est pas parvenu jusqu’à nous, périt au sein des ruines fumantes. Son ombre hanta le château rebâti. La légende raconte que pour le voir il faut monter dans la grosse tour sur le coup de minuit. Au deuxième étage se trouve une petite chambre avec un miroir (véridique), et si l’on se regarde dans celui-ci, alors nous apparaîtra une ombre. L’ombre d’un chevalier armé de pied en cap. Après quelques instants, celui-ci s’enfuira dans l’escalier en faisant entendre ses plaintes. Ce sont des soupirs sans fin, l’éternelle complainte du revenant, le fantôme du vieux baron.