Fantastique, Fantasy, Science-fiction, Littérature américaine (Etats-Unis), Livres

Blackwater, tome 2 : La Digue de Michael McDowell

Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Pages : 257 pages
Parution : 22 Avril 2022
Tome : 02/06
Genre: Science-fiction

 

L’histoire:

Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot d’imprévus : main-d’œuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes… Pendant ce temps dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarcale, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer. Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.

 

Mon avis:

La saga reprend en 1921, alors qu’une terrible crue c’est abattue sur Perdido quelques années plus tôt. Au grand dam de Mary-Love Caskey, elle a fait connaitre Elinor à son fils Oscar qui sont désormais mariés. Fourbe, elle éprouve un très grand plaisir à contrarier sa belle-fille, qu’elle déteste. Mais la jeune femme a plus d’un tour dans sa poche, et elle n’est pas la seule dans la famille à lui réserver des surprises…

Après avoir assisté à un odieux chantage à la fin du premier tome, on retrouve les membres du clan Caskey bien occupés. Alors que certains poursuivent leur avancé pour se prémunir d’une prochaine crue, avec la construction d’une digue (qui ne plait pas à tout le monde), la matriarche de la famille n’a qu’une idée en tête, trouver d’autres manigances pour nuire à Elinor. Entre ruses et complots, cette fois elle n’a plus les cartes en main. Sa famille se rend bien compte de ce qu’elle prépare, jusqu’à Sister qui va la prendre à son propre jeux. Un nouveau personnage se joint aussi à l’intrigue en la personne de Queenie, la belle-sœur de James.

Des notes beaucoup plus fantastiques s’intègrent à l’histoire entre rebondissements et déconvenues. Le rythme est donné et on avance à la découverte de cette famille où tout est permis. Trahison, manipulation, rite sacrificiel… les surprises sont de mises à Perdido. Alors que la digue se construit, de nouvelles unions se forment et en étonnera certain. J’ai grandement apprécié la prise d’assurance de Sister, mais un peu moins le caractère de Queenie tellement agaçante, mais c’est voulu. Elinor m’intrigue toujours autant.

De plus en plus palpitant, on passe un agréable moment à tourner les pages de ce second tome. Des notes d’humour sont là et le suspense se développe encore plus. J’ai déjà hâte de découvrir la suite !

Pour ce qu’il en est de la couverture, j’aime le fait qu’il y ait plein de références à l’intrigue qui sont illustrés. En finissant notre lecture, on ne peut que sourire ou se remémorer des moments en voyant certaines.

Fantastique, Fantasy, Science-fiction, Littérature américaine (Etats-Unis), Livres

Blackwater, tome 1 : La Crue de Michael McDowell

Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Pages : 470 pages
Parution : 7 Avril 2022
Tome : 01/06
Genre: Science-fiction

 

L’histoire:

Pâques 1919. Alors que les flots submergent la ville de Perdido, Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, affrontent les incalculables dégâts que la crue de la rivière Blackwater a provoqué dans leurs scieries. Menés par Mary-Love, la puissante matriarche, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s’apprêtent à se relever… mais c’est sans compter l’arrivée d’une séduisante étrangère au passé trouble, Elinor Dammert, dont le seul dessein semble être de s’immiscer parmi eux.

 

Mon avis:

Au début du XXème siècle, la petite ville de Perdido, dans le sud de l’Alabama, connait une crue monumentale. Parmi les rescapés, Elinor Dammert est retrouvée indemne dans l’une des chambres de l’hôtel Osceola. Cette mystérieuse jeune femme aux cheveux rouges flamboyants provoque de nombreux étonnements. La famille Caskey, qui a bâti sa fortune grâce à ses nombreuses scieries, se propose de la recueillir. Un geste vu d’un mauvais œil par la matriarche Mary-Love, surtout quand de nombreux mystères se succèdent et sont à élucider…

Voyant cette saga mise en avant un peu partout, que ce soit dans les librairies et sur le web, la curiosité a été plus forte et j’ai craqué pour ce premier tome. Blackwater est avant tout une saga familiale, qui nous livre l’histoire de la fortunée famille Caskey de 1919 à 1970 (soit en 6 romans). Après la violente crue, il est temps pour la famille de constater les dégâts et d’aider ce qui en ont besoin. C’est ainsi qu’ils font la rencontre d’Elinor encore coincée dans sa chambre d’hôtel. Sans famille et arrivant tout juste à Perdido pour une mission professionnelle, elle accepte l’aide de James Caskey qui propose de l’héberger. Cette jeune femme atypique par sa couleur de cheveux et son arrivée impromptue dans la ville, interroge. En parallèle, quelques faits étranges se déroulent, et sans explications…

Dès les premières pages, j’ai été happée par l’écriture de Michael McDowell. Certes c’est long, vu qu’il faut mettre en place le scénario, et faire connaissance avec tous les personnages. Il n’empêche que j’ai passé un bon moment à lire ce premier tome, où un climat mystérieux et fantastique en ressort. Quelques rebondissements s’insèrent aussi dans cette première partie. La tension s’installe tranquillement à son rythme, comme celui de nos questionnements. Très vite, on s’attache aux personnages, comme Grace, la fille de James Caskey. Et on souhaite déjà en savoir plus sur d’autres.

L’aventure étant entièrement publiée, j’ai tellement hâte de me procurer la suite. Si la saga Blackwater vous fait encore hésiter, je vous la conseille !

 

Je souhaiterais également souligner le super travail fait par l’éditeur: Monsieur Toussaint Louverture. Les couvertures de la saga sont sublimes, et ils nous font l’honneur de nous dévoiler dans les dernières pages de l’ouvrage, comment elles ont été conçues. Il y a aussi une présentation de l’auteur, et autant dire que c’était un grand monsieur. Des collaborations avec Stephen King et Tim Burton, ce n’est pas rien. Enfin, je trouve super qu’ils ont décidé de ce rythme de parution. Un clin d’œil à ce qui a été fait aux Etats Unis, lors de sa première publication.