Films, Littérature anglaise (Angleterre)

La Dynastie Carey-Lewis

La Dynastie des Carey-Lewis

Acteurs : Emily Mortimer, Keira Knightley, Paul Bettany, Peter O’Toole, Katie Ryder Richardson, Joanna Lumley
Réalisateur : Giles Foster
Audio : Français
Durée : 400 minutes
Genre: Historique, Drame

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L’histoire:

1936, Cornouailles. À quatorze ans, Judith se retrouve seule dans un pensionnat. Heureusement, elle trouve du réconfort auprès de son amie Loveday et des membres de sa famille, passant les plus belles heures de son adolescence dans leur merveilleux domaine Nancherrow. Mais la Seconde Guerre mondiale va bientôt la séparer une nouvelle fois de ceux qu’elle aime…

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Mon avis:

La Dynastie des Carey-Lewis est un téléfilm anglais en deux parties, adapté du roman Retour en Cornouailles écrit par Rosamunde Pilcher. Une suite a été réalisée l’année qui suit.  

L’histoire commence en 1936 en Angleterre, où Judith Dunbar se retrouve seule à St. Ursula, un collège de jeunes filles. Sa tante Louise, devient alors sa tutrice légale. Ses parents et sa jeune sœur peuvent ainsi s’installer à Singapour (à ce moment une colonie britannique). Sur place, elle se lie d’amitié avec Loveday Carey-Lewis, qui l’emmène avec elle à chaque vacance à Nancherrow, le domaine que possède sa famille en Cornouailles. Judith y découvre un monde de richesse et de privilège. La famille de son amie l’accueille comme si elle était l’une des leurs. Elle profite alors d’une adolescence pleine d’insouciance et d’extravagance. Une situation qui ne va pas durer avec l’arrivée de la seconde guerre mondiale, et le décès de sa tante… Bien des épreuves attendra la jeune femme.

La première partie de l’histoire est intéressante. Cette réalisation n’est certes pas très récentes, mais cela n’empêche pas qu’on s’attache vite au personnage de Judith, comme Loveday (même si des fois elle peut être agaçante à cause de son caractère excentrique !) La famille Carey-Lewis est très riche, et peut faire penser à la famille Crawley. Comme dans Downton Abbey, on suit la vie de cette riche famille anglaise, leurs fêtes prestigieuses, les relations entre maitres domestiques… Le tout dans ce contexte historique d’avant, pendant et après seconde guerre mondiale.

Par contre, il est vrai que je n’ai pas du tout accroché à la seconde partie. On peut même dire qu’elle n’était pas du tout nécessaire. Le premier téléfilm nous offre d’ailleurs une fin plus que suffisante. Le scénario traine en longueur sans surprise et les acteurs ne sont pas les mêmes… Cette suite est une déception. Mais comme dit plus haut, on peut s’en passer !

Une adaptation en soit sympathique à découvrir, même s’il ne faut pas s’attendre à la qualité de la série Downton Abbey, vous pourrez être déçu. Ce téléfilm signe aussi les premiers pas de Keira Knightley, qu’on aperçoit pendant les 30 premières minutes et qui joue l’héroïne adolescente. 

Films, Littérature néerlandaise (Pays-Bas)

Antonia : La Chef d’Orchestre

Antonia, la Chef d'orchestre

Acteurs : Christanne de Bruijn, Benjamin Wainwright, Richard Sammel
Réalisateur : Maria Peters
Genre: Biopic

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L’histoire:

L’HISTOIRE VRAIE DE LA PREMIÈRE FEMME CHEF D’ORCHESTRE

New York, 1926. Passionnée et ambitieuse, Antonia rêve de devenir chef d’orchestre. Malgré son talent, tout le monde refuse de la prendre au sérieux car Antonia est… une femme. Elle s’engage dans le combat de sa vie au risque de mettre fin à sa liaison avec le séduisant Frank Thomsen.

Découvrez l’histoire d’Antonia Brico, la toute première femme à devenir chef d’orchestre. Un portrait époustouflant d’une femme libre et forte du XXème siècle, une superbe reconstitution des années folles et une histoire d’amour qui n’a pas fini de vous émouvoir.

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Mon avis:

Comme vous le savez, ou vous avez pu le voir, j’aime beaucoup lire et regarder des adaptations de romans ou des histoires inspirées de faits réels. Et autant dire que ce film a une certaine particularité. Il se trouve que la réalisatrice, Maria Peters, est aussi la romancière qui a écrit le roman ! C’est pour cela que j’ai d’abord voulu découvrir ses écrits, et ensuite voir comment elle les avait adaptés à l’écran. Et ce fut une très bonne surprise !

Mais revenons d’abord à l’histoire qui est inspirée de la vie d’Antonia Brico, une jeune femme qui a combattu pour réaliser son rêve et devenir cheffe d’orchestre. 

Lorsqu’elle est enfant, ses parents quittent les Pays-Bas pour les États-Unis. Ils y mènent une vie simple. Un jour, son père lui ramène un vieux piano abandonné, elle peut alors se plonger dans sa passion pour la musique. Elle se rend aussi souvent aux concerts gratuits, et travaille comme placeuse dans un théâtre. Un jour, Willem Mengelberg, un grand chef d’orchestre hollandais y propose la 4e Symphonie de Gustav Mahler. Elle ne peut manquer cela et se glisse dans la salle, ce qui conduit à son expulsion. Cet évènement entrainera dans sa vie un bouleversement, mais aussi de nouvelles rencontres.

Après avoir découvert les deux versions textuelles et visuelles, je vous avouerais avoir passé un super moment avec ce film. On se laisse transporter par les images, le décor et son esthétisme. Les lieux de tournage, tout comme les costumes sont très convainquant, et on se laisse avec plaisir conter l’histoire. Concernant les acteurs, j’ai apprécié Christanne de Bruijn dans le rôle principal et Benjamin Wainwright dans le rôle de Franck Thomsen. Mais j’ai eu surtout un coup de cœur pour Scott Turner Schofield qui interprète Robin Jones, un ami d’Antonia Brico, qui a su me toucher.

Un film divertissant qui nous donne bien envie d’en découvrir plus sur cette femme singulière.

note 4 étoiles - film

Ma chronique du roman

Littérature américaine (Etats-Unis), Séries

Le livre perdu des sortilèges (A Discovery Of Witches)

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Acteurs : Matthew Goode, Teresa Palmer, Edward Bluemel, Louise Brealey
Réalisateurs : Alice Troughton
Audio : Anglais, Français
Durée : 336 minutes
Sortie : 12 juin 2019
Genre: Fantastique, Adaptation de roman

 

L’histoire:

D’APRÈS LA SAGA FANTASTIQUE DE DÉBORAH HARKNESS

La brillante historienne Diana Bishop est une sorcière en déni de ses origines. Lorsqu’elle trouve par mégarde un ancien manuscrit dans la bibliothèque d’Oxford, elle comprend qu’un danger pèse, tant sur les vampires que sur ses semblables. Sur son chemin, elle croise Matthew Clairmont, un énigmatique vampire.
Ces deux derniers vont  former une alliance invraisemblable afin de découvrir leurs origines à travers  ce livre magique et s’assurer qu’il ne tombe pas entre de mauvaises mains. Mais la naissance de leurs sentiments amoureux risque de bouleverser les tabous ancestraux et de secouer la paix fragile qui règne entre ces créatures surnaturelles.

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Mon avis:

Adaptée de la trilogie de Deborah Harkness, Le livre perdu des sortilèges, A Discovery of Witches est une série fantastique qui nous fait découvrir un monde où vivent humains, vampires, sorciers et démons.

Dès les premières minutes, j’ai tout de suite été captivée par cette série. Le couple principal dégage beaucoup de charisme, et est très convaincant. D’ailleurs un très bon casting compose cette série. Matthew Goode (The Crown) et Teresa Palmer (Tu ne tueras point) incarnent les personnages principaux, aux côtés d’Alex Kingston (Doctor Who) et Owen Teale (Game of Thrones).

Le scénario est très bien monté, et on retrouve la magie des livres. J’ai d’ailleurs bien envie de les relire. Pour les fans de la trilogie, je ne serais pas vous dire si la série est fidèle à 100% à la trilogie, ça fait trop longtemps que je les ai lus, mais en tout cas je me suis souvenue de certain points au fil des épisodes. Pour ceux qui vont découvrir l’histoire, même si elle peut faire penser un peu à Twilight, je vous rassure, pour ceux qui en ont besoin, nous en sommes loin. L’histoire a une identité bien à elle. Ce que j’ai aussi aimé dans la série, c’est que ce n’est pas surfait en effets spéciaux. C’est simple, et ça fait du bien. J’ai apprécié aussi ce rapport avec l’Histoire, et ces superbes lieux qu’on découvre: la ville d’Oxford, un très beau château français et bien sûr Venise.

Et c’est avec grande impatience que j’ai hâte de découvrir la suite en image? Vu qu’en effet la série a été renouvelée pour une saison 2 et 3, au vu de son succès.

4,5 étoiles - série

Séries

Victoria

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Acteurs : Jenna Coleman, Tom Hughes, Catherine H. Flemming
Réalisateur : Daisy Goodwin
Genre: Drame, Romance, Historique
3 saisons

 

L’histoire:
 
1837. Énergique, la jeune Victoria est en rupture avec l’éducation stricte donnée par sa mère, la Duchesse de Kent, et son odieux beau-père. Ses premières années de règne sont un combat permanent et émaillées de nombreux scandales. La sagesse du Lord Melbourne, son Premier ministre, est d’un rare réconfort mais leur complicité fait parler à Buckingham. Le ténébreux Albert lui est alors présenté…

 

Mon avis:

Après avoir vu un nombre incalculable de fois le film Victoria, les jeunes années d’une reine, j’avais en mémoire un certain nombre de scènes qu’on allait forcément retrouver. La prestation d’Emily Blunt, qui incarne Victoria dans le film m’a particulièrement marqué, mais autant dire que Jenna Coleman est aussi très convaincante dans ce rôle. J’ai donc enchaîné les épisodes et les deux saisons avec grand plaisir.

On découvre ainsi les premiers pas de Victoria, couronnée en 1838 à l’âge de 18 ans. Elle se retrouve du jour au lendemain à la tête d’un pays, et dans un monde essentiellement masculin. La jeune reine va devoir s’affirmer et se battre pour se faire respecter, mais aussi préserver son intimité. Créée par Daisy Goodwin, qui s’est basée sur les journaux intimes de la reine pour écrire son scénario, on suit un certain nombre d’événements historiques qui ont apporté changement au Royaume-Uni: l’industrialisation, les trains à vapeur, l’éclairage au gaz, et les peurs liées à ces révolutions technologiques. Mais aussi des événements difficiles comme la guerre, ou la famine en Irlande.

La saison 3 est actuellement diffusé sur ITV, j’ai doublement hâte de découvrir la suite de cette série, qui nous propose de magnifiques décors et costumes. Mais aussi de retrouver cette société en pleine mutation par les avancées qui arrivent à grands pas.

Seule petite note, j’aurais aimé que la rencontre entre Victoria et Albert dure un peu plus longtemps. On est quand même sur un format série, j’aurai donc préféré que ça ne se fasse pas qu’en un seul épisode, et aussi rapide.

4 étoiles - série

Littérature anglaise (Angleterre), Séries

De Grandes Espérances (Great Expectations)

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Acteurs : Douglas Booth, Gillian Anderson, Ray Winston, David Suchet, Vanessa Kirby
Réalisateurs : Brian Kirk
Sortie : 3 avril 2014
Genre: Historique, Adaptation de roman

 

L’histoire:

Pip est un jeune garçon pauvre et sans réelles perspectives d’avenir jusqu’au jour où la miséreuse Miss Havisham l’invite chez elle afin qu’il puisse tenir compagnie à sa fille adoptive, Estella. Le destin des deux enfants les sépare, mais Pip aura l’occasion de retrouver la jeune fille, devenu jeune femme, au moment où mystérieux mécène lui offre la perspective d’un avenir doré. L’occasion pour le jeune homme de faire ses preuves dans le monde, de découvrir l’amitié et de tenter de conquérir le cœur de sa belle.

Adaptation de l’œuvre de Charles Dickens en 3 épisodes.

 

Mon avis:

Les œuvres de Charles Dickens ont été adaptés de maintes fois, je pense notamment à Oliver Twist. Ici la BBC nous offre une mini-série du roman De grandes espérances, que j’ai particulièrement appréciée.

On retrouve l’univers sombre du roman, et la volonté de dissimuler tous sentiments. Au fil des 3 épisodes, on suit les aventures de Pip. D’abord enfant, on voit notre jeune forgeron grandir et devenir un homme. Le découpage des épisodes nous tient en haleine jusque la fin.

Les lieux de tournage choisi et les plans sont à couper le souffle. Que ce soit la maison de Miss Havisham et ses décors, les marais ou les rues de Londres, on se sent vraiment entraîner dans cet univers que Dickens a créé. La musique joue aussi un grand rôle, et embellie les séquences. Il y a un vrai soucis du détail dans cette réalisation.

Concernant les acteurs, j’ai aimé l’interprétation de Douglas Booth qui joue le rôle de Pip, mais un peu moins celle de Vanessa Kirby qui joue Estella. Mais surtout celle qui m’a impressionnée, c’est Gillian Anderson dans le rôle de Miss Havisham, que j’ai trouvé très convaincante.

3,5 étoiles

Films, Littérature espagnole (Espagne)

Palmiers dans la neige

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Acteurs : Mario Casas, Adriana Ugarte, Macarena Garcia, Berta Vazquez, Alain Hernandez
Réalisateurs : Fernando Gonzalez Molina
Sortie : 1 Février 2017
Genre: Historique

 

L’histoire:

1953. Les frères Kilian et Jacobo quittent les montagnes enneigées de Huesca pour une île au large de la Guinée afin de travailler dans une plantation de cacao. Kilian tombe fou amoureux d’une jolie indigène, un amour interdit en ces temps coloniaux… Un demi-siècle plus tard, Clarence retrouve une ancienne lettre de son oncle Kilian. Intriguée par le récit, elle part pour l’île tropicale dans l’espoir de découvrir les secrets de sa famille…

 

Mon avis:

Ce film est tiré du roman de Luz Gabas du même nom, qui n’est pour l’instant pas traduit en français mais uniquement disponible en espagnol. Il raconte l’histoire d’une famille espagnole dans les Pyrénées. Alors qu’on assiste à la disparation d’un homme, sa nièce Clarence apprend que jadis sa famille a été expulsée de Guinée Equatoriale, une colonie espagnole. Son oncle Killian était parti en Guinée avec son frère dans les années 50 pour travailler dans une plantation de cacao. Il y découvre la violence de l’esclavage, mais aussi l’amour en la personne de Bisila, une jeune femme indigène. Et cette relation n’est pas du goût de tout le monde, d’autant plus que les tensions entre les noirs et les blancs s’intensifient.

A travers ce film, on suit deux histoires: celle de Killian, son père et son frère de 1950 à 1960; et celle de Clarence, trente ans plus tard, la fille de Rodrigo, le frère de Killian.
Même si la romance est au cœur de ce film, on n’oublie pas pour autant le contexte historique. Des thèmes sérieux sont abordés tels que l’esclavagisme, la place des femmes dans la société de l’époque, ou encore le fonctionnement des colonies. L’histoire est captivante et même si le film dure près de trois heures, on ne s’ennuie pas. Les décors sont magnifiques, et le casting est très bon.

4 étoiles - film