Contemporain, Littérature américaine (Etats-Unis), Livres

Ce que murmure le vent de Amy Harmon

Ce que murmure le vent de Amy Harmon

Éditeur : Charleston
Pages : 432 pages
Parution : 21 Septembre 2021
Genre : Contemporain, Historique

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L’histoire:

New York, 2001. Pour respecter les dernières volontés de son grand-père adoré, Anne Gallagher fait le voyage de Brooklyn jusqu’à Dromahair, un petit village du nord de l’Irlande, afin de disperser les cendres de son aïeul sur sa terre natale. Avalée par le brouillard au milieu du lac où elle lui fait ses derniers adieux, elle est victime d’une mystérieuse attaque… Quand Anne se réveille, elle est en 1921, dans le domaine de ses ancêtres où tous semblent penser qu’elle est son arrière-grand-mère disparue lors de la sanglante Insurrection de 1915. Perdue au cœur des heures les plus sombres de l’histoire irlandaise, alors que grondent déjà la guerre civile et le chaos, la jeune femme du XXIe siècle doit tout réapprendre. Déchirée entre son désir de retrouver la vie qui était la sienne et la folle liberté que lui offre ce nouveau départ, Anne réussira-t-elle à trouver sa place ? Avec une précision historique remarquable et une écriture d’une grande élégance, Amy Harmon nous offre, à travers un pan étourdissant de l’histoire irlandaise, une éblouissante épopée familiale.

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Mon avis:

Pour respecter les dernières volontés de son grand-père qui l’a élevé, Anne Gallagher, doit se rendre en Irlande pour disperser ses cendres dans le lac Lough Gill, sur sa terre natale. Ce voyage va la conduire à des milliers de kilomètres, mais également 80 ans en arrière, où tout le monde la prend pour Anne, son arrière-grand-mère…

Il est vrai que quand on pense à un voyage dans le temps, on pense aussi à la saga Outlander. Mais ici ce n’est pas l’Ecosse que l’on découvre, mais bien l’Irlande, ses mystères, ses légendes et son histoire. D’ailleurs l’auteure nous livre beaucoup sur ce pays et cette période de trouble, lorsque qu’ils se battent pour leur indépendance. L’écriture est très réaliste et très vite nous sommes comme happé par la narration. Même si j’avoue que j’ai eu un peu de mal au début avec toutes les descriptions, j’ai grandement apprécié faire toutes ses découvertes sur cette période qui m’était inconnue. Tout comme l’héroïne, j’ai voyagé dans le temps et cela à ouvert ma curiosité d’en savoir plus sur le pays.

Au delà de l’aspect historique riche, c’est aussi une très belle histoire d’amour et de lien familial qui nous est raconté avec beaucoup d’émotion. Une très belle découverte qui a su me captiver. 

note 4 étoiles

Films, Littérature néerlandaise (Pays-Bas)

Antonia : La Chef d’Orchestre

Antonia, la Chef d'orchestre

Acteurs : Christanne de Bruijn, Benjamin Wainwright, Richard Sammel
Réalisateur : Maria Peters
Genre: Biopic

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L’histoire:

L’HISTOIRE VRAIE DE LA PREMIÈRE FEMME CHEF D’ORCHESTRE

New York, 1926. Passionnée et ambitieuse, Antonia rêve de devenir chef d’orchestre. Malgré son talent, tout le monde refuse de la prendre au sérieux car Antonia est… une femme. Elle s’engage dans le combat de sa vie au risque de mettre fin à sa liaison avec le séduisant Frank Thomsen.

Découvrez l’histoire d’Antonia Brico, la toute première femme à devenir chef d’orchestre. Un portrait époustouflant d’une femme libre et forte du XXème siècle, une superbe reconstitution des années folles et une histoire d’amour qui n’a pas fini de vous émouvoir.

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Mon avis:

Comme vous le savez, ou vous avez pu le voir, j’aime beaucoup lire et regarder des adaptations de romans ou des histoires inspirées de faits réels. Et autant dire que ce film a une certaine particularité. Il se trouve que la réalisatrice, Maria Peters, est aussi la romancière qui a écrit le roman ! C’est pour cela que j’ai d’abord voulu découvrir ses écrits, et ensuite voir comment elle les avait adaptés à l’écran. Et ce fut une très bonne surprise !

Mais revenons d’abord à l’histoire qui est inspirée de la vie d’Antonia Brico, une jeune femme qui a combattu pour réaliser son rêve et devenir cheffe d’orchestre. 

Lorsqu’elle est enfant, ses parents quittent les Pays-Bas pour les États-Unis. Ils y mènent une vie simple. Un jour, son père lui ramène un vieux piano abandonné, elle peut alors se plonger dans sa passion pour la musique. Elle se rend aussi souvent aux concerts gratuits, et travaille comme placeuse dans un théâtre. Un jour, Willem Mengelberg, un grand chef d’orchestre hollandais y propose la 4e Symphonie de Gustav Mahler. Elle ne peut manquer cela et se glisse dans la salle, ce qui conduit à son expulsion. Cet évènement entrainera dans sa vie un bouleversement, mais aussi de nouvelles rencontres.

Après avoir découvert les deux versions textuelles et visuelles, je vous avouerais avoir passé un super moment avec ce film. On se laisse transporter par les images, le décor et son esthétisme. Les lieux de tournage, tout comme les costumes sont très convainquant, et on se laisse avec plaisir conter l’histoire. Concernant les acteurs, j’ai apprécié Christanne de Bruijn dans le rôle principal et Benjamin Wainwright dans le rôle de Franck Thomsen. Mais j’ai eu surtout un coup de cœur pour Scott Turner Schofield qui interprète Robin Jones, un ami d’Antonia Brico, qui a su me toucher.

Un film divertissant qui nous donne bien envie d’en découvrir plus sur cette femme singulière.

note 4 étoiles - film

Ma chronique du roman

Contemporain, Littérature néerlandaise (Pays-Bas), Livres

Antonia, la cheffe d’orchestre de Maria Peters

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Éditeur : Charleston
Pages : 318 pages
Parution : 9 Février 2021
Genre : Historique

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L’histoire:

New York, 1926. La jeune Néerlandaise Willy Wolters a émigré aux États-Unis avec ses parents. Son rêve : devenir cheffe d’orchestre d’un grand ensemble symphonique. Cependant, à cette époque, une telle chose est impensable. On attend des femmes qu’elles se marient et aient des enfants, et non qu’elles aillent au conservatoire. Willy ne se laisse pas décourager ; elle part à la recherche d’un chef qui accepterait de la former. Au cours de sa formation, elle rencontre Frank Thomsen, un homme riche et attirant avec de nombreuses connexions dans le monde de la musique. Ils n’ont rien en commun et viennent de milieux différents. Ils ne sont pas censés tomber amoureux, d’autant plus que Willy veut voyager en Europe pour réaliser son rêve. Et pourtant… La jeune femme se retrouve face à un choix impossible.

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Mon avis:

Willy Wolters est une jeune femme américaine d’origine néerlandaise. Elle est passionnée par le monde de la musique, et ne rêve que d’une chose : devenir cheffe d’orchestre. Mais dans les années 1920, il est impensable pour une femme de diriger un orchestre. Ce milieu reste très masculin, et la place de la femme est assignée à son domicile…

Inspiré d’une histoire vraie, ce roman nous emmène découvrir le parcours d’une femme en quête de liberté, de réalisation, mais aussi de son identité. On fait la rencontre de notre héroïne alors qu’elle exerce deux emplois : dactylo et ouvreuse de théâtre. Alors qu’elle désire assister au concert du célèbre Willem Mengelberg, son comportement choc et lui fait perdre son emploi. Mais lui fait aussi rencontrer Franck Thomsen, un jeune homme de bonne famille qui va la marquer. 

De l’Amérique au Pays-Bas et en passant par l’Allemagne, on suit le destin de cette jeune femme pleine de détermination qui va connaitre de nombreuses déconvenues, et qui deviendra la première cheffe d’orchestre : Antonia Brico.

J’ai grandement apprécié ce roman, et découvrir le portrait de cette femme que je ne connaissais pas. C’est aussi la première fois que je lis un roman de Maria Peters, et j’ai aimé son style. L’histoire nous livre un beau message avec le combat de cette jeune femme, qui en plus est vrai. Même si j’avoue avoir trouvé quelques passages un peu lourd, j’avais hâte de découvrir la suite. Son parcours est tellement inspirant et des thèmes importants sont abordés, comme les nombreuses inégalités entre sexes et entre classes sociales, mais aussi la quête d’une identité après une adoption. J’aurais d’ailleurs aimé que ce point soit plus développé.

En bref, un roman fascinant sur une femme qui force l’admiration. 

note 4 étoiles

Ma chronique du film

Contemporain, Littérature espagnole (Espagne), Livres

L’espionne de Tanger de Maria Duenas

L'espionne de Tanger de Maria Dueñas

Éditeur : Points
Pages : 696 pages
Parution : 27 Juin 2013
Genre : Romance, Contemporain

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L’histoire:

Trahie par l’homme qu’elle aimait, Sira, vingt ans, se retrouve seule à Tétouan. La guerre civile ravage l’Espagne et elle ne peut rejoindre sa mère à Madrid. Sans argent, sans amis, elle ne doit sa survie qu’à son seul talent : la couture. Comment peut-elle imaginer qu’en montant un atelier de confection elle se prépare à une existence d’aventurière ? Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, les riches expatriées retenues au Maroc par les hostilités affluent chez la jeune femme : elle seule sait recréer les derniers modèles de Paris. Sira conquiert ainsi ses entrées dans les plus grandes maisons, où se fomentent les alliances entre nazis et franquistes. Bientôt, elle est approchée par les services secrets britanniques. Pour eux, la couturière aux doigts d’or invente un très astucieux système de communication cryptée. Mais la guerre des espions n’est pas un jeu d’enfant. Envoyée à Tanger, à Madrid et à Lisbonne, Sira doit déjouer les pièges très sophistiqués d’ennemis aux manières policées, mais à la férocité bien réelle.

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Mon avis:

Ce roman nous emmène dans les années 30 à Madrid, en pleine période de trouble. On fait la connaissance de Sira Quiroga, une jeune couturière qui va voir son destin basculer à la fois par la rencontre d’un homme qui l’emmènera jusqu’au protectorat espagnol au Maroc; mais aussi par l’Histoire, avec la guerre civile espagnole jusqu’aux débuts de l’invasion nazie en Europe.

Ayant déjà vu l’adaptation du roman en série télé il y a quelques années, je me souvenais des grandes lignes de l’intrigue. Et c’est donc avec plaisir que j’ai retrouvé le personnage de Sira pour assister à sa métamorphose. De jeune couturière naïve, elle deviendra au fil des épreuves et rencontres, une femme forte et engagée jusqu’à devenir espionne pour le compte des services secrets britanniques. Avec elle, on découvre une autre vision de la seconde guerre mondiale depuis le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Les personnages secondaires sont tout aussi importants dans la narration, et attachants. Le point qui m’a finalement dérangé dans cette lecture, c’est les moments de lenteur où il faut s’accrocher. Elle n’en reste pas moins agréable et instructive pour toutes les descriptions, personnages et faits historiques insérés. Les retournements de situation et les nombreuses mésaventures que subit l’héroïne rythme le roman, et nous tiennent en haleine.

Une bien bel découverte avec ce roman que l’on peut définir d’aventure, d’amour et d’espionnage. Je suis maintenant bien tentée par revisionner son adaptation. Vous pouvez d’ailleurs retrouver mon article en cliquant ici !

note 3,5 étoiles

Contemporain, Littérature mexicaine (Mexique), Livres

Vif comme le désir de Laura Esquivel

Vif comme le désir de Laura Esquivel

Éditeur : Folio
Pages : 224 pages
Parution : 12 avril 2013
Genre : Romance, Contemporain

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L’histoire:

« Ce qui m’émeut le plus dans les paroles, c’est leur capacité à transmettre de l’amour. Tout comme l’eau, les paroles se prêtent extraordinairement bien à la conduction du courant électrique. L’énergie amoureuse possède un énorme pouvoir transformateur, et mon père en avait à revendre ». En plongeant dans le passé de sa famille, Lluvia ressuscite une étonnante histoire d’amour. Celle qui unit Luca, d’origine bourgeoise, au télégraphiste Julio, capable de percevoir les pensées de ceux qui l’entourent. Pourquoi se sont-ils séparés ? Lluvia saura-t-elle les réconcilier ? L’auteur de Chocolat amer, best-seller mondial, mêle le sourire aux larmes, la sensualité à la sensibilité. Elle nous offre, en hommage à son père, l’histoire d’une passion, entre tragédie et bonheur de vivre.

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Mon avis:

L’histoire nous plonge au XXème siècle au Mexique, au moment de la révolution. A travers le regard de Lluvia, on fait la connaissance de Jubilo, son père, qui est issu d’une famille de condition modeste. Il épouse Lucha, une jeune fille d’une classe sociale aisée. Doué pour percevoir les pensées et les sentiments, il est passionné par la communication codée et exerce le métier de télégraphe. Même si leur amour semble très fort, les difficultés s’enchainent. Alors que son père est au plus mal, Lluvia cherche à comprendre ce qui a bien pu se passer…

Voici une histoire tout en simplicité qui sait nous tenir en haleine. Très vite, on se sent très proche des personnages principaux, et de leur belle histoire d’amour. Pourquoi ses parents ont divorcé, alors qu’ils s’aimaient tant… En plus de cette romance, l’auteure nous gâte en nous dévoilant la culture mexicaine et maya, ainsi que le passé du pays. L’écriture est toute en délicatesse et très poétique. C’est la première fois que je lis un ouvrage de cette auteure, et ça me donne envie d’en découvrir plus.

note 3,5 étoiles

Contemporain, Littérature anglaise (Angleterre), Livres

La poursuite de l’amour de Nancy Mitford

La poursuite de l'amour de Nancy Mitford

Éditeur : 10/18
Pages : 256 pages
Parution : 7 décembre 2006
Genre : Romance, Contemporain

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L’histoire:

Deux jeunes femmes à la poursuite de l’amour, tel est le sujet définitivement intemporel de ce roman. Elles sont cousines germaines et s’aiment tendrement. Autant Fanny se montre prudente et raisonnable dans cette quête, autant Linda, romanesque et sans frein, risque son va-tout chaque fois qu’elle s’éprend d’un homme ! La morale de l’histoire est tirée par Lord Merlin pour qui l’on se trompe toujours quand on est jeune : « L’amour, c’est pour les grandes personnes. » Avec ses excentriques, ses belles, ses châteaux et sa campagne – bref tout ce qui fait le charme pas toujours discret mais éternel, de la verte Albion -, l’inoubliable fresque des Radlett et des Montdore compte au rang des joyaux de l’humour anglais.

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Mon avis:

Ce roman met en scène le destin de deux jeunes femmes pendant la période d’entre deux guerres en Angleterre. La première est Linda, l’un des nombreux enfants des Radlett, une famille aristocratique déjantée, et sa cousine Fanny qui a été recueillie par sa tante, alors que sa mère voulait poursuivre ses aventures et voyages. Meilleures amies et toujours ensemble, elles sont tout de même bien différentes de caractère. Fanny est raisonnable et réfléchie; Linda est frivole et impulsive, notamment en amour… Sous le regard de Fanny, on va suivre leurs péripéties de leurs entrées dans le monde…

Récemment adapté par la BBC, j’ai eu envie de découvrir le lire après avoir vu la mini-série. Il faut savoir que le roman est aussi semi-autobiographique. Ce point m’a d’ailleurs poussé à m’y intéresser, et ainsi en découvrir plus sur la famille Mitford. La famille des Radlett présentée dans le roman, a en effet de nombreux points communs avec la famille de l’auteure.

Et quel plaisir de lire ce roman riche en humour et en extravagance ! Les personnages sont très attachants, même si leurs désinvoltures peuvent des fois être choquantes. Entre déboires amoureux, convenances et modernité, critique de la société et de l’aristocratie, les aventures de Linda et Fanny leur réservent bien des surprises et des obstacles à franchir. La fin est tout de même quelque peu abrupte, mais je m’y attendais après avoir vu l’adaptation.

note 3,5 étoiles

Ma chronique de la mini-série