Films, Littérature américaine (Etats-Unis)

L’Éléphante du magicien (The Magician’s Elephant – Netflix)

Réalisateur : Wendy Rogers, Martin Hynes
Audio : Français
Durée : 103 minutes
Genre: Animation

 

L’histoire:

Un jeune garçon volontaire relève le défi lancé par un roi : accomplir trois tâches impossibles en échange d’une éléphante magique… et de la chance de réaliser sa destinée !

Adapté du roman L’éléphant du magicien de Kate DiCamillo

 

Mon avis:

Autrefois à Baltese régnait magie, joie et bonne humeur. Tout était possible. Puis, la grand guerre est arrivée et ce passé merveilleux a été oublié… Peter, un orphelin, est élevé à la dur par un ancien soldat. Il se sent différent des autres, puisque lui veut encore croire aux rêves et que tout est possible. La révélation d’une voyante va lui changer la vie et lui réserver bien des aventures.

Peter n’a de cesse de penser à ce que lui a dit la voyante. Il n’est pas orphelin, et sa sœur aurait survécu à la grande guerre. Prêt à tout, il compte retrouver cette éléphante qui doit l’aider à la retrouver. Mais comment trouver une éléphante dans une ville où il y en a aucune… Un magicien pas très doué va s’en charger, jusqu’à sa capture par la comtesse de la ville. La libérer va être compliquée, à moins qu’il réussisse les trois épreuves impossibles communiquées par le roi: gagner un combat, voler et faire rire quelqu’un.

Même si on se doute de la fin de l’histoire, celle-ci reste touchante et encourageante. Le tuteur de Peter est bien entendu contre ses agissements. Pour lui, il doit être un soldat et non un jeune garçon qui a des rêves. L’aide que lui offre le Capitaine Matienne est d’autant plus émouvante. Au fur et à mesure des exploits de Peter, l’espoir renait dans la ville et les habitants changent. Avec les flashback nombreux, on comprend mieux ce qu’il s’est passé pendant la grande guerre. On en devient triste et aussi déterminé à encourager Peter, dans ses épreuves quelques peu farfelues, tout comme son inventeur !

Détermination, engagement, courage, notre héros est inspirant. Il prouve que quand on veut, on peut. Il faut oser se dépasser et croire en soi. J’aime aussi croire que ce dessin animé pourra permettre d’expliquer aux enfants la dernière loi concernant la maltraitance envers les animaux sauvages. En effet, l’éléphante est enchainée et en prison pendant toute la durée du film… Sans vous en dévoiler totalement la fin, sachez qu’elle est émouvante.

En bref, une belle histoire pleine de douceur à découvrir à tout âge !

Films

Le monstre des mers (The Sea Beast – Netflix)

Réalisateur : Chris Williams (II), Owen Chietsu Sullivan
Audio : Français
Durée : 115 minutes
Genre: Animation

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L’histoire:

À une époque où des créatures terrifiantes parcourent les mers, les chasseurs de monstres sont de véritables héros. Et aucun n’est plus adulé que le grand Jacob Holland. Mais lorsque la jeune Maisie Brumble embarque sur son navire légendaire, il trouve en elle une alliée inattendue. Ensemble, ils se lancent dans un voyage épique à travers des eaux inexplorées, et entrent dans l’Histoire.

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Mon avis:

Nouveau film d’animation signé Chris Williams (le coréalisateur de Vaiana), le monstre des mers nous emmène à la découverte des villages et des mers du Pacifique sud. A bord d’un bateau, nous suivons les aventures de légendaires chasseurs de monstres marins. Leur routine quotidienne est bien encrée : tuer des monstres pour protéger le peuple. Jusqu’à l’arrivée d’une jeune fille qui va finir par remettre en question certaines de leurs idées… 

Dès les premières minutes et au vu du scénario, j’ai tout de suite pensé à la trilogie Dragon, qui fait partie de mes dessins animés préférés. Ici les vikings sont remplacés par des pirates, et les dragons par des monstres marins. On retrouve tout à fait l’atmosphère, alors que la réalisation n’est pas du tout la même.

On est plongé directement dans l’action, les combats et la guerre continuent depuis des siècles contre ces créatures. Maisie est une jeune fille au grand caractère, courageuse et fille de chasseurs. Elle forme un super duo avec Jacob Holland, l’adjoint du Capitaine Crown. Son intervention va bouleverser bien des vies et des points de vues. Jacob la trouve des plus agaçantes, mais finit par s’attacher à Maisie. Il écoute finalement sa vision de cette guerre, et doute lui aussi.

Très vite, on s’attache aux personnages, dont les personnalités sont bien travaillées. Jusqu’aux personnages secondaires, comme Sarah Sharpe, qui est le second du capitaine. Les illustrations sont soignées et détaillées. Etonnamment, les monstres le sont beaucoup moins. Du côté de l’histoire, j’aurais aimé en connaitre un peu plus sur les monstres marins. Mais peut-être est-ce pour laisser le mystère pour une prochaine suite des aventures. 

En bref, j’ai passé un très bon moment à découvrir ce dessin animé. Toutes les clés sont là pour nous permettre de nous divertir, avec bien entendu des messages cachés ! 

Discutons ensemble, Films, RDV du Blog

Mes 5 chansons Disney préférées (et autres)

 

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Avec la plateforme Disney+ qui est sortie il y a quelques mois, et les grandes vacances avec l’arrivée de mon neveu et de ma filleule, j’ai envie envie de me refaire les classiques de chez Disney. J’avouerais que certains ont été de belles surprises que j’avais totalement oubliées, et d’autres plutôt des déceptions.

Et sur l’idée de Light and Smell, je vous partage mon TOP 5 de mes chansons incontournables. Bon toutes ne sont pas de Disney 😉

 

La Belle et la Bête – Histoire éternelle

 

Pocahontas – Une légende indienne

 

Anastasia – Loin du froid de décembre

 

Aladdin – Ce rêve bleu

 

Raiponce – Je veux y croire

 

=> BONUS

Aladdin – Parler

Et vous, quelles sont vos chansons Disney préférées ?
En avons-nous en commun ?

Films

L’histoire de Pixar

L’Histoire de Pixar

Acteurs: John Lasseter, Brad Bird, John Musker, Ron Clements, George Lucas, Frank Thomas, Stacy Keach
Réalisateur : Leslie Iwerks
Audio : Français
Durée : 90 minutes
Genre: Documentaire

 

L’histoire:

“L’histoire de Pixar” emmène le public dans les coulisses d’une entreprise révolutionnaire, qui a lancé la nouvelle génération d’animation et changé à jamais le visage du cinéma. Leslie Iwerks, la cinéaste nominée aux oscars (court-métrage documentaire), raconte l’histoire captivante du démarrage de Bay Area qui a révolutionné Hollywood, avec des séquences inédites prises dans la collection de Pixar, des animations historiques tirées des archives et des récits de première…

 

Mon avis:

Il y a plus de 100 ans, des artistes aimaient le dessin. Leur magie nous ouvrait de nouveaux horizons.

Avec ce reportage, on suit l’idée de trois visionnaires qui ont passé le dessin animé, de la 2D à la 3D. Il s’agit d’Ed Catmull, Steeve Jobs et John Lasseter.

On commence par faire la connaissance de ce dernier, lors de son entrée chez California Institut of Art, au coté de grands noms, comme Tim Burton, John Musker et Brad Bird. John commence ensuite son parcours chez Disney, avec notamment Rox et Rouky, mais les restrictions budgétaires sont déjà bien présentes, et empêchent quelque peu l’évolution de l’animation. Avec l’arrivée de Tron, un mélange d’informatique et d’animation traditionnelle, cette nouvelle technique fait peur à Disney, et il est licencié. La peur de l’ordinateur est là, mais la course vers l’espace prouve le contraire… Les images de synthèse voient le jour, et les techniques classiques peuvent être révolutionnées.

Georges Lucas avec Lucas Films utilisent cette nouvelle technique avec notamment La guerre des Etoiles. John rejoint alors Lucas Films avec Ed Catmull. Il est alors le seul animateur dans une équipe très variée en compétences, il y avait des scientifiques, des informaticiens, des architectes… Une première animation voit le jour dans le film Young Sherlock Holmes en 1985, et c’est un grand succès. Un ordinateur est ainsi développé, le Pixar Image, qui sera vraiment lancé avec la rencontre de Steeve Jobs, qui va les soutenir financièrement.

Plusieurs court-métrages sont ainsi créés, dont le premier avec la fameuse lampe. Des récompenses font connaitre leur travail, et des animations publicitaires les font connaitre au grand public. Mais les logiciels ne rapportent pas suffisamment, et Steeve Jobs perd de l’argent. Disney offre alors à l’équipe la réalisation de leur rêve, la création d’un long métrage: Toy Story !

L’animation en images de synthèse voit le jour, et c’est le succès !

L’art défit la technologie. La technologie inspire l’art.

Ce qui est super avec ce reportage, c’est qu’on suit vraiment tout le parcours de la naissance de Pixar, des personnes importantes qui l’ont créé, et on découvre les dessous du premier long métrage. On voit vraiment tous les détails, les différents scénarios, les dessins préparatoires, le travail entre techniciens et artistes, le travail des acteurs… jusqu’à la nécessité de la création d’un studio Pixar et de son entrée en bourse, et la peur que le projet suivant ne fonctionne pas autant. Il s’agit de 1001 pattes, qui grâce à de nouveaux progrès techniques, devient le film d’animation le plus rentable des années 1990. On suit ensuite les difficultés qu’a connu la création de Toy Story 2, et le recrutement de deux nouveaux animateurs: Pete Docter a qui on doit Monstres et Cie, Andrew Stanton avec Nemo et Brad Bird avec Les Indestructibles.

Un documentaire qui est tout bonnement passionnant. On se sent vraiment plongé dans l’univers de l’animation, de la naissance à la mise en vie des images de synthèse, de l’histoire et du parcours fou de trois visionnaires, jusqu’aux conditions et ambiances de travail, et des conflits entre Disney et Pixar.

 

note 5 étoiles

Films

Klaus (Netflix)

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Réalisateur : Sergio Pablos
Durée : 100 minutes
Genre: Animation

 

L’histoire:

Jesper, qui s’est distingué comme le pire élève de son école de facteurs, écope d’une mission sur une île enneigée, au nord du Cercle arctique. Là-bas, les habitants ne s’entendent pas et ne se parlent presque jamais. Autant dire qu’ils n’entretiennent pas non plus de correspondance ! Alors que Jesper est sur le point d’abandonner, il trouve une alliée en la personne d’Alva, l’institutrice de l’île, et fait la connaissance de Klaus, mystérieux menuisier qui vit seul dans son chalet regorgeant de jouets artisanaux. Grâce à ces relations amicales inattendues, la petite ville de Smeerensburg retrouve la joie de vivre. C’est ainsi que ses habitants découvrent la générosité entre voisins, les contes de fée et la tradition des chaussettes soigneusement accrochées à la cheminée pour Noël !

 

Mon avis:

Klaus, film d’animation disponible sur Netflix, nous propose une revisite des légendes de Noël. Nous sommes ainsi embarqués en Scandinavie au XIXe siècle, où l’on rencontre Jesper Johensson. C’est un jeune homme exaspérant, qui vit dans le luxe, et qui ne veut rien faire de sa vie, à part être servit et qu’on réponde à ses moindres désirs. Mais le père voit le destin de son fils très différemment, et l’oblige à travailler, ce qui n’est point un succès. Afin de le faire réagir, il lui propose un chantage, et l’envoi dans la ville sinistre de Smeerensburg, dans le Cercle Polaire. Il aura pour mission d’envoyer un quota de lettres dans un temps donné, sinon il sera déshérité… Et la tâche ne s’avoue pas facile, les habitants sont quelques peu spéciaux, et vont donner du fil à retordre à ce jeune facteur.

Vous allez me dire, où est le lien avec Noël !? Hé bien justement c’est ce que j’aime dans ce film. On se demande justement quand le fameux personnage va arriver, et dans quel contexte. Même si Jesper est une véritable tête à claque, on finit par s’attacher à lui. Les habitants de cette petite île, habitués à une guerre de clans depuis des siècles ne lui rend pas la vie facile. Mais c’est dans les enfants, la nouvelle génération, que vient l’espoir d’une vie nouvelle. Et c’est justement avec eux, que Jesper va pouvoir se révéler et faire d’agréables rencontres. Le chantage est toujours présent, qui au début de l’aventure parait comme une véritable échappatoire, mais vers le milieu de l’histoire, c’est un changement radical qui se produit, et notre héros en a bien conscience. Le personnage de Monsieur Klaus finit par entrer en scène, et même si on peut en avoir peur au début, c’est un homme charmant, dont on va découvrir l’histoire au fur et à mesure, et voir naître en lui le Père Noël.

Tourné en 2D traditionnel, Klaus est une véritable réussite. Empli d’émotions, et de beaux messages pleins d’espoir et d’amour, cette superbe réalisation signée de Sergio Pablos, co-créateur de Moi, moche et méchant, ne nous laisse pas indifférent. On rigole, on sourit, et on peut même en avoir les larmes aux yeux, en suivant l’aventure de nos héros. L’univers de Noël nous est dévoilé au fur et à mesure. Chaque petite anecdote, qui en fait le mythe nous rend heureux, et nous amène le sourire.

A vous maintenant de plonger dans la magie de Noël, et de retrouver vos yeux d’enfants !

5 étoiles

Films

Coco

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Réalisateurs : Lee Unkrich, Adrian Molina
Durée : 105 minutes
Sortie : 6 avril 2018
Genre: Jeunesse, Fantastique

 

Résumé:

Depuis déjà plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un vrai déchirement pour le jeune garçon dont le rêve ultime est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz.
Bien décidé à prouver son talent, Miguel, par un étrange concours de circonstances, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Pays des Morts. Là, il se lie d’amitié avec Hector, un gentil garçon mais un peu filou sur les bords. Ensemble, ils vont accomplir un voyage extraordinaire qui leur révèlera la véritable histoire qui se cache derrière celle de la famille de Miguel…

Rien n’est plus important que ceux que vous aimez…

 

Mon avis:

Voici encore un Disney Pixar qui m’a comblée. Il est vrai qu’après avoir lu l’histoire, j’étais sceptique. Un dessin animé qui parle de la mort, mouais… Curieuse, j’ai fini par aller le voir, et quelle heureuse surprise. Ce film est adorable, émouvant, rythmé et étonnamment coloré.

On suit les aventures de Miguel et de sa famille qui se préparent à fêter la traditionnelle fête mexicaine des morts, el Dia de los muertos. Ce petit garçon est passionné de musique, mais il ne comprend pas pourquoi sa famille l’a en horreur. Il compte bien élucider ce mystère.

Coco nous offre un voyage poétique dans un monde qui mêle les êtres vivants et morts. L’histoire m’a captivé, et comme Miguel on se demande pourquoi la musique a-t-elle était bannie dans sa famille. C’est un plaisir de le suivre, et de connaitre les membres de sa famille disparue. On y découvre l’importance qu’à la mémoire familiale. C’est un véritable ode à la vie qui ne pourra que vous touchez. Et que dire de la musique, si ce n’est qu’elle m’a donné envie de sortir ma guitare ! En tout cas, je vous recommande vivement  d’aller le découvrir, si ce n’est pas encore fait.

5 étoiles