Jeunesse, Littérature anglaise (Angleterre), Livres

Madame Pamplemousse et la confiserie enchantée de Rupert Kingfisher

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Éditeur : Albin Michel
Pages : 144 pages
Parution : 31 Octobre 2012
Tome : 03/03
Genre: Jeunesse

 

L’histoire:

C’est l’hiver à Paris et Madeleine a quelques problèmes à l’école. Mirabelle, une nouvelle élève, la harcèle. Madeleine a trop honte pour demander de l’aide à ses amis, Madame Pamplemousse et Camembert, mais elle se lie d’amitié avec une femme nommée Madame Bonbon, propriétaire d’un magasin qui semble être une confiserie. Les sucreries que Madame Bonbon donne à Madeleine ont un puissant effet magique et la rendent tout d’abord assez forte pour affronter Mirabelle. Mais ils la plongent bientôt dans un monde étrange et enchanté dont elle s’aperçoit qu’elle ne peut s’échapper. Car Madame Bonbon n’est autre qu’une vieille ennemie de Madame Pamplemousse, venue à paris pour prendre sa revanche. Ce troisième et dernier épisode de Madame Pamplemousse entraîne le lecteur dans un monde onirique quelque peu inquiétant où amitié et loyauté sont les clefs de la liberté…

 

Mon avis:

Voici le troisième et dernier tome des aventures de Madeleine. Notre jeune héroïne rencontres des problèmes à l’école. Mal dans sa peau, elle n’ose pas se confier à son amie Madame Pamplemousse. Madeleine est triste depuis l’arrivée de Mirabelle, une nouvelle élève qui la maltraite. Désespérée, elle fait la rencontre de Madame Bonbon. Propriétaire d’une confiserie, elle lui donne une friandise qui la rendra plus forte. Mais les effets magiques de ses chocolats lui réservent malheureusement bien des surprises.

Quel plaisir de me replonger dans cette histoire, mais autant dire que celle-ci est un peu plus noire que les précédentes. Comme le souligne l’intrigue, des thèmes importants y sont abordés comme l’isolement et le harcèlement scolaire. Alors bien sûr, on retrouve nos personnages phares comme Madame Pamplemousse, dont on va découvrir son passé, et ce lien qui la rattache à Madame Bonbon. Mais il est vrai qu’on peut se demander pourquoi ce changement de style. Ici la magie est moins présente, et du coup diffère bien avec des deux tomes précédents. On approfondit plus la psychologie des personnages, en apportant des faits sociaux. La plume de Rupert Kingfisher n’en reste pas moins très agréable à lire, tout comme les illustrations de Sue Hellard, qui nous ôteront quelques sourires.

Un conte qui nous fait moins rêver, mais qui se veut plus proche de la réalité.

 

note 3 étoiles

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